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3,57

sur 117 notes
Susan, qui vient d'avoir 18 ans, décide de se rendre à Londres à la recherche de son père. Mais c'est un tout autre monde qu'elle va découvrir auprès de Merlin, un libraire de Londres dont la fonction principale est de combattre les créatures obscures. Contrairement à ma partenaire de LC, j'ai apprécié ma lecture. Au côté de Susan, j'ai découvert le Londres caché, celui des anciennes puissances, des créatures mystérieuses et mythiques comme le Fenrir. de la mythologie nordique, orientale, de la magie, on est emporté dans un tourbillon surnaturel. C'est d'ailleurs aussi ce qui m'a gênée : ce catalogue de créatures ! Elles apparaissent les unes après les autres, toutes à la poursuite de Susan. L'intrigue va très vite, trop vite peut-être. Mais j'ai apprécié les références aux livres, à la mythologie et surtout les deux personnages que sont les jumeaux Merlin et Viviane. L'écriture est fluide et j'ai été happée par l'histoire !
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Je suis la première désappointée à l'idée d'abandonner cette lecture. Je me faisais une joie de découvrir ce récit. Des libraires gauchers qui traquent des créatures paranormales : tout un programme. Sauf que voilà, j'ai trouvé le style très hermétique. Si hermétique que je ne suis pas arrivée à rentrer dans l'histoire, ni à m'attacher aux personnages. Je trouvais que ça manquait d'explications, d'approfondissements, de liens... C'est simple, j'ai lu la moitié, je suis arrivée à un moment crucial et je me rends compte que ce qu'il peut arriver à nos protagonistes m'indiffère complètement. Quant à leurs relations je les trouve si rapides que ça donne un parfum de superficialité.
Le fait de le faire en LC jusque là a été ma motivation pour en lire plus mais décidément c'est une lecture qui m'ennuie. Je préfère m'arrêter là. Je suis sûre que ce livre trouvera son public. Je n'en fais juste pas partie.
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Garth Nix est l'auteur de la géniale trilogie Abhorsen, hélas méconnue en France, mais qui est pour moi, une de mes sagas jeunesse préférées.
Aussi c'est avec joie et impatience que j'ai ouvert ce livre. Hélas j'ai vite trouvé que c'était mal écrit (ou traduit ?) (c'est la première fois que je lis l'auteur en français), des répétitions, des lourdeurs, et surtout un récit très linéaire.

On croirait lire un roman pour jeunes enfants. Ça kaboum de partout, mauvais sorts et creatures et ça court tout le long pour y échapper. Sauf que non, ce n'est pas à destination des plus jeunes. Et moi, tout le long, plus ça kaboumait à l'envi, plus je m'ennuyais et traînais pour continuer ma lecture.

Pourtant l'idée des libraires étaient chouette et en début de livre j'ai cru que romans classiques et d'imaginaire allaient se mêler à l'histoire, tout semblait converger vers une histoire pour les amoureux des objets de papier. Sauf que non. le monde des manuscrits n'est que prétexte et tous les libraires auraient pu préférer pêcher ou bosser dans la mode pattes d'eph', ça n'aurait pas changé l'histoire. Dommage. Ils faisaient le gros titre.
Et donc.
Lisez Garth Nix.
Mais pas ce livre là.
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J'avais eu des échos positifs et négatifs de ce roman fantasy jeunesse.
Nous sommes en 1983 (peu de mise en contexte si ce n'est l'accoutrement des personnages et l'absence de téléphone portable) à Londres. Une jeune femme de 18 ans à la recherche d'un père inconnu est brutalement mise en contact avec un autre monde qui cohabite avec le vrai monde, rempli de créatures surnaturelles.

Alors points négatifs: tout va trop vite au début et j'ai trouvé que les vraies descriptions des créatures étaient difficiles à se représenter. Il y a beaucoup de choses, beaucoup de détails dans toutes ces créatures: l'auteur a multiplié les références et les mythes sans toujours tout expliquer. Ca donne un univers foisonnant mais parfois trop.
L'amourette est de trop: on y croit pas et elle n'apporte rien.
Les trois personnages principaux n'ont pas de réelle consistance psychologique.
L'univers des libraires manque d'un point de situation claire de ce qu'ils sont et ce qu'ils font.

Bon, ça peut sembler dur. Néanmoins, le roman fonctionne bien. Il y a un bon rythme entre action et repos, émaillé de petits détails de la vie quotidienne. On se prend au jeu de la recherche du père.
Une réelle volonté de mêler réalité et surnaturel, avec des justifications dans la vie réelle. J'ai bien aimé aussi le concept des doyens.

Une bonne lecture même si je ne lirai pas le deuxième tome: je ne suis pas le public visé, je cherchais juste à me faire un avis.
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Gros coup de coeur pour ce roman de fantasy atypique. Garth Nix nous plonge en 1983, à Londres. Susan cherche à retrouver son père qu'elle n'a jamais connu. Elle se pointe chez un certain Oncle Franck mais lorsqu'elle arrive chez lui, il a été réduit en poussière par Merlin. Ce dernier lui montre alors l'autre face de Londres et du monde, de l'Autre côté du Voile, là où des créatures maléfiques en veulent mystérieusement à Susan.

Ce que j'ai aimé c'est d'abord l'atmosphère du roman. Garth Nix nous plonge en 1983: pas de téléphone portable, pas d'internet. Il donne un petit côté vintage à son livre et j'ai adoré!

Il déploie ensuite un univers très riche avec des tas de créatures: loups-garous, gobelins, elfes, zombis mais là encore il leur redonne un petit coup de jeune. Et puis il y a tout cet univers construit autour de la librairie. Imaginez un univers où les libraires ont une identité cachée, un peu comme des agents secrets. Dotés de pouvoir, ils sont les seuls à pouvoir endiguer toutes ces créatures venues des ténèbres. C'est ce que j'ai le plus aimé dans cette intrigue. On y parle aussi bibliothèques, librairies, pouvoir des mots et des livres. Les libraires ont des super pouvoirs. Au-delà de la métaphore du pouvoir de l'imagination, leur main gauche ou droite pourrait bien vous réduire en poussière.

Enfin, sa grande force réside dans ses personnages très loufoques. Merlin est mon coup de coeur. Il est très drôle, décalé. Il a toujours un bouquin dans son sac « au cas où » (je suis sûre que vous vous reconnaissez là!), un dressing XXL où il ose toutes les tenues. Les dialogues sont excellents. On retrouve un certain humour british (bien que l'auteur soit australien) que j'ai particulièrement apprécié. Ce premier tome est un tome introductif et on sent que l'auteur n'a pas déployé tout son potentiel. En tout cas, s'il y a une suite, je fonce!

Qu'attendez-vous? Foncez en librairie pour découvrir ce roman de fantasy détonnant!
Lien : https://carolivre.wordpress...
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Je ne vais pas en parler pendant 40 ans mais déjà le titre était fait pour moi, j'ai tout de suite était attirée par cette parution. Un livre qui aborde le sujet des livres ça me fait toujours beaucoup d'effets. Pas d'inquiétude : on ne fait pas que parler de livre, pas du tout même, mais la notion de libraire fait partie intégrante de l'histoire.

L'histoire est assez classique puisque nous allons suivre Susan qui part en quête de son père qu'elle n'a jamais connu afin d'en savoir plus sur ces origines. Sa quête va prendre un tournant assez surprenant alors qu'elle voit un homme tuer quelqu'un avec une épingle à chapeau. Cet homme n'est autre que Merlin, un libraire. Ces derniers, gauchers, droitiers ou ambidextres, ont des pouvoirs mystérieux.

J'ai trouvé l'univers incroyable et original, le fait de le découvrir en même temps que Susan rend le livre plus léger et pas plein de descriptions sans arrêt. J'avoue que parfois j'étais un peu sceptique par rapport aux réactions de Susan, vous savez elle s'habitue quand même très vite à un univers plein de magie, d'illusions et de personnes malveillantes 😋.
D'ailleurs sur tout l'univers ce sont les illusions que j'ai préféré ! le concept était bien décrit et revient plusieurs fois dans le roman, j'adore.

J'ai beaucoup aimé la fin car elle est particulièrement développée et longue, ce qui semble être la scène finale s'étire sur la longueur pour mon plus grand plaisir de lectrice.

Franchement c'est une lecture très agréable, conseillée pour les jeunes adultes ou ados, et en prime l'objet livre est magnifique !
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À la base c'est un autre livre de l'auteur qui me tentait et puis la magie d'internet m'a suggéré cette histoire-ci. En lisant le résumé, j'ai de suite été intriguée. Je l'ai enfin sorti de ma pal et je ne regrette pas cet achat.
Tout d'abord, quand on parle de librairie ou libraire, je tends l'oreille. Ici Nous suivons Susan, une jeune femme de la campagne qui se rend à Londres afin, de trouver une piste sur son père qu'elle n'a jamais connu. Un jour, elle rencontre Merlin, un jeune homme étrange qui porte un gant à sa main gauche et qui lui explique pourquoi il a dû s'occuper du sort du bienfaiteur de Susan.
J'avoue l'entrée en matière dans le monde des Booksellers aka agents spéciaux du Nouveau Monde donne une impression de déjà-vu pour l'ambiance. J'ai eu l'impression de relire The Mortals Instruments. Cependant, l'histoire et l'intrigue sont complètement distinctes. J'ai adoré la description du quartier général/ boutique de cette organisation qui navigue entre deux mondes pour protéger le Londres/Angleterre légèrement différents de 1983. le système hiérarchique des Booksellers est intéressant et étrangement fait.
Concernant les personnages et l'histoire en elle-même, j'ai été captivé par le dynamisme des événements et j'ai éprouvé de la sympathie pour notre trio : Susan, Merlin et sa soeur Vivien. Ils ne se connaissent que depuis peu, mais une amitié assez forte les lie dès le début.
Pour conclure, ce premier tome est une pépite. J'ai tout aimé du début à la fin. le niveau d'anglais est abordable, il se lit facilement et rapidement. Cela faisait longtemps que je n'avais pas passé un si bon moment de lecture. Et j'ai hâte de la sortie du deuxième tome en fin d'année.
Lien : https://la-bibliotheque-du-l..
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Le début, assez poussif, est trompeur : ce roman a plutôt tendance à foncer à 100 à l'heure et à accumuler les scènes d'action. Trop, même. Et c'est son principal défaut.
Le titre était pourtant prometteur : Les libraires gauchers de Londres (The Left-Handed Booksellers of London). J'avoue que pour une ancienne libraire, pas gauchère, mais ambidextre, le titre avait de quoi plaire !
Et le résumé est aussi assez séduisant : en 1983, Susan vit à la campagne. Elle part étudier l'art, à Londres et tenter de trouver enfin ce père qu'elle n'a jamais connu et dont s amère ne semble garder aucun souvenir (c'est un peu louche, ça, et pas très solide, mais, passons…). Mais, voilà, dès qu'elle commence à poser des questions à un type qui aurait dû être un pseudo « tonton » (possible ex de sa mère), de gros ennuis lui tombent dessus …et magiques ! Heureusement, elle fait la connaissance de Merlin, libraire gaucher et « homme de terrain », qui la tire de ce mauvais pas, puis de sa soeur, Viviane, libraire droitière, chargée des recherches.
Très vite, Susan va comprendre que son père n'est pas ou n'était pas un humain ordinaire et que le monde réel côtoie l'ancien monde peuplé de figures mythiques, pas toujours aimables…
Le rythme est trépidant, trop, je l'ai dit. On aimerait qu'à certains moments, l'auteur nous laisse souffler et fasse des pauses aussi pour ses personnages, prenne le temps de développer son univers. Car le monde ancien est très vite expédié. Et c'est dommage.
De même, si les personnages principaux sont vraiment attractifs (Merlin, Viviane, les libraires de la famille et cette jeune Susan qui ne doute de rien), leurs relations sont basiques (clichés?).
Pas mieux du côté des enjeux. Et c'est plus ennuyeux car, même si on devine assez vite qui est le « grand méchant », on se demande encore à la fin pourquoi il a agi ainsi. Tout cela reste assez flou.
Donc, pour résumer, il arrive des tas d'ennuis (assez graves) à nos personnages à une vitesse hallucinante sans qu'on comprenne le pourquoi. le résultat ? un sentiment de frustration en fin de lecture…(suite sur le blog)
Lien : https://imaladybutterfly.wor..
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J'ai lu ce roman en cédant à la pression des réseaux sociaux qui en parlaient en bien. J'ai apprécié ma lecture, mais je ne trouve pas que le livre vaille autant de tapage, d'autant qu'il s'agit d'un tome introductif à une série et qu'il n'est indiqué à aucun moment dessus que c'est le cas. (Ce qui m'a fortement déplu, car j'ai eu l'impression de m'être faite avoir). Certes, l'histoire de ce premier volume possède une fin propre, mais on sent nettement qu'il s'agit d'un tome pour introduire un univers. Et c'est tellement dommage car cela aurait pu être vraiment bien. L'ensemble de l'histoire est une course-poursuite haletante entre Susan, Merlin et Viviane et des méchants, pour empêcher Susan de trouver qui est son père. Donc beaucoup d'action, beaucoup d'échanges de tirs, beaucoup de méchants différents et une fin assez précipitée. En revanche, j'ai aimé de nombreuses choses qui ont rattrapé un peu ces bémols. le fait que l'action se situe dans les années 80 m'a fait sourire car les héros doivent constamment trouver une cabine téléphonique pour appeler le QG quand ils ont des problèmes (vu que le smartphone n'existe pas). Merlin est un personnage farfelu, aux moeurs légères, qui adore changer d'identité et de sexe, et une vraie fashionista. Pour chaque mission, il adore changer de fringues pas forcément adaptées à la situation et trimbale toujours ses flingues dans un sac en poil de Yak, ce qui m'a fait beaucoup sourire
. L'organisation des libraires était intéressante et aurait mérité un approfondissement. Elle m'a rappelé le roman de Daniel O'Malley, The Rook - Au service Surnaturel de sa majesté pour le côté surnaturel et WTF de la hiérarchie et son parfum de trahison. On retrouve l'humour britannique se traduit dans la définition des QG des libraires : la Nouvelle Librairie où on vend les vieux livres, et l'Ancienne Librairie où l'on vend les récents. le passage mentionnant les taxis m'a fait hurler de rire : les libraires possèdent leurs propres taxis et évitent d'utiliser le métro pour éviter de réveiller des entités... J'ai apprécié la description de l'intérieur des librairies et du fonctionnement de cette communauté particulière : des droitiers analystes et chercheurs, des gauchers chargés de la sécurité, une mission centrée sur la pacification entre humains et entités légendaires sur Londres et ailleurs et surtout un conflit hiérarchique entre les jeunes et les vieux sur les méthodes à employer. Comme le personnage de Susan, le lecteur est embarqué au milieu de toute cette organisation malgré lui et doit apprendre vite les codes pour éviter de se faire tuer ou du moins décrypter ce qu'il se passe. J'ai surtout eu l'impression que le livre avait du succès parce que des personnages étaient des libraires particuliers et que cela plaît aux amoureux du papier. Si cela avait été un autre métier, la communication aurait moins fonctionné, mais cela n'aurait pas changé grand chose à l'histoire. Pour autant, l'univers est cohérent et un amoureux des livres et de Londres y trouvera son compte avec les nombreuses références littéraires distillées par l'auteur au fil du récit. Il n'est pas dit que je lise le tome 2 à paraître prochainement.
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Déception pour ce livre pour moi. Par rapport au titre j'avais des attentes qui ce sont révélées vaines. Je m'attendais à ce que le fait qu'ils soient libraires soit central mais ils auraient aussi bien pu être plombier que cela n'aurait rien changé. Dommage.

J'ai trouvé que les rebondissements se succédaient trop vite sans trop d'explications sur l'univers pour bien comprendre les tenants et aboutissants, par contre j'ai trouvé que les réponses aux questions de Susan, le personnage principal, se posaient étaient amené trop facilement. Je ne suis pas du tout attaché à Susan qui était cantonnée au rôle de "demoiselle en détresse". Je l'ai trouvé très passive et complètement ignorée par les libraires. L'attirance entre Susan et Merlin est très mal amenée et je ne faisais que lever les yeux au ciel.

Un point positif pour l'inclusivité par rapport au personnage de Merlin.

Quelques coquilles et j'ai trouvé que la traduction laissait parfois à désirer.
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