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3,97

sur 1261 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Je ne vais pas tourner autour du pot, ni y aller avec le dos de ma (petite) cuillère en décidant d'écrire mon douloureux ressenti sur La part des flammes.

C'est assurément le style de Gaëlle Nohant qui a eu raison de moi au fur et à mesure de ma lecture de ce long roman historique inspiré de faits et de personnages (en partie) réels.

Cela faisait des années qu'il m'appelait du haut de ma bibliothèque, mais je craignais que la fréquentation des duchesses, comtesses, marquises.... et j'en passe, me soit insupportable.

L'auteure a malgré tout su les rendre humaines, presque humbles (pour certaines ! ), un peu superficielles pour la majorité d'entre elles - ça c'est certain - et je n'ai tenu la distance que pour savoir ce qu'il adviendrait de la jeune héroïne. Midinette au coeur pur je fus et je resterai.
Les écrivains savent s'y prendre ; je tombe dans leur panneau à chaque coup.
Même si à la fin, cette fois encore, je me suis dit :
- Tout ça pour ça ?

Bref...
Ce qui m'a exaspérée, et usé les cellules neuronales de la lecture et du plaisir, c'est son style alambiqué, ses phrases à rallonge, certains passages longs, sans tonus, des mots pompeux, en veux - tu, en voilà !

Ce style irrégulier, tantôt agréable (plutôt au début) tantôt de classe Préparatoire littéraire à vous faire bailler d'ennui (à partir du milieu du texte)... m'est vite devenu très pénible.
Ou bien est-ce moi qui ne supportais déjà plus l'aristocratie parisienne d'antan ?
Va savoir...
Lien : http://justelire.fr/la-part-..
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Grosse hésitation entre deux et trois étoiles et finalement j'arrête mon choix sur deux car, hélas pour moi, le charme n'a pas opéré avec ce récit basé sur un fait divers tragique du 19e siècle finissant.. Pourtant, je n'ai pas envie d'être trop critique envers l'auteure qui a du style, qui a fait de sérieuses recherches mais n'a pas sur me toucher même si le sort de Constance était préoccupant.
Ma déception s'explique peut-être par trop de scènes macabres, trop de fatuité et de préciosité chez ces aristocrates aux moeurs ridicules.
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La part des flammes, dans le langage des pompiers c'est la part qui ne peut être sauvée des flammes, les victimes humaines donc. Ce livre nous retrace un drame terrible, celui de l'incendie du bazar de la Charité, en mai 1897.
Pendant trois jours, le Tout-Paris se presse rue Jean Goujon, rue qui se trouve actuellement dans le huitième arrondissement de Paris.
Des comptoirs ont été installés par ces dames de la haute aristocratie, notamment la très charismatique duchesse d'Alençon, née Sophie de Bavière qui n'est autre que la soeur de la célébrissime Sissi, impératrice d'Autriche.
Sophie a été fiancée dans sa jeunesse au futur roi Louis II de Bavière, et s'est ensuite mariée avec le duc d'Alençon qui est l'un des petits-fils du roi Louis-Philippe.
La duchesse s'est entourée de deux dames aristocrates pour l'assister. Violaine de Raezal et Constance d'Estingel. La première a une réputation un peu sulfureuse, et l'on apprend la raison à la fin du récit, quant à la deuxième, elle vient de rompre ses fiançailles sans donner de raison acceptable par son milieu.
Ce récit historique est de grande qualité. Il nous plonge dans le Paris de la fin du XIX ème siècle, une époque particulièrement difficile et cruelle pour les femmes et les classes populaires. Les conditions de vie sont évoquées de manière poignante. Ce combat humanitaire s'accompagnait de risques, infection.. maladies au moment où la tuberculose faisait des ravages dans toute l'Europe. le portrait de la duchesse d'Alençon est très intéressant.
De même le portrait de la médecine de l'époque, une époque pétrie de préjugés, surtout contre les femmes que l'on n'hésitait pas à faire interner, si leur conduite était jugée incompatible avec les exigences de leur milieu social d'origine.
J'ai regretté quelques longueurs et le manque de précisions sur les traitements psychiatriques de l'époque réservés aux femmes que l'on jugeait "hystériques"..
Un livre intéressant donc, qui évoque bien les préjugés et les injustices d'une époque pas si éloignée finalement.
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Oulala, je sens que ma "critique" va détonner au milieu de ce concert de louanges. Je déteste ne pas aimer un livre mais lorsque que l'on décide de mettre sa bibliothèque sur Babelio, la franchise et l'honnêteté sont de mise.
J'avoue avoir acheté La part des flammes suite à la lecture des nombreuses critiques très positives faites sur ce site. Eh bien.. je suis déçue. Si l'époque est très bien décrite et l'étude sociologique assez intéressante je trouve les différents destins qui s'entremêlent assez plats. J'ai été déroutée par l'épilogue que je n'ai pas compris. Tout ça pour ça?

Le style de Gaëlle Nohant est élégant mais parfois pompeux. Quelques jolies descriptions et des passages d'une ironie mordante que j'ai appréciés mais bon…

Déroutée et décue. Rien avoir avec PIerre Lemaitre dont "Les Couleurs de l'Incendie" m'avait enthousiasmé.
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Ouf. Je l'ai fini. En sautant des pages mais l'ennui est resté présent. Et pourtant l'auteure est bien documentée. Mais elle en fait trop. Trop de personnages, trop de sujet : l'incendie, la condition des femmes, la psychiatrie, l'honneur... Trop cela veut dire survolés (l'incendie du bazar est, lui, décrit en detail).
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Lors de sa sortie, ce roman a beaucoup circulé sur les blogs, mais il m'aura fallu du temps avant de me décider à le lire. Et en fait, j'aurais pu m'en passer car cette lecture ne m'a pas passionnée.
S'inspirant du dramatique incendie du bazar de la charité en 1897, l'autrice mêle réalité et imaginaire, personnages historiques et personnages inventés. Elle imagine ainsi le destin de deux jeunes femmes, Constance d'Estingel et Violaine de Raezal et les place au stand tenu par la duchesse d'Alençon, plus jeune soeur de l'impératrice Elisabeth d'Autriche. L'intrigue se situe principalement après le drame, auquel toutes deux survivent, bien que marquées physiquement et psychologiquement.
J'attendais beaucoup de ce roman et je n'ai pas trouvé ce que j'imaginais. Je me suis ennuyée et ne me suis pas passionnée pour le destin des héroïnes, pas plus que je me suis attachée à elles. J'ai trouvé le rythme irrégulier et le style de Gaëlle Nohant trop terne. Bref, ça n'a pas été une lecture que je retiendrais.
Lien : https://tantquilyauradeslivr..
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Fin 19ième les dames de la haute bourgeoisie, et ce qui reste de la noblesse, se doivent de faire la charité. Entre visites aux malades, kermesses, ventes elles se dévouent pour le peuple.
Lors d'une grande vente, événement mondain auquel le tout-Paris se doit d'assister un incendie cause de gros dégâts tant sur le plan humain que matériel.
On reste un peu sur sa faim car l'ensemble est traité de manière superficielle. Toutes ces dames sont pétries de bons sentiments mais l'histoire reste très superficielle.
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