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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Après le drame qui a frappé sa famille, Henry tente de prendre un nouveau départ avec son père, dans une autre province canadienne. Ce journal tenu malgré lui (seulement pour faire plaisir à son psy, c'est juré) en témoigne : difficile de repartir de zéro, de s'ouvrir tout en s'efforçant de dissimuler une histoire traumatisante et stigmatisante… Et pourtant, Henry résiste tant bien que mal. Il révèle des ressources incroyables, s'attache à d'autres « esseulés » et découvre le pouvoir libérateur de l'écriture.

Résumé comme ça, ce roman ne doit pas franchement avoir l'air d'un feel-good. Ce n'en est pas un. Cela dit, Susin Nielsen semble avoir le secret pour parler des sujets les plus graves – harcèlement, dépression, alcoolisme – de façon très franche, mais jamais pesante. L'intrigue est prenante, on se demande ce qui est arrivé à la famille de Henry et ce qu'elle va devenir. Les faits insolites qui ponctuent le journal de Henry (« LE SAVIEZ-VOUS ? »), son humour pince-sans-pire, les frasques de ses amis, et bien sûr le rôle clé joué par le catch dans cette histoire offrent des respirations. On rit souvent de bon coeur et in fine, c'est le message d'espoir qui l'emporte.

Mon fils cadet et moi avons parcouru ce journal entre rires, sidération et émotion. Cette lecture a provoqué une discussion importante sur le harcèlement et la nécessité de briser la loi du silence. Qu'avons-nous fait juste après ? Vous l'aurez deviné, nous sommes évidemment allés regarder la ligue planétaire de catch !

Un roman coup de poing, bouleversant de justesse et étrangement réconfortant.
Lien : https://ileauxtresors.blog/2..
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Henry est petit et gros et cherche à reconstruire sa vie depuis que son grand frère s'est suicidé après avoir tué un autre élève qui le harcelait. Mais le déménagement suffira-t-il à rendre supportable la culpabilité de chacun? Alors Henry est contraint de voir un psy pour tâcher de dépasser la fracture. le récit évoque deux pans de l'existence du jeune garçon : sa vie familiale avec des parents qui eux aussi se débattent contre leurs fantômes et la vie au collège qui semble terriblement commencer à reproduire ce que son frère Jesse a vécu comme brimades. Comment Henry peut-il s'en sortir?


Un roman psychologique qui évoque les difficultés à s'intégrer lorsqu'on a pas les bonnes cartes en mains et le harcèlement dont peuvent être victimes certains enfants. Mais un récit positif qui d'un constat assez sombre fait ressortir ensuite les valeurs de l'entraide et de l'amitié. de plus, l'auteur s'est faire évoluer les personnages où tout au moins le regard que va porter Henry sur eux. Un très bon livre avec pour seul bémol, contrairement à ce que le titre suppose, ce n'est pas vraiment un journal intime.

Lien : http://t.co/DByZJB5dji
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Voici donc le journal de Henry K Larsen.
Un Journal un peu particulier, puisqu'il s'agit d'un exercice imposé par son psy; d'où le "malgré lui" du titre.
Il y va à reculons, vraiment pas convaincu de l'utilité de la chose, il prend les choses à la légère et se réfugie dans l'humour, souvent noir.
Au début, peu d'indices, on sait tout juste qu'un événement a eu lieu, Henry ne donne pas de détails, il se contente de mentionner " ÇA". La famille à volé en éclats et Henry vit seul avec son père, la mère ne les ayant pas suivi lors de leur récent déménagement.
La réussite de ce journal, c'est de parler de choses graves et terribles en conservant toujours une bonne dose d'humour comme "soupape de sécurité", ce qui rend la lecture poignante sans être plombante.Les personnages secondaires qui gravitent autour d'Henry forment une galerie attachante et déchantée.
Intelligent et sensible!
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« C'est à cause de cette voix de robot que je me suis retrouvé ici. Après toute l'histoire avec maman, à Noël, mes « furies » sont revenues et je me suis mis à parler comme un robot vingt-quatre heures sur vingt-quatre […] L'intérêt de parler robot, c'est que cela permet de tout dire sans exprimer la moindre émotion. »



Henry K. Larsen cache un lourd secret. Une terrible tragédie. Il n'arrive pas à en parler, il n'arrive pas à l'exprimer. Même sa voix de robot semble ne pas suffire à cacher sa douleur, son impuissance face à l'absurdité naquit suite à un acte atroce.

Il vit dans un monde de pensée, un monde nostalgique, mais aussi un monde nouveau.

Suite à son déménagement récent, il se retrouve dans une nouvelle école, vierge de toute histoire, de toute suspicion et de tout jugement. Mais tout nouveau a droit à sa dose de bizutage. Et Henry K. Larsen va le vivre de prés, avec la brute du lycée qui le prend dans son collimateur. Heureusement, il rencontre aussi Farley et Alberta, tous deux membres d'un groupe qui joue à mesurer sa culture. Un groupe qui joue dans une petite salle de cours à Question pour un champion de manière détournée. Un petit groupe de geeks qui n'a de cesse de se faire réprimander par les gros costauds du collège.

Pourtant, ensemble ils vont devenir inséparables.

C'est dans un journal intime que Henry nous dévoile son histoire, page après page, ligne après ligne, en réconfortant et en émoustillant en même temps notre curiosité sur son passé si lourd, sur son drame si perturbant.

Ce journal lui vient tout droit de son psy, Cecil, qu'il trouve complètement has been et très mauvais thérapeute. Mais il va suivre son conseil… Malgré lui.

Quelques personnages important e sont glissés dans le roman. Comme les nouveaux voisins du jeune Henry, une nymphomane et un pot-de-colle. Mais tout n'est pas perdu, ils font revenir un côté pinçant-rire au personnage qui ne manque pas de cynisme.

"Papa et moi venions à peine de commencer à décharger nos affaires du camion de déménagement, il y a trois semaines, que Karen sortait déjà de l'immeuble et fondait droit sur nous, en minijupe et débardeur qui montrait bien trop de chair dans la région nichonnesque. Ses chaussures n'étaient, comme aurait dit ma mère, "absolument pas faites pour marcher". Je suppose qu'elle pensait ainsi se donner l'air jeune, mais elle se trompait. Elle devait être aussi vieille que maman."

Ceci est un roman de société. Il concerne chacun de nous de près ou de loin. Ecrit avec une précision à couper le souffle, l'auteur a su s'immiscer dans la peau d'un enfant de douze ans qui a grandit trop vite.

Il sait aussi garder une part de mystère à son personnage. Part de mystère qu'il semble découvrir au fur et à mesure qu'il l'écrit. Au fur et à mesure qu'il l'apprivoise. On évolue avec le personnage, mais aussi avec l'auteur. Avec un style à la fois tranchant, clair et parsemé de rêveries et de fantaisie l'auteur sait nous toucher au plus profond de nous.

Et vous, qu'auriez-vous fait ?

Posez-vous la question, et quand vous vous apercevrez que vous ne pouvez pas y répondre, ouvrez ce livre et chercher des pistes.

On finit en poésie :

"J'aime ton rire de cheval

Ton odeur de naphtaline

Ton oeil gauche qui traîne"
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Durant toute l'histoire, nous suivons l'histoire d'Henry, un jeune garçon attachant et avec qui la vie a été plus que dure.

Ce n'est pas le genre de livre que je lis habituellement, je préfère en général le fantastique, mais celui -ci m'a beaucoup touchée car il est écrit très simplement, dis les choses comme elles le sont et montre bien l'impact de certains événements sur la vie des proches des victimes. C'est un livre qui m'a fait beaucoup réfléchir et que j'ai véritablement apprécié. A conseiller !

Ju
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Henry doit rencontrer un psy après "ça" car il ne va pas bien et parle comme un robot. Un personnage qui reprend pied dans sa vie grâce à une bande de loosers qui deviennent ses amis. Susin Nielsen aborde le thème du harcèlement avec force et tendresse.
Lien : http://liremoijeveuxbien.ove..
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Un récit poignant sur le thème du harcèlement scolaire. Henry, le narrateur, est le frère cadet de la victime, ce qui permet d'explorer les dégâts collatéraux du harcèlement. Il se livre dans un journal intime, à la demande de son psy, ce qu'il ne cesse de rappeler. Au fil des pages, le lecteur découvre le passé douloureux d'Henry. Entre rires et larmes, Henry essaie de se reconstruire après la tragédie dont son frère est à la fois victime et coupable. Même si les ficelles se devinent, le ton est juste, le format "journal intime" happe le lecteur, difficile de lâcher le livre !
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Un livre que j'ai dévoré, c'est suffisamment rare pour le souligner. Après un drame dans sa famille (que je ne spoilerai pas mais qui se devine rapidement), Henry change de ville avec son père, sa mère étant internée en psychiatrie ailleurs. Il est lui même suivi par Cecil, qui lui donne un cahier. Et bien sûr, Henry passe son temps à y parler de tout, de rien, mais surtout peu du drame.

Les ficelles sont un peu voyantes, les personnages un peu clichés, on sent la pas trop happy end mais un peu quand même, et pourtant, tout ça s'assemble bien.

Et surtout, on voit ici le pouvoir libérateur de l'écriture, thème qui m'est cher, puisque finalement, nous lisons un journal intime ou s'expose le cheminement de la guérison. Encore et toujours écrire ses maux...
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Le psy d'Henri lui a conseillé de rédiger un journal pour évacuer ses mots, ses maux. le jeune homme cache bien des secrets sous sa jovialité et son air extraverti. Peu à peu, sa personnalité se découvre ; son entourage se dévoile ; sa nouvelle vie se dessine… Et parfois aussi, Henri laisse entrevoir son passé, celui qui l'a amené chez le psy.

Susie Nielsen est une auteure à découvrir sans l'ombre d'un doute. Je ne connaissais pas son écriture avant la lecture de ce roman mais la présentation qu'elle en faisait m'avait convaincu de le lire.

Je suis restée bouche bée devant son talent à manier les mots, à exprimer les émotions, à parler d'événements dramatiques tout en utilisant l'humour comme démineur. Les personnages qu'elle peint ont leurs forces et leurs faiblesses, leurs doutes et leurs certitudes. Ils nous ressemblent et permettent une implication rapide (malgré le fait que le récit se déroule au Canada et que certaines références, telles le catch, ne nous soient pas familières).

Vous l'aurez compris ce roman m'a vraiment conquise mais je ne veux pas trop en dire pour ne pas vous en gâcher la découverte.
Lien : http://boumabib.fr/2014/01/1..
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Une de mes collègues m'a conseillé ce roman…j'avais essayé quelques mois auparavant " Dear George Clooney" du même auteure et je n'avais pas trop aimé. Mais avec les conseils de ma collègue, je me suis laissée tenter et je ne l'ai pas regretté du tout.


Par contre, j'ai eu énormément de mal à faire la critique. Je n'arrivais pas à mettre par écrit réellement ce que je pensais de cet ouvrage. Pourtant, il est vraiment très très bien.


Je trouve déjà que la couverture est assez étrange et pourtant attirante. Ces couleurs pétardes, très vives, donnent envie de le prendre en main et de l'observer.


Je ne m'attendais pas à aimer ce roman à ce point. C'est bien simple, je ne voulais pas qu'il termine. L'écriture est agréable, rédigé sous forme de journal intime. On suit les pensées et le quotidien d'Henry sur un an.


J'ai assez rapidement deviné ce que c'était que "ça". D'ailleurs, on le sait au premier tiers du roman.


Henry est un enfant absolument adorable. Il se débat comme il peut avec la situation, essaye de faire face, de continuer. Mais sans sa mère, sans amis, avec la culpabilité qui le ronge, ce n'est pas simple.


Dans sa nouvelle école, il se retrouve du côté des "losers". En gros, des enfants un peu différents, qui n'entrent pas dans le bloc "populaire-beau-gosse-avec-plein-d'amis". Si au début, il ne veut pas être associé à ce groupe-là, il se laisse peu à peu séduire et finit même par trouver des amis.


[Attention, je dévoile des éléments de l'intrigue]

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Un roman assez dur, d'un thème assez tabou, mais d'une réalité qui existe et qu'on ne prend pas assez au sérieux. Ce livre a le mérite d'en parler simplement, avec réalisme. C'est vraiment un très très bon roman que je ne peux que conseiller. Par contre, pas avant 14/15 ans.
Lien : http://writeifyouplease.word..
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