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3,75

sur 306 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Des personnages stéréotypés, un scénario complexe entremêlé à une foule de détails incohérents et extérieurs à l'histoire, des fautes de grammaire : non, absolument rien dans ce récit ne m'a plu. L'intrigue aurait pu être intéressante, mais les phrases compliquées et biscornues gâchent tout.
Je finirai en parlant de certaines plaisanteries choquantes sur un sujet sensible comme le Reich et les juifs. Dommage.
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Après avoir découvert et adoré "Méchant Loup", j'ai décidé d'emprunter à la bibliothèque le premier livre écrit par cette autrice qui m'avait emballée lors de son roman sur les réseaux pédocriminels.
Ici, le thème principal est la seconde guerre mondiale et les nazis. Si d'ordinaire c'est un sujet qui me passionne, j'ai été perdue par la pléthore de personnages et n'arrivait pas à suivre tout ce joyeux bric à brac de situations dont je n'arrivais pas à suivre le lien.
Bon, j'avoue m'être arrêtée après une centaine de pages, fatiguée de devoir me souvenir de tous ces protagonistes et de leurs liens. de plus, l'histoire ne m'a pas vraiment inspirée.
Ceci dit, je suis en train de lire "Blanche Neige doit mourir" de la même autrice, et celui-ci est par contre passionnant. Comme quoi !
Lien : https://clairesalander.wordp..
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Un vieillard juif est retrouvé assassiné dans son appartement. Il semble avoir ouvert la porte en toute confiance à son meurtrier. le vieil homme était réputé pour son engagement auprès d'associations juives. Son autopsie va en apprendre davantage sur les circonstances de son décès, bien sûr, mais aussi révéler un élément surprenant de son passé.

De nouveaux personnages qui ne cessent de surgir sur les cent premières pages (à vos crayons si vous ne voulez pas perdre pied rapidement !), des cadavres comme s'il en pleuvait, une enquête aux multiples ramifications qui s'entrecroisent, entre seconde guerre mondiale et époque contemporaine. Une intrigue lourdaude à base d'intérêts financiers, de secrets de famille, de règlements de compte. le tout est alambiqué, presque confus par moments et franchement poussif. Tout cela pour arriver à un dénouement interminable et théâtral.

Une lecture vraiment laborieuse, donc, à l'inverse d'un thriller réussi qui ferre son lecteur et lui fait tourner les pages de plus en plus vite. le suspense est émoussé par la lenteur de l'enquête, ses trop nombreuses directions et la quantité de protagonistes. Je n'ai aucune envie de retrouver ces policiers dans une éventuelle suite, aucun "petit plus" ne m'a rendu attachants les membres de l'équipe. J'éviterai désormais cette auteur, je pense...
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*** On s'y perd ***

Bon sang quelle lecture !
Je ne comprendrais définitivement pas les auteurs qui prennent plaisir à dérouler une liste sans fin de personnages dans leur roman, d'autant plus qu'il y a de ces personnages qui interviennent rapidement alors qu'ils n'ont aucune importance dans le roman ...
Lecture pénible, difficile, fatigante !
Trop d'intervenants, tellement qu'il vous faudra revenir plusieurs fois en arrière pour savoir qui est qui et qui le frère, du cousin de la soeur du père de ...
Honnêtement, je suis même incapable de vous faire la chronique détaillée tant j'ai déjà oublié qui est qui par rapport à qui.

Une histoire de famille allemande, aux secrets bien cachés de leur passé sous le régime nazi, des morts, des pourquoi des comment ... Une enquête longue, mais longue ...
Un point de départ de l'enquête prometteur et intéressante, puis l'auteur commet l'erreur de trop de détails superflus, trop trop !! de personnages (rien que l'équipe de police compte 9 intervenants et la famille en question .. ben .. j'ai même pas compté !)

Cette lecture m'a ... achevée ! Alors pourquoi ne pas l'avoir abandonné ? parce que ça aurait fait le troisième abandon en un mois .. Je fais une longue traversée du désert littérairement parlant !

Donc pour ceux ayant envie de se masturber le cerveau foncez sur Flétrissure (le titre n'a rien à voir avec l'histoire !) et pour ceux qui veulent un bon moment de décontraction .. passez surtout votre chemin ...
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Neuhaus Nele, - "Tiefe Wunden" - List Taschenbuch / Ullstein Verlag, en 2009 (ISBN 978-3548287430) - Publié en français sous le titre Flétrissure (trad. de Jacqueline Chambon, Actes Sud, 2011 – ISBN 978-2-7427-9908-4)

Précision : je n'ai lu que la version originale en allemand.
Autant préciser dans un premier temps que c'est un roman policier relativement médiocre : l'auteur conçoit une intrigue principale complexe, trouvant ses racines dans le passé nazi et la débâcle de 1945, sur laquelle elle rajoute une intrigue secondaire d'aujourd'hui un peu tirée par les cheveux, et trouve le moyen de rajouter encore de multiples évènements connexes, dont les traditionnels et rebattus avatars frappant l'enquêteur (jusqu'à une histoire grotesque de quasi-viol dudit inspecteur par une des protagonistes vers la fin du récit) ainsi que de multiples détails sans intérêt sur la vie privée des autres enquêteurs. A vouloir trop en faire, elle en arrive à un texte lourd, qui n'avance pas, dénué de la dynamique qui doit emporter le lecteur d'un bon roman policier.

L'intérêt de l'ouvrage – à mes yeux – réside dans les thèmes principaux ici abordés : une série de meurtres de personnes très âgés (au-delà de quatre-vingt ans) fait remonter en surface leur passé nazi qu'elles et ils avaient soigneusement dissimulé en abusant de l'identité d'une famille noble qu'elles avaient massacrée au cours de la déroute de mai 1945, aux confins de ce qui était alors la Prusse orientale, la Masurie, aujourd'hui polonaise, agissements qui ne purent venir au jour qu'après la chute du mur de Berlin puisque le principal témoin restait coincé en RDA-DDR. Ces thèmes prennent un intérêt particulier car il s'agit ici d'un roman à fort tirage, destiné au grand public, d'un auteur à succès, abordant ces thématiques sensibles pour les Allemands que sont le passé nazi, son vécu dans la génération d'après-guerre, son héritage dans la génération des petits-enfants, la perte des territoires immenses de la Prusse orientale, la coupure du mur de Berlin, l'abus d'identité commis par des dignitaires nazis pour se réinsérer après-guerre en Allemagne de l'Ouest, dans ce qui était la RFA-BRD.

Le coeur de sa démarche aurait pu se trouver dans les deux pages 235-236 (dans le chapitre "Samstag, 5. Mai 2007"), lorsque l'un des principaux protagonistes, dans la soixantaine, explique à quel point son absence d'identité fiable, ses soupçons sur la falsification de son passé par sa mère, ont ravagé toute son existence.
Malheureusement, l'auteur noie ces lignes directrices du récit dans un flot d'autres intrigues de faible intérêt, et détruit ainsi elle-même la force de son propos. Dommage.

Quelques détails sans rapport avec le fond : en page 242, l'auteur se livre à la figure imposée de l'enquêtrice qui se choisit une musique de fond : elle énumère alors une file de succès commerciaux anglo-américains comme s'il s'agissait de grands chefs d'oeuvre et d'un choix original, alors que ça va de Robbie William aux Beatles, en passant par des Abba, U2 et même Madonna, toute cette production commerciale assénée dorénavant à l'échelon du monde entier, si bien qu'on trouve les mêmes listes dans la plupart des romans policiers, que l'auteur soit Français, Allemand ou autre... Navrant.
Une caractéristique bien germanique tout de même : tout au long de l'enquête, l'auteur tient à nous révéler ce que mangent les deux héros enquêteurs, et c'est consternant pour un bon français franchouillard (kebab, pizzas, surgelés etc), à l'exception des vins, qui sont bien entendu de grands crus français, mais mentionnés la plupart du temps sans aucune intelligence et hors de propos.

Une lecture tout à fait possible pour un germaniste pas trop débutant, car ce roman est écrit dans un niveau de langue banal et courant.
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Un polar plutôt quelconque, que ce soit sur le fond ou sur la forme. S'il se lit sans réél déplaisir, les trop nombreux personnages et rebondissements rendent par moments la lecture fastidieuse, et il faut s'accrocher pour garder en tête tous les éléments de l'intrigue. A lire avec attention donc, ou à ne pas lire du tout...
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Flétrissure (Tiefe wunden = blessures profondes)

Pourquoi ce roman dense et touffu me fait-il penser à la « frikadelle » allemande, qu'on mâche sans fin, qui n'a pas grand gout, dont on ne sait si elle est grillée d'abord ou bouillie après ou le contraire si c'est du veau ou de la volaille, et pour laquelle une double pinte de bière bavaroise s'avère indispensable à la « dégustation » (Souvenirs de Bayreuth…) ?

Voilà donc un polar 100% Deutsch et ce qui est intéressant est que tout le monde appartient au même milieu de la haute bourgeoisie de Francfort. Les témoins, les victimes, les flics sont tous plus ou moins issus de la « noblesse », celle qui fabriquait des armes pendant la guerre et qui aujourd'hui n'en déplaise à Angela continue à exploiter le filon et à placer son fric à l'ouest (au Luxembourg et en Suisse notamment) tout en donnant des leçons aux mauvais élèves européens.

Beaucoup de confusion dans ce marché de dupes où les « généreux donateurs » sont des imposteurs, où les juifs ne le sont pas vraiment, et les allemands non plus. Une seule chose est sûre est que l'argent n'a pas d'odeur et que même à un âge cacochyme les vieux vampires s'accrochent à leur patrimoine au plus grand mépris ce qui les entourent et qu'ils s'entretuent comme au bon vieux temps sans trop de discernement.

De ce polar « magistral » qui prétendument « regarde la vérité en face » ne ressort qu'une impression d'indigestion et de faux nez. IL y a tellement d'égoïsme et de nationalisme imbécile dans la façon d'aborder le récit que l'auteur en oublie de présenter son pays. (A l'exception d'un rapide coucher de soleil tardif et pompeux sur la Prusse disparue).

Quant à l'intrigue elle apparait comme un prétexte finalement assez sordide. Pire une justification.

Plus flétri que profondément blessé comme le dit justement le traducteur






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Je ne sais pas si je vais le terminer, honnêtement, c'est lent et lourd, j'ai eu un sursaut d'interêt vers la page 150, quand j'ai enfin réussi à m'y retrouver dans les nombreux personnages, mais ensuite, ça n'avance guère, et j'ai même jeter un oeil vers la fin, je crois avoir compris qui est le meurtrier... Bon, je ne connaitrais peut-être jamais son mobile mais finalement ça ne me bouleverse pas tant que ça, et c'est bien le signe que je ne dois pas m'accrocher non ?
Mais ce livre reste agréable à lire et potentielement accrocheur pour les fan de polar germanique un peu froid et de sombre histoire de manipulation et de meurtre sur fond de pestilence nazie...
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