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Un roman court qui met en miroir la vie d'Ingrid Joncker, poétesse sud-africaine, et la passion que porte Mandela à ses mots.
Ingrid était poétesse, afrikaner, engagée pour les droits des Noirs, amante, fille de censeur, mère. Elle était ardente et comme souvent, la vie ne fait pas de cadeau à ce type de profil...
Ses mots résonnent en Nelson Mandela et lui permettent de créer un pont entre Noirs et Afrikaner et de réaliser son rêve d'unité sud-africaine.

Je n'ai pas réussi à effacer la distance entre les mots et moi ; je n'ai pas été spécialement touchée par ce texte. Je n'ai réussi à m'identifier ni à Ingrid, ni à Mandela.
Néanmoins, si vous êtes sensible à la poésie, ce roman vous parlera sans doute plus qu'à moi !
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La poésie ça m'aide à vivre, à habiter le temps. C'est le visage de cette femme sur la couverture du livre qui m'a troublé. Quelqu'un à la bibliothèque l'a posé sur une table, en rayon, je serais passée à côté de ce bel ouvrage. C'est la force de ce livre que de nous faire entrevoir la poétesse et la femme libre. Ingrid JONKER dont j'ai hâte de lire l'oeuvre et découvrir la vie. La poésie d'Ingrid est accompagnée par la belle écriture de Nimrod.
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Emprunté par hasard à la bibliothèque, ce roman n'a pas été, pour moi, convaincant. Si l'histoire d'Ingrid Jonker, poétesse originaire de l'Afrique du Sud, m'a beaucoup intéressé, si son influence sur Nelson Mandela a attisé ma curiosité, ce récit qui leur ait consacré n'a pas satisfait mon intérêt. Il est beaucoup trop court, beaucoup trop économe pour y répondre, en effet. A titre personnelle, j'aurais aimé en savoir davantage sur la poète, sur sa vie, son parcours, ses difficultés. Elle semble si forte et si fragile à la fois qu'il y a matière à exploiter, à dire, à raconter. Alors certes l'auteur a réussi à ouvrir la porte de la curiosité mais une fois franchie, la pudeur de l'auteure nous abandonne à la frustration. J'y étais en tout cas. Dommage pour moi.
Lien : http://kanimezin.unblog.fr/2..
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Un grand merci à Babelio et aux Editions Bruno Doucey qui m'ont permis de découvrir ce court livre.
Ce livre a été édité dans le cadre d'une série d'autres textes similaires : un auteur raconte la vie d'un(e) poète. Ici Nimrod, l'auteur, m'a fait découvrir une poète sud africaine, Ingrid Jonker.

Ce livre est un peu une double biographie : celle de la poète et celle de Nelson Mandela, qui appréciait cette poète et qui a récité l'un de ses textes devant les députés (blancs) sud africains. Ce poème a été écrit suite à la mort d'un bébé Noir tué par les forces spéciales (blanches).

Les deux histoires (celle d'Ingrid Jonker et de Nelson Mandela) se croisent régulièrement. J'ai moins apprécié la partie "Mandela", mais elle permet de recadrer la situation particulière propre à l'Afrique du Sud de l'époque.
J'ai nettement préféré les chapitres consacrés à Ingrid Jonker, personnage fragile, blanche qui défend les Noirs au sein de l'apartheid, poète dont le père est le censeur officiel du régime, partagée entre ses amants et ses envies de maternité, fragile au point de choisir le suicide.
Au fond je regrette sans doute un peu que cette partie n'ait pas été davantage étoffée car j'ai vraiment apprécié cette femme. J'aurais aimé en savoir plus, la ressentir davantage. Là j'ai l'impression de n'avoir fait que l'effleurer.

Mais globalement j'ai apprécié ce texte et le concept de l'éditeur. J'avoue que la liste des autres documents édités me tente bien...
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Intéressant et très tragique
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Derrière son titre "fout-moi la grosse patate", le livre "l'enfant n'est pas mort" de Nimrod aborde une page sensible de l'histoire contemporaine, celle de l'apartheid en Afrique du Sud. Il raconte tout en délicatesse la vie de la poétesse Ingrid Jonker, fille de l'un des dignitaires de ce pays où le racisme était alors inscrit dans les lois. Suite à la mort d'un bébé noir lors d'une manifestation, celle-ci osa défier ses pairs en rédigeant un poème (qui donne d'ailleurs son titre au roman), lequel sera bien des années plus tard lu par Nelson Mandela le jour de son investiture. Les 2 histoires s'entremêlent d'ailleurs tout au long de ce court roman, l'une se finissant plus tragiquement que l'autre...
J'ai en tout cas bien aimé, même si je dois de plus en plus faire face à cette évidence : je suis insensible à la poésie. Mais pas à l'injustice, donc banco. En tout cas un grand merci aux éditions "Bruno Doucey" pour cette belle découverte, qui fait d'ailleurs partie d'une collection où le destin d'un poète croise la grande histoire.
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Revenons à Nimrod. J'ai lu le travail qu'il a produit sur Césaire dans une collection très précise. Et dans un échange avec lui, il m'avait expliqué que ce traitement lui avait été proposé. le cheminement du lecteur que je suis procède par dissociation. Et j'ai rangé L'enfant n'est pas mort dans la catégorie « des commandes ». Peut-être en est-ce une ? Ce qui signifie dans mon inconscient « Texte secondaire de Nimrod, lecture facultative ». le fait particulièrement incongru est qu'à ce jour, je ne sais même pas si c'est une commande, mais ce texte est très loin d'être une oeuvre secondaire… Comme vous le voyez, je traite mes préjugés en ligne.

Hommage à une poétesse sud-africaine Ingrid Jonker

Lors de sa première allocution au parlement sud-africain, après sa libération suite à 27 ans de geôle pour activisme politique, Nelson Mandela déclame devant une assistance médusée des vers de la grande poétesse sud-africaine Ingrid Jonker. Une fabuleuse poésie où Jonker relate une scène terrible, celle de l'assassinat d'un bébé noir dans les bras de sa mère à un check-point, par la police de Cap Town. En 1960. En plein apartheid. Les mots sont forts. La prise de parole lucide et risquée. Elle est afrikaner. L'assemblée à laquelle s'adresse Mandela est principalement composée d'afrikaners. Les mots ont contribué à fortifier – selon Nimrod – Mandela - du temps de son incarcération dans la prise de conscience réelle et complexe qu'ils impliquent.
Lien : http://gangoueus.blogspot.fr..
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"L'enfant n'est pas mort" fait parti de la collection "sur le fil", une collection dans laquelle le destin d'un poète rencontre la grande Histoire. Ici le poète est une poétesse, Ingrid Jonker et L Histoire est celle de l'apartheid en Afrique du Sud. le 1er avril 1960 un enfant noir est tué par la police dans un ghetto d'Afrique du Sud, Ingrid Jonker écrit un poème pour dénoncer ce drame et ce régime. Un régime dont son père est l'un des plus importants dirigeants. Ce poème sera lu par Mandela en mai 1984 quand il se présentera devant les députés avant son investiture. Dans ce court volume (moins de 150 pages), Nimrod alterne entre les figures de Mandela et d'Ingrid Jonker et c'est la faiblesse de ce livre car celui ci une fois achevé on a l'impression de n'avoir que survolé l'existence de cette poétesse et de ne pas avoir compris toute la complexité du personnage. La très belle écriture de Nimrod nous permet de passer un très bon moment avec ces deux figures de la lutte anti ségrégationniste et ce livre nous donne envie de nous plonger plus avant dans la découverte de la vie et l'oeuvre d'Ingrid Jonker.

Un grand merci à Babelio et aux éditions Bruno Doucey pour m'avoir permis de participer a cette masse critique.
Lien : http://desgoutsetdeslivres.o..
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