Les optimistes meurent en premier a été écrit par Susin Nieslen, sorti en 2017. Ce roman est son dernier succès littéraire.
Pétula, 16ans, phobique et pessimiste.
Suite à un drame familial qui la marquera, elle, tout comme ses parents, à tout jamais, elle a développé des phobies et des névroses qui rendent hésitant chaque pas qu'elle pose l'un devant l'autre.
Hors de question de toucher la barre centrale du bus, de mettre ses écouteurs dans la rue ou de passer trop près d'une zone de chantier : plus elle se tient à distance des lieux à risque d'accidents, mieux elle se porte.
Son cercle social est, au final, constitué des adolescents d'un cours d'art thérapie qu'elle est obligée de suivre. Ils traînent eux-mêmes leur propre valise à problèmes : rejet de l'homosexualité par les parents, dépression, violence.
Le quotidien de Pétula va être perturbé par l'arrivée de Jacob "l'homme bionique" avec son bras mécanique.
L'auteure introduit beaucoup de culpabilité dans son roman.
Elle aborde ce sentiment sans filtre, montrant le désordre psychologique sur Pétula et les problèmes que cela crée avec les autres.
Les optimistes meurent en premier est un roman sur l'acceptation des sorts tragiques, il nous apprend à survivre, même après avoir vécu le pire.
L'auteure a conscience que, aujourd'hui, il est bien compliqué de vivre sans une petite boule au ventre. Ce livre a finalement quelque chose de thérapeutique en plus de psychologique, avec tous les personnages plus ou moins ravagés, plus ou moins disposés à aller mieux, ou apprendre à guérir ses propres blessures.
C'est pourquoi j'ai beaucoup aimé ce livre.