L'anneau de Claddagh, tome 2 : Stoirm

Suite des aventures de Keira sur le bateau qui doit l'emmener à New York vers une nouvelle vie.
Ce deuxième tome se concentre sur la traversée, les rencontres étonnantes et pas toujours bienveillantes qu'elle y fait.

Il est indéniable que ce tome est très bien documenté sur la vie des migrants durant la traversée en bateau qui les menait à la Terre Promise. Mais même pour moi qui suis une passionnée et ai été ravie de retrouver cette ambiance qui me rappelle cette belle Irlande, j'avoue avoir trouvé quelques longueurs vers la fin...

Malgré ce petit bémol, j'ai trouvé cette lecture haletante, l'auteur a tout de même su entretenir le suspense grâce aux passagers un peu louches du Lady Charlotte !

Voici enfin la suite des aventures de Keira telles qu'elles étaient annoncée à la fin du premier tome. Et elles sont tout aussi passionnantes. Keira quitte l'Irlande pour rejoindre Arthur au Nouveau Monde. le récit historique prend ici une toute nouvelle ampleur à la lueur de l'actualite mondiale des migrants. On retrouve ici toute la richesse documentaire de Béatrice Nicodeme avec un récit qui se lit avec la même passion que celle de cette héroïne déterminée que nous voyons farouchement se créer un beau destin de femme.

Après le tome 1 j'ai donc rapidement enchaîné sur celui-ci ! On y retrouve Keira qui a réussi à payer son passage vers New-York à bord du Lady Charlotte. Mais la traversée s'annonce encore bien plus éprouvante que ce qu'elle ne l'imaginait. Faim, soif, inconfort, mal de mer, promiscuité, risque d'incendie, d'épidémie, risque aussi à être une femme seule à bord viennent perturber l'interminable voyage. Heureusement qu'elle pourra se trouver des alliées dans la traversée ! et sur sa grand-mère qui veille toujours sur elle grâce à l'anneau de Claddagh !

Ce roman garde toute les qualités du 1er avec de l'action, du suspens, un côté historique et en même temps très humain. L'huis-clos est parfois étouffant, ce qui est le but recherché, et comme elle, on a hâte qu'elle arrive (ce qui permettra aussi de continuer l'histoire). La traversée est à la fois une parenthèse et une aventure en soi. Mais grâce aux nouveaux personnages, le roman a une dynamique et ne se perd pas dans une suite de malheurs qui arrive aux passagers (même s'ils ont quand même leur dose !)

La fin donne évidemment de lire le dernier tome, même si après un tome aussi détaillé pour seulement quelques semaines de traversée on se demande comment les axes narratifs pourront être résolus en un seul tome !

Alors, prêts à embarquer ?
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Au printemps dernier, j'avais adoré le premier tome de cette saga jeunesse historique écrite par Béatrice Nicodème. Je m'étais jetée assez rapidement sur le tome 2, mais je n'avais pas encore eu le temps de le lire, c'est chose réparée.

Je peux d'ores et déjà vous dire que cette suite des aventures de Keira est tout aussi prenante, et que j'ai dévoré ce livre en moins de vingt quatre heures.

Si vous n'avez pas lu le premier tome, je vous conseille d'aller lire ma chronique, et par contre de passer votre chemin pour ce qui va suivre, histoire de ne pas vous faire spoiler, quoi que si vous avez lu le synopsis, c'est un peu foutu…

Ici, l'intrigue tourne surtout autour du voyage de Keira vers le nouveau continent. Nous découvrons alors les conditions quasi-inhumaines qui sont réservées aux passagers de l'entrepont. A cette époque, le voyage dure plusieurs semaines, dans des conditions très difficiles, et certains passagers n'arrivent pas à bon port à cause des conditions d'hygiène, la malnutrition et la maladie.

L'intrigue est très vite prenante, à tel point qu'on ne peut plus lâcher ce roman. Nous y découvrons de nouveaux personnages, toujours bien carractérisés. L'écriture de Béatrice Nicodème est toujours abordable aux plus jeunes tout en étant extrêmement documentée. Par exemple dans ce second tome, les termes maritimes sont nombreux, c'est instructif et pédagogique à la fois. de plus à la fin du livre, il y a un lexique du vocabulaire employé.

J'ai également oublié de vous préciser qu'au début du livre, il y a un rappel rapide de l'intrigue du tome précédent, je trouve ça tellement pratique quand il y a longtemps qu'on a lu un livre, pour remettre rapidement l'intrigue en mémoire. Bon ici pour ma part ça n'était pas vraiment utile puisque je l'avais encore bien en mémoire, mais je connais plus d'une saga où ça m'aurait bien été utile !!!

Je vous conseille une nouvelle fois cette saga historique absolument géniale ! Je sais déjà que je lirai la suite, qui pour ma grande chance sort le mois prochain !!!

A découvrir aux Editions Gulf Strean depuis mars 2016.
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Voici un second tome que j'attendais avec impatience car je voulais connaître la suite des aventures de la charmante Keira qui m'a séduite dans le tome 1 de la saga de L'anneau de Gladdagh. Et je tire un plaisir certain de retrouver la belle plume de Béatrice Nicodème. Sans oublier le bel objet qu'est ce livre avec cette belle couverture qui représente, à chaque tome, une partie du corps de Keira, elle sera complète avec le dernier volet comme vous pouvez le constater avec l'image de droite.

C'est la rencontre de Keira avec Arthur, issu d'une riche famille, qui a chamboulé sa vie, dans le premier tome. Une suite d'événements malencontreux vont la pousser à prendre la décision la plus difficile de sa vie car son Irlande dévastée par la pauvreté et la famine n'avait plus rien à lui offrir. Ce tome est l'histoire d'un voyage physique mais aussi spirituelle pour la jeune femme, ponctué de belles comme de mauvaises rencontres et de cet anneau qui continue à la protéger. Dans cette nouvelle aventure Keira n'a jamais autant eu besoin de l'esprit de sa défunte grand-mère mais aussi, des belles amitiés qui vont naître dans cet univers de désolation où l'entraide est aussi rare que la nourriture et l'eau.

Ce que je ne peux qu'apprécier dans l'anneau de Gladdadh, c'est son univers onirique: cette touche de fantastique, de traditions et légendes Irlandaises qui confèrent au roman une dimension mystique. On est plongé dans le XIXème siècle au temps des traversés entre l'Irlande et l'Amérique, des conditions difficiles que les passagers pauvres doivent subir chaque jour. Même si ce tome se focalise sur ce voyage, il ne manque pas pour autant d'intérêt: de nombreux rebondissements viennent agrémenter notre lecture. C'est le coeur serré que l'on suit notre Keira qui n'est pas au bout de ses surprises.

La plume de Béatrice Nicodème est magnifique et poétique. le récit se laisse lire très vite et la fin de ce tome laisse présager un dernier volet encore plus riche en rebondissements. Notre héroïne finira-t-elle par retrouver son bien aimé ? Quels mésaventures le futur lui réserve encore ?

L'anneau de Gladdagh est une saga que je vous recommande si vous avez envie de voyager à travers le XIXème siècle, si vous aimez l'Irlande et sa riche culture, ses contes et ses légendes. une saga certes jeunesse mais qui ne manque pas pour autant de complexité. Ce second tome tient ses promesses, je l'ai beaucoup aimé même si j'ai préféré le tome 1 parce que les personnages évoluaient dans plus d'espaces au lieu d'un seul, pour ce volet.

En somme, j'ai beaucoup aimé ce tome, l'univers de L'anneau de Gladdagh est toujours aussi riche. La plume de l'auteure est magnifique, l'histoire passionnante, les personnages touchants et attachants. Un volet qui assure une bonne transition pleine de promesses pour la suite.
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deuxième tome de la série d'aventure de la jeune Keira, irlandaise qui quitte son pays lors de la grande famine de l'hiver 1847. Nous avons quitté, à la fin du 1er tome, notre héroïne à Galway, sur le point de prendre un billet pour New York, sur le lady Charlotte. Nous la retrouvons en train d'embarquer pour un voyage dont elle ne soupçonne pas les difficultés (et moi non plus, d'ailleurs).
Le second tome est intégralement consacré aux péripéties de Keira sur le bateau.

Elle se lie rapidement d'amitié avec deux femmes, une jeune qui est enceinte, l'autre plus âgée qui part retrouver son fils. Assez rapidement, on comprend que le voyage ne va pas être de tout repos : la promiscuité, le rationnement en eau et en nourriture, les relations compliquées avec certains voyageurs, la saleté et la maladie, et surtout, la longueur du voyage : plus de 40 jours.

L'atmosphère est très bien rendue, et j'ai été frappé par la capacité de l'auteur à utiliser les termes de marine de l'époque. Cela donne au récit un ton très réel.

Les caractères des personnages sont également bien rendus. Et rien n'est épargné à Keira, ni les bonnes, ni les mauvaises surprises.

J'ai simplement regretté que ce tome ne fasse pas avancer l'intrigue. Car au fond, la question fondamentale est : Keira va-t-elle retrouver Arthur ? Je ne m'attendais pas à ce qu'un tome entier soit consacré au voyage.


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Malgré un climat général sombre marqué par la peste et la pauvreté, Béatrice Nicodème ne tombe pas dans le piège du pathos larmoyant. La situation confortable de Keira, femme de chambre auprès d'une richissime famille anglaise, instaure une distance témoin qui permet d'alléger le drame ambiant. Tout en posant le décor d'une réalité dure, l'auteur peint la fresque d'une aventure prenante pleine de rebondissements. La séparation des trois livres est très bien pensée. 3 tomes pour 3 couvertures illustrées par Miles Hyman qui résument chacune des 3 étapes de la vie de Keira : l'Irlande, l'exil et le Canada.

Bien qu'un peu enjolivé et malgré une fin prévisible, "L'anneau de Claddagh" se lit d'une traite et nous fait découvrir un pan de l'histoire irlandaise au coeur du 19ème siècle. Comme toujours, Béatrice Nicodème est très bien documentée et sème dans son récit d'intéressantes anecdotes et informations sur cette époque.

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