Thanh, le mari d'Isey, est arrêté pour haute trahison et est emprisonné sans possibilité d'avoir des contacts avec l'extérieur, pas même avec son avocat. Isey, enceinte de plusieurs mois, ne se laisse pas abattre et trouve un moyen de lui faire passer des lettre par la cuisinière de la prison et renoue avec son amie du pensionnat dont le père est haut placé dans la sphère politique.
Un roman épistolaire sur l'amour que se porte un couple séparé sans possibilité de se voir pendant plusieurs mois. Un récit qui manque de punch, de rebondissements et dont l'histoire est somme toute assez plat. Les seules lettres qui apportent un peu de rebondissements sont celles de Mê Lan qui espionne son père puis auprès des soeurs Myling et Hông.
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Un roman épistolaire qui est, pour moi, une romance romantique qui manque de crédible (un homme est condamné à l'isolement et à la mort par un pouvoir autoritaire pour "trahison d'état" mais sa femme n'est pas surveillée et peut continuer sa vie d'aristocrate - certes sans lien social - et écrire des lettres qui organisent une évasion sans aucune difficulté ?!) et de diversité de tons (les lettres sont écrites de la même manière quels que soient les personnages).
Plein de poésie, mais malheureusement pas celle que j'aime. Et puis, qu'une maison d'éditions parle dans la 4e de couverture de haïkus alors qu'il ne s'agit absolument pas de cette forme poétique très précise, j'avoue, ça m'énerve.
Bref, un roman épistolaire trop sentimental romantique et pas assez romanesque, que je n'aurais probablement pas lu si je l'avais feuilleté en librairie plutôt que de le cocher dans la liste Masse Critique. Mauvaise pioche pour cette fois-ci.
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