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J'ai lu ce livre dans le cadre du jury du grand prix des lecteurs. Je pense que de moi même je ne l'aurais pas acheté. C'est un petit livre qui conte la vie d'un pêcheur. A la moitié il y a une révélation qui rythme un peu la lecture malgré cela ce n'est pas mon genre de lecture
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Un roman magnifique que je ne peux que vous conseillez la lecture.
Ce n est pas mélo c est la vie
C est un secret de famille bien caché bien loin des secrets de famille classiques en littérature.
C est le monde de la pêche un monde bien dur .
C est aussi une petite page d histoire de la France des années 80 90
En résumé un livre beaucoup médiatisé auquel j ai adhéré
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Un roman qui se passe en Bretagne au coeur d'une famille, il ne m'en fallait pas plus pour dévorer le roman de Grégory Nicolas. Alors que le narrateur va devenir papa, sa mère lui annonce que l'Ar c'hwill, le bateau qui fait partie de la famille, a coulé, entrainant dans les fonds son père Jean. Il va alors revenir sur son enfance et sa famille afin de faire son deuil. Avec sa famille, ils vont revoir les grandes étapes de la vie de ce père si attaché à la mer et à sa Bretagne. Mais quand un inconnu débarque et brosse un portrait différent de cet homme, la famille s'interroge. Un roman ancré dans le monde des pêcheurs même si finalement, cette famille n'est pas issue de ce monde. L'auteur déroule l'histoire de manière parfaite entre les odeurs et les accidents de la vie, le lecteur est entrainé, submergé. J'ai beaucoup apprécié l'élégance et la sobriété de l'écriture de Grégory Nicolas qui, selon moi, dénotent un profond attachement à ses personnages. Ainsi, le lecteur est transporté jusqu'à la dernière page et à son dénouement surprenant. Enfin, j'ai trouvé que le sujet était très actuel avec notamment la question de la pêche, de la dureté de la vie et des violences qui peuvent en découler. #Lesfilsdupêcheur #NetGalleyFrance
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Très joli roman relatant l'amour de trois fils pour Jean, leur père. Suite au naufrage « corps et biens » de l'Arc'hwill, le bateau de Jean, l'un de ses fils va nous raconter son père.

J'ai beaucoup aimé les liens forts de cette famille, des fils entre eux, avec leur mère et avec ce père souvent absent mais toujours là pour les moments importants.

Grégory Nicolas aborde aussi la réalité sociale de la vie de pêcheur, les revendications peu ou pas entendues et la fraternité des marins, plus forte que tout. Une véritable deuxième famille qui ne dénonce pas ses membres.
Car Jean avait un secret, raison de son regard si mélancolique et Grégory Nicolas lèvera doucement le voile tout au long du récit pour un final des plus touchants.

C'est bourré de tendresse et de mélancolie, de pudeur aussi.

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En-quête d'un père

J'écrivais récemment, à propos des romans de Valerio Varesi, qu'il est des auteurs dont on sait par avance que les retrouvailles seront forcément réussies. Dans cette catégorie, j'y rajoute volontiers Grégory Nicolas (il y en a d'autres, mais j'attendrai leur prochaine parution pour les faire rentrer dans mon “Hall of Wellfame” personnel, sorte de hall of fame du bien-être).

Grégory Nicolas possède un sens inné de la narration, sachant construire ses histoires, de cent ans ou de vélo, autour d'une trame qui fait la part belle, si ce n'est toute la place, à l'humain. Ses romans distillent cette petite musique qui fait qu'on se sent proche de ses personnages, aussi bien ceux fictifs de ses romans que ceux bien réels du monde de la petite reine qu'il a su si bien dépeindre.

Mais derrière les histoires qu'il nous raconte, derrière les personnages qu'il choisit de placer dans ses récits, derrière l'humain qu'il décrit, Grégory Nicolas laisse paraître un peu de lui. Peut-être beaucoup, d'ailleurs. Va savoir. Lui seul pourrait dévoiler la part de personnel qu'il met dans ses romans. Mais il y en a forcément. Et son tour de force est de parvenir à la faire sans que cela soit outrancier, par petites touches, comme le ferait un peintre pointilliste.

Je pourrai vous parler de l'histoire que Grégory Nicolas raconte. Mais cela n'aurait pas vraiment d'intérêt. Non pas parce qu'elle n'en aurait aucun en elle-même : son histoire est belle et émouvante, elle balaie 60 ans de la vie d'une famille de pêcheurs, qui a traverse les crises sociales d'un secteur et d'une société mouvementés, qui règle ses comptes, en douceur, avec ses petites histoires familiales. Mais parce que Grégory Nicolas pourrait bien raconter n'importe quoi parce que ce qui emporte tout, au-delà du scénario concocté, c'est sa façon de le dérouler : c'est émouvant, c'est touchant, mais sans être forcé… c'est sincère et humain avant tout.

Et puis surtout, je n'ai pas du tout envie de vous parler de l'histoire pour vous en laisser la surprise. Ce serait dommage de se priver de ce bonheur qui vient s'ajouter à celui, d'une simplicité biblique, de lire Grégory Nicolas.

Et quand on dit cela, on aurait l'impression de laisse croire que c'est juste un bluette sentimentale, sans rien de plus. Mais ce n'est pas parce qu'on se laisse porter par la plume de Grégory Nicolas que ce n'est pas un texte beaucoup plus profond et subtil qu'il n'y paraît au premier coup d'oeil. On y parle de rapport à l'enfance, de rapport au père. On y évoque le poids du passé. On y découvre des vies, souvent dures mais jamais brisées. On y côtoie des personnages qui savent aller au-delà de leur préjugés. On y rencontre des gens de peu (sans aucune connotation péjorative) qui font beaucoup, qui font même plus que ce qu'ils peuvent. On y croise des regrets qui se transforment en espoirs.

Sans avoir l'air de rien, Grégory Nicolas touche au coeur et le plus blindé des coffres-forts sentimentaux ne résisterait pas bien longtemps à ses récits. A lire… forcément... c'est même marqué dessus !

Lien : https://garoupe.wordpress.co..
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Un livre dans lequel j'ai plongé sans réserve et dégusté d'une traite.

La famille est toujours un lien par lequel les auteur(e)s ont matière à écrire avec plus ou moins de réussite. Mettons un terme aux spéculations, celui de Grégory Nicolas est une réussite pour moi.

Trois générations sont ici au coeur de ce récit où l'amour et la passion de l'océan vont rythmer ce très sensible récit avec la part de mystères indispensable à l'intérêt de ce récit. L'originalité de ce roman c'est que  l'angle choisi est celui de la relation entre pères et fils. Sur plus de soixante années nous allons suivre cette chronique d'une grande sensibilité. le point de départ est tragique ; alors qu'il s'apprête à informer son père de la naissance de sa fille ;  Louise, le narrateur apprend la disparition de ce dernier à bord de ce petit coquillier dont il était si fier qui a rythmé les jeux et les rares sorties de son enfance et celle de ses frères. C'est ainsi que le lecteur va remonter toute l'histoire, les tragédies de ce père, les regrets et les non-dits dans cette famille où la réserve et la pudeur sont de mise. C'est aussi une histoire profondément liée à celle de la Bretagne, de ses joies et ses heurts. Chapitre après chapitre, le voile se lève, les histoires se dévoilent mais aussi certaines haines qui vont s'estomper. Les secrets de famille, le silence des femmes et mères comme celui de Jean vont tendre le récit et inciter le lecteur à vouloir très vite poursuivre cette découverte. C'est aussi l'histoire de vie étonnante et dure de Benoît Notre - Dame au destin intimement lié à celui de Jean qui permettra à la fratrie de lever une grand part d'ombre dans la vie de leur père...

Une oeuvre à la fois complexe et tendre, l'auteur y reconnaît y avoir glisser quelques éléments qui lui sont proches. Les hommes prennent toute la place dans ce livre. Ils sont à la foir secret, dur mais aussi profondément faillible et humain, leurs épouses, compagnes témoignent de cet ensemble de caractéristiques.

Une grande tendresse de l'auteur vis à vis de ce récit sensible et de ses personnages, un profond sentiment d'humanité entoure ce très beau et original récit. On ne peut qu'adhérer et vous inciter à le lire.
Lien : https://passiondelecteur.ove..
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A la mort de son père, un breton se raconte.

Enfance, adolescence, vie de famille, souvenirs pêle-mêle, toujours autour de la mer, la grande incontournable.

Ça commençait plutôt bien, mais l'auteur a inséré une histoire abracadabrante (son père, soutenant anonymement à coup de livres et de cash, un homme qu'il aurait involontairement blessé, près de 30 ans plus tôt).

Je m'ennuyais ferme, cela a été le coup de grâce...
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Ici, l'auteur raconte avec tendresse une histoire familiale. Une fratrie qui essaye de se reconstruire après que leur père Jean, marin, ait disparu en mer sans qu'on retrouve son corps. Un des fils, Pierre, se raconte et retrace surtout la vie de son père. Son récit est rempli de souvenirs tendres, mais aussi avec un peu de colère. Des secrets refont surface, dont les frères vont devoir faire face.

C'est à la fois une chronique familiale mêlant une réalité sociale pas toujours facile. Cette histoire est un bouleversant hommage aux pêcheurs et à la Bretagne. Ce père pudique qui aimait autant la mer et son bateau que sa famille m'a profondément touchée. C'était une personne profondément humaine.

Au départ, j'ai eu un peu de mal à rentrer dedans mais au fil des chapitres, je me suis complètement laissée embarquer. La plume de l'auteur est riche et sincère. Elle permet de s'attacher aux personnages, à leurs histoires et de ressentir profondément les émotions.

Ce livre est rempli d'humanité, de douceur et donne envie de dire notre amour aux personnes qu'on aime.
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"vous êtes tous deux ténébreux et discrets
Homme, nul n'a sondé le fond de tes abîmes,
Ö mer, nul ne connait tes richesses intimes
Tant vous êtes jaloux de garder vos secrets."
....
Baudelaire et Grégory Nicolas embarqués sur le même bateau !!
Le bateau du roman, c'est un coquiller blanc et bleu, celui de Jean, marin-pêcheur de St-Jacques à bord de l'ArC'hwil.
Jean qui ne rêvait que de choses "simples et petites", Jean qui chérissait la mer, mais aussi ses 3 fils et leur mère Marie-Lou, Jean qui disparut un jour en mer, laissant sa famille dans la peine et le désarroi. Eh oui ! comme le dit Renaud, "c'est pas l'homme qui prend la mer, c'est la mer qui prend l'homme" !!
Mais autant que la recherche d'un corps ravi par la mer, c'est à la recherche de l'homme qu'était leur père que partent les 3 fils.
Qui était-il vraiment, cet homme grand, fort et courageux ? Cet homme fidèle en amitié, rustique et pudique, contemplatif et taiseux ?
Mais si souvent ténébreux...Car Jean reste "vide de la mort " de son propre père, ce père qu'il "trimballe en pensée" sans parvenir à combler l'absence.
Jean en souffrance pour une autre raison...vite, vite, lisez le livre !!
Joli personnage également que celui de Marie-Lou, femme de marin qui ne se contente pas d'attendre le retour de l'homme, mais qui est une médiatrice efficace entre terre et mer .
Ce roman est une ode à la mer, celle qui comble mais qui reprend aussi. Une ode à l'amour familial, dans ses joies quotidiennes, ses non-dits, ses silences.
Dans la douleur et le pardon.
Entre Brest, Portsall, Morlaix, Landunvez et mer d'Iroise, c'est un peu d'iode et de Bretagne à chaque page.
Entre images de carte postale et immersion dans la rude vie des marins-pêcheurs.
Joli découverte que ce roman tout plein de délicatesse, d'émotions contenues, à l'image d'une Bretagne toujours aussi envoûtante et mystérieuse.


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Les Fils du pêcheur est une chronique familiale douce, respectueuse, en pudeur et avec une pointe d'humour. C'est une plongée en Bretagne au coeur de l'univers de la pêche, de l'amour de ceux qui partent en mer et de ceux qui les attendent. Mais ici, point de clichés, point d'homme uniquement passionné par son bateau, point de femme éplorée et esseulée, point d'enfants en souffrance. Il est question d'un amour filial, certes pudique mais sincère. Alors quand le père disparaît dans les eaux profondes, il laisse un vide immense dans les coeurs de sa femme et de ses trois fils.

Les chapitres nous transportent dans les souvenirs, au sein de divers évènements familiaux à différentes époques, ce qui nous permet de comprendre qui était le pêcheur. Mais une rencontre inattendue va apporter de forts questionnements au sein de la fratrie et remettre en question l'image du père. Aurait-il des secrets ?

Le narrateur est l'aîné des trois fils et j'ai beaucoup apprécié l'écriture qui est bercée à la fois de poésie et d'humour. Je me suis sincèrement demandée si l'auteur ne nous contait pas un pan de sa vie tellement le récit est réaliste. C'est une histoire touchante qui rend un bel hommage aux pêcheurs, à la Bretagne et aux pères.

« Quand je revenais de la fac de Rennes pour les vacances, j'avais vingt ans, nous avons commencé à nous serrer la main avec mon père. C'est moi qui en ai pris l'initiative. Mon père n'a pas essayé de me faire changer d'avis. Je me prenais pour un homme. Je pensais que j'avais passé l'âge des bisous. « Mon cul, lulu ! » j'affirme en y repensant aujourd'hui, et en lui volant une de ses expressions comme je l'ai toujours fait. On n'est jamais trop vieux pour ça.
Pourtant, et bien que ce soit moi qui l'aie décidé, je ne trouvais pas ça naturel de serrer sa main, c'était une distance trop grande, de celles qui ne devraient jamais s'installer entre un père et son enfant. Mes frères continuaient de l'embrasser et je les enviais. Et nous on se serrait la main. Quelle honte. J'en chialerais. Je n'osais pas lui redemander de revenir aux bisous et lui non plus, ça a duré des années. C'est infernal la pudeur. Je me souviens que ses mains étaient comme ses joues : toujours froides.
le jour du premier anniversaire de Marcel, j'ai bu. Il y a des choses qui sont remontées comme ça, et j'ai écrit à toute vitesse, un message très court à mon père. Je me suis relu pour qu'il n'y ait aucune faute de frappe, pour ne pas qu'il pense que j'avais bu, pour ne pas qu'il se dise que c'était l'alcool qui me faisait écrire ça, et je l'ai envoyé immédiatement. Je voulais être sûr de ne pas pouvoir faire demi-tour. Je lui expliquais que j'aimerais mieux qu'on se fasse la bise, comme avant, pour se dire bonjour, si ça ne le dérangeait pas.
Je ne l'ai pas dit à mon père, mais en réalité c'est à mon fils que j'adressais cette demande, car je ne pouvais pas m'imaginer un jour serrer la main de mon Marcel. Ne plus lui faire de bisous ? Mon cul, lulu.
Mon père a répondu à message : « OK. » Rien de plus. C'était assez. de là on s'est remis à se faire la bise, sans jamais en reparler ou se poser la question. Ce qui fait que je n'ai jamais plus touché les mains de mon père. Ses mains fortes et épaisses, rêches comme du papier de verre, mais qui soulevaient les casiers comme de rien, qui triaient les coquilles Saint-Jacques à toute vitesse, et effleuraient les cheveux de Marcel avec délicatesse, et les miens, enfant, et ceux de Clément et ceux de Julien aussi, et qui avaient dû caresser le ventre de ma mère bien des fois. Ses mains toujours froides. »

Au début de ma lecture, je trouvais qu'il ne se passait pas grand chose. En effet, l'auteur nous décrit une succession de petites anecdotes qui peuvent parfois paraître sans importance et on se demande bien où tout cela va bien pouvoir nous mener et surtout, s'il va bien finir par se passer quelque chose de concret. Mais l'intérêt pour l'histoire est grandissant au fil des chapitres et la mystérieuse rencontre apporte un vrai plus au récit. On finit par s'attacher à cette famille et décrypter qui était vraiment le père.

C'est un roman touchant sur les relations père-fils. Il est ponctué de chants des marins bretons que je me suis faite un plaisir d'écouter ensuite. C'est une jolie percée dans cet univers que je connais peu pour ma part, mais surtout il est beau de lire cet amour pudique entre un père et ses enfants. La fluidité poétique de l'écriture est un enchantement. À découvrir absolument si vous aimez les chroniques familiales.

Lien : https://ducalmelucette.wordp..
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