Les sept clefs du pouvoir, Tome 4 : Jeudi meurtrier

Après l'orreur de Mercredi, voici jusqu'à maintenant le meilleur volume de la série! On plonge dans l'univers de la guerre. Est - ce une impression où les prologues sont de plus compréhensibles ? Enfin j'ai compris l'histoire! Arthur affirme son autorité, tandis que Dame Prima et sa froideur nous exaspère. Plus elle prend de clés et de pouvoir dans le Palais, plus elle est insupportable.
La bonne idée de ce livre est d'alterner les chapitres avec Arthur avec des chapitres consacrés à Lilas, personnage assez sympa et utile. On la voit plus que Suzy et c'est un peu dommage .
Ce livre est efficace et on est entraîné dans ce monde, en immersion totale. Une vraie joie!!
l'idée du Joueur de flûte est toujours une bonne idée.
la quatrième clé est, énervente on ne l'aime pas.
Arthur s'affirme et prend de l'autorité , mais il paraît un peu perdu, surtout avec cette guerre qui pose beaucoup de questions sur le Palais. Que ce passe -t-il autour de samedi? Des interrogations qui nous poussent à lire la suite, sans compter qu'on espère que la suite sera à la hauteur de ce livre là!!

Après l'atmosphère maritime, on entre cette fois dans le thème militaire. Cette fois, Arthur n'a même pas le temps de faire une escale dans son monde avant d'être de nouveau embringué dans la quête des Clefs et des clauses du Testament. Comme pour Mercredi, et contrairement à Lundi et Mardi, je me suis sentie moins perdue dans cet univers très complexe et quelque peu farfelu que nous a construit Garth Nix. L'organisation de l'histoire se confirme et se poursuit et Arthur continue de prendre du galon et de s'affirmer, malgré lui, comme le digne Héritier de la Grande Architecte.
Seulement, je crois que j'ai enfin compris ce qui manque dans ces livres pour en faire quelque chose de complètement accrocheur, du moins pour des lecteurs qui, comme moi, aiment vivre et ressentir leurs lectures au travers des personnages. Il manque ce petit truc qui fait rire, angoisser, pleurer, rager à l'unisson eux. Cette petite chose qui crée l'empathie, mais que je ne saurais nommer… Tu vois de quoi je parle, hein ? Ben voilà, c'est ça que Garth Nix, malgré tout son talent et son imagination, n'arrive pas à insuffler à son récit. le seul petit bout d'affection que j'ai réussi à ressentir, c'est envers des chevaux en métal…
Ou alors, c'est moi qui suis un peu bizarre ?
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