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3,97

sur 1252 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Roman qui se laisse lire.
Je ne connaissais pas cette partie de l'histoire parisienne. L'incendie du Grand Bazar et toutes ses victimes, principalement des femmes.
De ce fait, je me suis donc un peu documentée à ce sujet et c'est ainsi que j'ai appris, entre autres choses, que les mesures de sécurité dans les lieux évènementiels sont peu à peu devenues obligatoires.
L'histoire de ce roman se lit facilement. Je n'ai pourtant pas réussi à me passionner totalement pour ces héroïnes. Peut-être parce qu'on passe d'un personnage à l'autre : Violaine, puis Constance, puis Lazlo, puis Armand... On passe d'un personnage à l'autre et finalement, les 3 personnages principaux ne se rencontrent quasiment jamais ou très peu : Sophie d'Alençon meurt dans l'incendie ; et Violaine et Constance se perdent de vue très vite. Constance et son fiancé Lazlo ne sont jamais ensemble. Et l'amitié qui se crée entre Violaine et l'américaine n'est pour moi pas assez aboutie.
Bref, je suis restée sur ma faim au niveau des relations humaines.
En revanche, ce livre nous donne une assez bonne idée sur ce qu'a pu être la vie parisienne de la bonne société à l'époque.
Je pense cependant que j'oublierai assez vite cette histoire. Dommage, j'ai dû passer à côté de quelque chose !
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Le 4 mai 1897, l'incendie du Bazar de la Charité va bouleverser le destin de trois femmes : Sophie d'Alençon, petite soeur de Sissi, à la générosité sans bornes, Violaine de Raezal, jeune veuve victime d'une très mauvaise réputation au sein de la noble société et Constance d'Estingel, fragile et dévote, qui vient de rompre ses fiançailles …

C'est un roman comme je les aime. Sur fond de vérité historique, il narre un événement tragique et lourd de conséquence que je ne connaissais pas, mêlant personnages fictifs et réels. Une belle fresque sociale au goût de romance, il n'en faut pas plus pour que je sois comblée !

Eh bien ... non ... pas vraiment !

J'attends encore l'étincelle qui aurait permis à ce roman de m'embraser, de m'envelopper de ses flammes, de me consumer d'admiration, quoi !
N'en déplaise à Gérard Collard, célèbre chroniqueur du blog de la Griffe noire, je suis loin de qualifier ce roman de « coup de folie ».
Tout simplement parce que je m'y suis ennuyée...

Gaëlle Nohant navigue sans cesse entre les divers protagonistes et même si cette narration aux points de vue internes et multiples ne me gêne pas d'habitude, ici, elle ne m'a jamais vraiment permis de m'identifier ou d'accrocher avec un des personnages de l'histoire. J'ai tout de même été touchée par Lazlo, le jeune fiancé éconduit, qui n'hésitera pas à épingler la riche et bonne société de cette fin de XIX ème siècle et également par Joseph, le cocher de Sophie d'Alençon, fidèle et valeureux.

Ceci dit, ce livre n'est tout de même pas à jeter. C'est une peinture honnête de la haute société, avec ses petits travers mesquins et ses jolis ronds de jambe. Promis, je ne m'en servirai pas pour attiser le feu dans la cheminée cet hiver...
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Violaine de Raezal, jeune veuve souhaite consacrer une partie de son temps aux oeuvres de charité et rejoint la Duchesse d'Alençon - une des jeunes soeurs de l'impératrice d'Autriche-Hongrie Sissi - et l'une des grandes participantes et animatrices du Bazar de la Charité, un évènement mondain annuel, destiné à venir en aide aux plus démunis. Au stand N° 4, elles seront rejointes par Constance d'Estingel, jeune fille sortie du couvent, qui vient de rompre ses fiançailles. En ce début mai 1897 et au deuxième jour de l'évènement, la foule et toute la crème de l'aristocratie parisienne, est nombreuse au Bazar, d'autant plus qu'une démonstration de cinématographe est organisée comme attraction moderne, attirant autant de curieux. Malheureusement, une erreur d'un des techniciens du cinématographe, craquant une allumette près des émanations d'éther de la lampe, va embraser les toiles ainsi que le velum tendu sur toute la longueur du plafond. L'embrasement est rapide et laissera plus de 130 morts et 200 blessés par brûlures ou par contusions, une partie du toit s'effondrant sur les victimes - principalement des femmes (dames patronnesses) et des enfants. Ce drame va marquer le milieu aristocratique et révéler les facettes les plus noires de la nature humaine : comment expliquer les négligences et le manque de sécurité, l'aide au victimes défaillante, la lâcheté des quelques hommes présents mais ayant fui rapidement, l'organisation de l'évènement dans un tel lieu et les rumeurs de piétinement dont vont être accusés certains survivants.

J'ai beaucoup aimé le sujet du roman de Gaelle Nohant, La part des flammes, je connaissais cet épisode dramatique, qui avait vu entre autre, la mort de la soeur de Sissi et qui avait rofondément marqué l'époque.
Le récit est très bien documenté et l'on en apprend énormément à la fois sur les mentalités de l'époque, les us et coutumes ainsi que sur la Duchesse d'Aleçon en particulier; j'ai trouvé la reconstitution de l'état d'esprit de l'époque extrêmement cohérente, évidemment avec la vision contemporaine, difficile d'imaginer certaines réactions de l'époque - mariage de convention plutôt que d'inclination (c'est à dire par amour), maintien de l'étiquette à tout prix... La psychologie des personnages est bien rendue également mais comme j'ai pu le lire dans d'autres critiques, il m'a manqué un je ne sais quoi pour être complètement transportée par ce roman, peut-être un style que j'ai trouvé quelque fois un peu emphatique et ampoulé ou une narration qui manquait un peu de punch, un peu trop lisse.
La part des flammes est une lecture intéressante, très instructive qui séduira les amoureux des romans historiques, mais attention aux âmes sensibles pour les descriptions très détaillées de l'incendie.
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La part des flammes raconte le dramatique incendie du Bazar de la charité le 4 mai 1897 à Paris , incendie qui a fait plus d'une centaine de morts .
J'avais déjà entendu parler de cet événement tragique et j'en connaissais les grandes lignes , la mort parmi les nombreuses victimes de la duchesse d'Alençon , plus jeune soeur de l'impératrice Elisabeth d'Autriche dite Sissi .
J'ai beaucoup aimé le récit de la vie de la duchesse d'Alençon , j'ai découvert son histoire d'amour si triste , durement réprimée par la société de l'époque où la femme appartenait à son mari , n'avait pas de droits , et puis le chemin particulier que Sophie d'Alençon a emprunté pour survivre , celui du don de soi , du renoncement au bonheur de femme qu'elle va remplacer par la pratique de la charité chrétienne, cette femme va se consacrer aux pauvres de Paris avec la même passion , les mêmes excès que dans sa vie de femme à laquelle elle renonce , elle sera désormais une épouse sans reproche , une amie fidèle mais qui aura besoin de liberté , faire la charité sera sa façon de fuir une existence formatée .
J'ai aimé cette évocation d'une personnalité hors norme , peu douée pour le bonheur comme beaucoup de menbres de cette famille célèbre , il me semble que l'auteur aurait pu creuser un peu plus ce personnage remarquable .
Voilà où je voulais en venir , le livre m'a semblé beaucoup trop romanesque , pas assez fouillé , l'époque est certes différente , hypocrite à souhait ,mais l'auteur reste en superficie des événements .
Je suis restée un peu à l'écart lors des passages qui évoquent le traitement de l'hysterie , pathologie très courante à l'époque où les femmes étaient prisonnières des tabous de l'époque , où le moindre écart était durement puni , les hospitalisations sous contrainte étaient fréquentes .
Donc avis mitigé sur un sujet qui m'a beaucoup intéressé
Un livre que je recommande tout de même pour les amateurs de romans historiques.
Et voilà j'ai terminé mes six livres pour le Prix Horizon , merveilleuse aventure qui se terminera au mois de Mai , je suis enchantée par cette nouvelle expérience riche en amitiés nouvelles , en découvertes littéraires .
Merci à Armel Job !
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J'ai lu avec plaisir ce roman qui a comme point de départ le grand incendie du Bazar de la Charité en 1897, grand évènenent mondain parisien, où beaucoup périrent, les nobles comme leurs domestiques, et une grosse majorité de femmes.
L'auteure décrit d'une façon claire et élégante, mais avec beaucoup de clairvoyance la noblesse parisienne, ses travers et ses incohérences. Comment une marquise dame patronesse croit sa place au paradis garantie en allant visiter "ses pauvres", oubliant au passage que sa caste contribue à maintenir une majorité de personnes dans la misère. Comment la noblesse d'Empire est snobée par la plus ancienne. Ou comment il est légitime de tuer quelqu'un, si c'est pendant un duel. Ce ne sont que quelques exemples, il y en a d'autres dans ce livre.
C'est aussi un sombre portrait de la condition féminine de l'époque, où les femmes restent sous la domination de leur père d'abord, de leur mari ensuite. Qui peuvent les mettre au couvent jeunes filles, ou les faire interner une fois mariées,contre leur gré et pour leur apprendre à vivre, sous prétexte d'hystérie féminine. Quand elles avaient la chance d'en ressortir, elles étaient brisées.
Il y a également une trame romanesque dans ce récit qui pour le coup m'a moins interessée.
Et malgré quelques faiblesses dans le style, j'ai beaucoup aimé l'écriture de Gaëlle Nohant, que j'avais découverte par hasard il y a deux ans avec L'ancre des rêves.

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Epigraphe : C'est si rare maintenant quand une femme a du tempérament, que quand une femme en a , on dit que c'est de l'hystérie.

Jules Barbey d'Aurevilly

Voici un épigraphe qui résume très bien ce roman que je viens de terminer, roman parfait pour une période de fêtes.

Au-delà des faits, l'incendie du Bazar de la Charité à Paris qui fit en Mai 1897  plus d'une centaine de morts, principalement des femmes, ce récit fait le portrait de plusieurs femmes à la forte personnalité. En premier lieu la Duchesse d'Alençon (soeur d'Elizabeth d'Autriche (Sissi)), épouse du duc d'Alençon, appartenant à la famille royale, qui périt réellement dans l'incendie, femme de caractère, de bonté et de justice.

Puis Violaine de Raezal, personnage principal, veuve, qui s'entend difficilement avec les enfants nés du premier mariage de son époux mais qui va trouver en Constance d'Estingel, fille mal-aimée de parents plus préoccupés par leurs vies mondaines et le qu'en dira-t-on, qui après avoir décliné la demande en mariage de Laszlo se réfugiera dans la religion. Ces deux femmes vont se retrouver elles aussi prises au piège des flammes, verront leurs beautés altérées par les brûlures et leur destin remis en cause.

Et puis comme dans tout bon roman, il y a les malfaisants, Pauline de Fontenilles, Armand et Léonce, les beaux-enfants de Violaine, il y a les rumeurs, les traquenards, un duel et puis les "petites gens" Joseph, le cocher de la Duchesse d'Alençon etc.....

J'aime trouver dans un récit des faits réels, surtout quand je ne les connais pas, qui m'amènent à aller vérifier, me documenter et dans le cas présent, je ne connaissais pas du tout les événements relatés, cet incendie particulièrement meurtrier, la mort de ce personnage royal dans les flammes.

Pour le reste c'est un roman de plus de 500 pages, idéal lorsqu'on veut se détendre, suivre les rebondissements qui surgissent dans la vie des différents personnages, ils se croisent, s'aiment, se détestent, se font du mal, se vengent et s'aiment.

C'est surtout un livre sur les femmes et surtout des femmes de caractère, volontaires, modernes, qui assument leur choix, leur vie et leurs pensées. Des femmes très modernes sur un fond d'aristocratie, de bourgeoisie et de convenances.

Première lecture d'un roman de Gaëlle Nohant, écriture fluide, facile, captivante quand on ne cherche qu'à se détendre. Il n'y a pas de réelles surprises (à part celles de faits historiques que je ne connaissais pas bien sûr) mais il faut également des livres de ce genre et l'on passe un bon moment.
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En novembre dernier, j'ai vu avec intérêt la saison 1 du Bazar de la Charité où trois actrices interprétaient superbement l'une Adrienne, une rousse flamboyante dotée un mari cruel et jaloux, et l'autre, Alice, une jeune fille superbe de candeur juvénile qui fiancée à un lâche a le courage de défaire ses liens et sera enfermée par son père dans une clinique psychiatrique, la troisième, Rose, est une dame de compagnie mariée au cocher. Rose se retrouvera défigurée et prendra la place à son insu d'une femme de la haute société consumée dans l'incendie. L'intrigue était passionnante et comme c'était sur le même sujet, j'ai voulu lire le livre de Gaëlle Nohant. Bien sûr connaissant déjà l'histoire, je fus moins conquise par le récit où la description de l'incendie m'a trop fait penser au film. Par contre, j'ai aimé les trois personnages : Violaine de Raezal, Constance d'Estingel et Lazlo de Nérac qui sont superbement mis en scène et donnent du piquant à l'intrigue. Une drôle d'époque que celle où les dames du monde viennent visiter les scrofuleux et les grabataires jusque dans leur mansarde pour leur prodiguer soins et consolation dans l'extrême misère où ils se trouvent. Evidemment chaque époque a ses particularités mais je n'aurais pas aimé y vivre. N'ayant pas la chance d'être bien née, j'aurais côtoyé ces miséreux et sans doute partagé leur lot d'infortune. le 20ème siècle a amené une aisance et un confort beaucoup plus partagés, une fois les deux guerres mondiales passées bien sûr. Il est bon de lire ces livres pour ne pas nous apitoyer sur notre sort. La condition féminine a aussi bien évolué et je pense qu'un père actuel n'enverrait plus sa jeune fille rebelle en HP. A vérifier, ce n'est que simple supposition. Après avoir lu le Bal des Folles de Victoria Mas et celui-ci, je suis consternée de voir le peu de cas qu'un père ou qu'un mari de la bonne société fait d'une femme hors normes. En y réfléchissant un peu, il est vrai qu'une femme tombe souvent sous les coups d'un mari violent ! Alors qu'est-ce qui est le mieux, l'internement psychiatrique ou la mort ? Tout cela pour dire que ce livre n'est pas très optimiste mais très bien écrit.
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L'histoire se déroule en 1898. Elle relate la tragédie du bazar de la charité, événement que je ne connaissais pas. le roman a eu le mérite de m'apprendre ce que fut l'incendie du Bazar de la charité et même ce qu'était le Bazar de la charité mais pas plus. J'ai trouvé que dans ce roman historique il y avait plus de romance que d'histoire. Cependant l'écriture est agréable et le livre se lit facilement.
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Tout au long de la lecture, j'ai eu l'impression tenace d'un retour en arrière, lorsque je me plongeais avec délice dans les romans-feuilletons de ma grand-mère (La porteuse de pain de Xavier de Montépin et la trilogie de Patira de Raoul de Navery, entre autres). Sauf que La part des flammes a été publié en 2015 et non au milieu du XIXe siècle. Gaëlle Nohant a repris avec brio le style de l'époque pour raconter son histoire teintée de bons sentiments d'une jeune fille de la noblesse dont les parents, frivoles et inconséquents, rêvent de marier à tout prix. C'est sur fond d'un terrible événement survenu en mai 1897 en plein coeur de Paris (l'incendie du Bazar de la charité) qu'évoluent ses personnages de noble extraction. Cet incendie dévastateur, déjà présent de façon fugace dans le roman de Patrick Grainville, Falaise des fous, est ici amplement décrit dans toutes ses horreurs.
L'écriture magnifique de Gaëlle Nohant ne peut cependant faire oublier que son roman s'inscrit dans un genre de littérature quelque peu surannée.
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Ce roman a tellement été encensé que je l'avais mis de côté, réservé pour un moment de détente où j'aurai pu m'y consacrer entièrement et le déguster tranquillement. Je le referme mi-figue mi-raisin. C'est certes un roman très plaisant, les personnages sont attachants, l'intrigue intéressante et l'écriture agréable mais je n'ai pas été transportée comme les critiques me l'avaient laissé espérer.
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