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Un livre extrêmement surprenant… Ce livre a rejoint ma PAL sur un coup de tête, uniquement car la couverture me plaisait. Je ne savais pas à quoi m'attendre mais en tout cas je ne m'attendais pas à cela !

Rouge, c'est une réécriture cruelle, sombre voire un brin gothique du célèbre conte que nous connaissons tous, le petit chaperon rouge. Au fil des pages, on se surprend à se dire à soi-même « mais ça c'est un clin d'oeil au chaperon rouge ! », c'est vraiment très malin de la part de Pascaline Nolot… En effet, l'auteure mène le lecteur par le bout du nez en lui donnant de faux indices, en le mettant sur des fausses pistes faisant allusion au célèbre conte, mais ici l'histoire est bien plus glauque et bien plus tordue !

Pour un roman jeunesse, c'est extrêmement sombre et je pense que ce n'est pas à mettre entre toutes les mains. Il faut avoir les tripes bien accrochées par moment ! Mais l'histoire est vraiment très bien ficelée et sans faille. On y parle d'amitié – sincère et profonde – qui passe outre la différence et le regard réprobateur des autres, de lâcheté et surtout d'abus de confiance/trahison…

Outre l'histoire qui fait un peu flipper et qui joue un peu avec le palpitant du lecteur, j'ai particulièrement aimé le style de l'auteure. Pascaline Nolot utilise avec brio un vocabulaire un peu daté donnant plus de profondeur à son histoire, elle parle de la sylve plutôt que de la forêt ou bien encore de la vénusté au lieu de la beauté. J'ai trouvé que l'emploi de ce type de vocabulaire donnait encore plus de noirceur au récit et plongeait totalement le lecteur dans cette histoire un brin magique et totalement déroutante !

Une histoire qui parle de sujets très actuels tels que le consentement, le viol et également le harcèlement. C'est à la fois fort et délicat, c'est une très belle découverte mais qui est bien plus sombre que le conte que l'on connait…

Aller, un peu de courage, jeunes filles, allez donc porter ce panier de victuailles à la grand-mère…
Lien : https://ogrimoire.com/2021/0..
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Dans ce petit village de Malombre, sur le mont Gris, les jours se suivent et se ressemblent, surtout pour la petite Rouge.

Marquée au visage d"une marque.... rouge, voilà ce qui décida Gauvain, son "père", à lui offrir ce prénom avant de tout simplement la renier et l'abandonner.

Les croyances du village étant ce qu'elles sont, cette marque, le fait que sa mère avait complètement perdu la raison depuis quelques mois, et surtout qu'elle avait jusque là été incapable de porter la vie.... cela ne faisait plus aucun doute, elle avait bel et bien pactisé avec le diable, et lui avait offert son ventre pour enfanter sa progéniture !!!

Une journée comme toute les autres donc pour Rouge... à subir insultes et jets de tout genre de la part de tout le village, avant d'avoir enfin son petit moment de repos en allant dormir à l'écurie, entre les chevaux, sur la paille et le crottin.

Mais dans cette pénombre constante, deux rayons de soleil, le père François, toujours bien prévenant et protecteur avec elle, et Liénor, son seul ami.

Mais bientôt, viendra le temps des questions, des réponses, ce qui engendrera son lot de révélations, surprises ou tout simplement, autres abominations !!

Ce livre m'a pris aux tripes dès les premières pages.
Mon nouveau statut de "Papa" n'a sûrement pas aidé car de suite j'ai pris fait et cause pour la petite Rouge.

J'aurai bien aimé fermer les yeux,et me retrouver près d'elle, pour la défendre, ou tout simplement la prendre dans mes bras.

Cet univers m'a profondément parlé, naviguant subtilement entre divers contes aussi variés que Cendrillon, les Misérables (si on peut le qualifier de conte), le Comte de Monte Christo, ou la bête de Gévaudan et je dois encore en oublier l'un ou l'autre.

Bref, ce livre m'a touché, et je l'ai tellement apprécié que sur le podium 2020, c'est certain, il ne reste, malheureusement, plus que 2 places disponibles.
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Alors avec Rouge je dois dire que je suis restée très enjouée et n'avais pas envie de quitter ce joli conte retravaillé tiré de l'histoire du petit chaperon rouge.
Rouge, le titre du roman est vraiment très bien choisi. Même s'il s'agit là d'un conte il n'en reste pas moins que cette Rouge est plutôt sombre.
Rejetée dès sa naissance par son père et par les habitants de Malombre la vie de Rouge s'en voit bouleversée et difficile d'entrer dans un monde en proie aux malédictions et autres croyances. Elle est née avec une partie du visage couleur de sang. Personne ne souhaite la toucher ni même lui adresser la parole.
Bref, je ne souhaite pas en dévoiler plus mais avec ce roman nous voici plongés dans le bizarre.
Pascaline a su vraiment au travers son récit me garder dans l'histoire. Sans aucune concession, les mots s'accordent et nous emportent dans ce conte revisité magnifiquement bien mené.
Un roman donc que je vous recommande.
Lien : http://radiodeclic.fr/shows/..
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L'héroïne éponyme – Rouge, donc – n'est pas comme les autres. Elle est “différente”. Avec des guillemets à l'écrit ou en baissant la voix à l'oral, comme si la chose était contagieuse. Parce qu'elle n'est pas comme les autres et le porte sur la figure, Rouge va en prendre plein sa tronche défigurée par une tache de vin XXL en mode tout le cubi y est passé. Une histoire de délit de sale gueule que connaissent bien les personnes handicapées et les victimes de racisme. L'enfer quotidien d'être autre, le regard condescendant sur le handicap, le mépris, les insultes, les silences gênés ou hautains, le rejet, le rôle de bouc-émissaire, les violences physiques, verbales et psychologiques, tout ce que vit Rouge à Malombre. Tout ce que je vis depuis quarante ans. Disons que d'après mon vécu du sujet, Pascaline Nolot a très bien rendu le calvaire de son héroïne, sa solitude, l'impossible communication avec ceux qui l'ont condamnée d'avance sans même lui laisser une chance, ses vains espoirs que peut-être les choses s'arrangeraient avec le temps, la haine des meneurs, la lâcheté des suiveurs, l'inhumanité de ces mal-nommés bien-pensants qui ne réfléchissent pas une seconde à la monstruosité de leurs actes.


Parmi les figures du village présentées dans la première partie du roman, j'ai beaucoup apprécié le père François et le traitement ambivalent de la religion. le curé du village se retrouve coincé face à un discours religieux, qui partait d'un bon sentiment pour garder les ouailles dans le droit chemin et les mener au salut en les éloignant des oeuvres sataniques, mais qui dans la pratique tourne à la haine aveugle de tout ce qui est soupçonné du moindre vague lien avec le diable (encore un rouge), sans chercher plus loin que “c'est louche, au bûcher”. Sa miséricorde ne pèse pas bien lourd face au fanatisme des âmes dont il a la charge, plus royalistes que le roi, plus inquisitrices que Torquemada qui a pourtant placé la barre très haut en matière de fantaisies pyrotechniques.
Excellent choix d'écriture que d'avoir fait de l'homme d'église le moins fanatique de la bande, rattrapé et dépassé par le propos de sa propre religion, pauvre diable (sic) qui se démène comme il peut pour canaliser la folie et l'intolérance du village, avec en prime la culpabilité d'en être pour partie responsable.
Plutôt qu'une charge bourrine anticléricale et antireligieuse, le texte est écrit avec finesse, le propos de Nolot dépassant le strict cadre religieux pour dénoncer tous les discours porteurs de haine. La haine de l'autre est un marronnier du discours politique, qui joue moins sur l'intelligence des programmes que sur l'affect du quidam. C'est tout le sujet de l'essai de William S. Allen, Une petite ville nazie, sur la montée du nazisme dans un patelin oridinaire peuplé de gens ordinaires.


Ce roman contient une sacrée dose d'intelligence et offre une mine de réflexion… pour peu qu'on fasse l'effort de réfléchir, ce qui est loin d'être acquis… Si la lecture était capable d'ouvrir l'esprit, depuis le temps qu'elle existe, ça se saurait…
Rouge ne se contente pas d'être une réécriture du petit chaperon de la même couleur. Ouais, parce que pour ceux qui aurait loupé le coche, quand ton héroïne s'appelle Rouge et qu'elle se retrouve parachutée au milieu des loups, avec un panier d'offrandes pour une mystérieuse Grand-Mère planquée au fond des bois, c'est signé. Réécriture, réappropriation, refonte intégrale même, avec beaucoup d'autres références par-dessus. Tu sens que Nolot ne s'est pas juste dit “tiens, je vais reprendre le truc en changeant deux ou trois détails et ça fera une jolie histoire anodine”. Ce genre de démarche – écrire sur rien – n'aurait aucune espèce d'intérêt. Rien n'est anodin dans ce livre qui propose un travail magistral sur ce qui est au coeur de l'écriture : la thématique.
Rouge transcende son texte, au-delà de la narration, de l'histoire. Tu peux le lire en une soirée… et passer à côté de l'essentiel. Je lis vite, il m'a fallu deux semaines. Chaque chapitre, chaque paragraphe même, me renvoyait à quelque chose, me faisait rebondir dans mes pensées “comme une boule de flipper qui roule”. Un peu comme cette chronique qui n'en est pas une et tient plutôt de la somme de réflexions comme ça, en passant.
Le propos va bien au-delà de la première grille de lecture du conte et de la deuxième aussi. Rouge, c'est l'histoire du petit chaperon bien connu. C'est le thème des violences envers les femmes et de leur relégation au second plan. Ainsi, à Valombre, l'accès à l'école paroissiale du père François est réservé aux garçons, l'éjection de Rouge hors du village est liée à ses premières règles, il est question de viol, donc dire que la thématique féminine est évidente en est une aussi d'évidence. À un niveau plus global, des thèmes comme l'altérité, la violence et le rejet dépassent la notion de genre. Je me suis senti Rouge à la lecture. Ce bouquin a une portée universelle – le contraire serait dommage vu le sujet – et une bien plus grande profondeur qu'un simple “les apparences sont parfois trompeuses, les monstres ne sont pas toujours ceux que l'on croit”.


Alors attention, les âmes sensibles, si la plume de Pascaline Nolot est agréable à la lecture par ses tournures, son vocabulaire et une certaine poésie baudelairienne dans la forme, le récit est dur et violent. Comme les versions originelles des contes.
Quand on parle de contes de fées, beaucoup pensent Clochette, gentils elfes, licornes pétant des arc-en-ciel. Je vous explique : une licorne, en vrai, ça bouffe de la chair humaine et les elfes enlèvent des bébés pour leur faire subir des trucs pas racontables (l'ancêtre des récits d'enlèvements extraterrestres et du fantasme de la sonde anale du troisième type). Les premières versions des contes, avant d'être passées à la moulinette Disney, valent les mythes grecs : meurtres, incestes, viols, pédophilie, zoophilie, démembrements, cannibalisme, une fête du slip hardcore très édulcorée dans les retranscriptions modernes. Les contes d'origine sont hyper gores et pas du tout des histoires pour aider les tout-petits à s'endormir. Si ton gamin pionce après avoir entendu la mouture XVe siècle du petit chaperon rouge, c'est un sociopathe, un parfait petit Hannibal Lecter.
Rouge se situe assez loin de l'esprit Winnie l'Ourson, on se frotterait plutôt à un grizzly furibard. Ça pique. Et c'est bien, quand ça pique, ça signifie que le texte a quelque chose à raconter.


Quelque part, ce roman fait écho à Rambo premier du nom, aussi improbable que le parallèle puisse sembler.
Une balade en forêt, violente, initiée par un rejet et par le first blood qui lui donne son titre en VO.
Chaperon rouge et béret vert, même combat.
Lien : https://unkapart.fr/rouge-pa..
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Une pure merveille. Ce roman m'a touché au plus profond de mon être. Il est terrifiant par les descriptions qui ne laisse que très peu de place à l'imagination mais surtout il est troublant et touchant.
Cette jeune fille qui est dénigrée par tout un village seulement parce qu'elle est différente... c'est profondément triste mais elle va réussir à aller au bout de sa quête de la vérité et surtout à trouver qui elle est réellement.
C'est une histoire triste mais qui laisse entrevoir l'espoir d'un jour meilleur. Et que dire de la fin ?! Je ne l'avais pas vu venir et j'ai été à la fois offusquer et terriblement heureuse. La différence tient à très peu de chose et au final nous sommes tous semblable. Des êtres humains qui éprouvent des sentiments et qui avons le droit de vivre comme tous.
J'ai adoré.
Lien : https://letmentertainyou.com..
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Malombre, village isolé touché par une étrange malédiction, fruit d'un pacte passé avec le Malin... À l'apparition du premier sang, chaque villageoise se voit offerte en tribut à la sorcière de Bois-Sombre. Lorsque le tour de la fille de celle par qui tout a commencé est arrivé, Rouge va au devant du danger, vers le rendez-vous immanquable avec la Grand-Mère. Il est convenu que comme toutes les autres, elle n'en reviendra pas mais si sa défunte mère est réellement à l'origine de ce terrible pacte elle compte bien, avant son dernier souffle, apprendre de la sorcière toute la vérité sur son ascendance prétendument satanique, celle qui lui a valu tant de souffrances et de maltraitance...

Les apparences sont parfois trompeuses et il est plus que jamais question d'apparence lorsque vous êtes défiguré, à jamais privé de beauté, contraint de vous cacher. Il y a aussi les héros qui n'en sont pas, bêtes sauvages qui le sont moins que les Hommes... Pascaline NOLOT construit son récit en alternant passé et présent avec des flash-back qui tendent à nous révéler l'insoupçonnable vérité, l'indicible atrocité... Difficile de rester insensible à certaines scènes, certains mots crachés et encore moins à l'absence de culpabilité et de remord des véritables monstres. Nul doute que ce roman aux allures de conte fantastique secouera son public. Âmes sensibles s'abstenir, les autres foncez!!! Énorme coup de coeur pour ma part!

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Rien n'est plus néfaste que la foi aveugle, rien n'est plus trompeur que les apparences...
Ce conte médiéval sombre, presque d'horreur et merveilleux qui reprends nombreux codes de cette littérature ancienne, en est un parfait rappel. On retrouve avec plaisir le Chaperon Rouge, même Blanche Neige et d'autres merveilles par touche dans l'histoire de Rouge, notre héroïne, non épargnée par la vie.
Loin d'être une simple et énième réadaptation du conte, ce roman à l'atmosphère oppressante par moment, cruel même, surprend et embarque son lecteur. Malombre me rappelle tellement l'atmosphère du film le Village par moment, de ce rejet, de cet isolement, de ce que la folie des hommes peut produire envers d'autres individus. J'ai adoré ce roman qui a réussi à me surprendre, moi qui m'attendais simplement à une histoire de sorcière un peut adolescente. On va bien au delà avec plaisir, des thématiques fortes, difficile et qui appelle à s'émanciper du regard des autres, à se construire ou se reconstruire.
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L'histoire du Petit Chaperon rouge largement revisitée, en version beaucoup plus sombre. On est loin du conte pour enfant mais on peut facilement faire des parallèles, tant au niveau de la trame que de certains personnages. La plupart sont d'ailleurs détestables de par leurs actions totalement immorales. L'auteure fait passer des messages forts à travers son récit, dont l'acceptation de soi. Elle y dénonce également le harcèlement ainsi que les abus que peuvent subir certaines femmes. le tout écrit brillamment et avec une plume tellement mature. le vocabulaire utilisé est recherché, notamment pour coller à l'époque, et enrichit considérablement l'histoire. Et je me dois de mentionner que l'objet livre est tout simplement magnifique, avec cette sublime couverture et la tranche rouge. Puis cette révélation à la fin que je n'avais pas vue venir... Ça fait tellement plaisir quand ça se termine de cette façon !
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Dès les premières pages, l'autrice nous plonge dans une ambiance sombre qui nous fait comprendre que cette lecture ne va pas être des plus joyeuses. Effectivement, à travers cette réécriture du petit chaperon rouge, on aborde des sujets assez difficiles, notamment le harcèlement, la maltraitance, et les violences sexuelles. Mieux vaut donc être averti.

Si certaines scènes peuvent être assez difficiles, la plume de l'autrice permet de mettre un peu de poésie dans ce monde de brutes. Les tournures de phrases sont élégantes, le vocabulaire un peu vieillot pour renforcer ce côté conte, et les émotions toujours très présentes.

Malgré tout, tout n'est pas parfait pour autant. Il faut dire que j'avais beaucoup d'attentes suite à tous les avis dithyrambiques que j'ai pu lire. Alors entendons nous, je vais chipoter là puisque la lecture a été vraiment excellente, mais deux ou trois petites choses m'ont un peu embêté.

Déjà, il y a une scène de violence qui m'a paru un peu gratuite : oui, elle sert probablement à faire un parallèle entre Rouge et sa mère, mais au-delà de ça, je n'ai pas trouvé que cette scène était utile dans le sens où ça n'a pas tellement d'impact sur la suite du roman. J'ai aussi été un peu déçu de la découverte des origines de la mystérieuse Grand-Mère que j'ai trouvée un peu facile. D'ailleurs, j'ai souvent trouvé la personnalité et les réactions de cette Grand-Mère pas très cohérentes avec son histoire.

Hormis ces quelques points, j'ai vraiment adoré cette lecture. On aborde des sujets importants, tout en suivant des personnages bien nuancés dans une ambiance très immersive.

Ah et j'avais deviné la révélation de l'épilogue arrivé à la moitié du roman donc je suis pas peu fier (même si en soi ce n'est pas un point capital dans l'histoire ^^).
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Je découvre l'univers de Pascaline Nolot qui, avec ce titre ROUGE, devient incontestablement à mes yeux, la reine des littératures de l'imaginaire. Quelle puissance dans l'écriture !! Elle manie les mots et l'intrigue avec grâce, fluidité, génie, et elle se joue de nous lecteurs !! Je n'ai rien vu venir au cours du récit, rien anticipé, rien deviné ... A chaque nouvelle découverte faite par notre héroïne Rouge, j'ai moi même tressailli, faibli, viscéralement envahie par le dégoût .... J'ai tellement aimé me perdre dans les méandres de cette macabre histoire. Je me suis sentie à l'abri sous la plume de Pascaline Nolot. Qu'importe les horreurs que j'allais devoir lire page après page. Ici, rien n'est là fortuitement, les moindres détails font sens, tout est nécessaire. Pour apprendre la vérité, nous n'avons pas d'autre choix que d'accepter d'accompagner Rouge dans ce triste conte, riche en révélations.
Cette version du Petit Chaperon Rouge détourné, rejoué dans un univers bien plus violent, terrifiant n'en perd pas ses enseignements et ses mises en garde sur les dangers du monde ... Où se situe le bien ? le mal ?
La quatrième de couverture avertit "un récit où le merveilleux se mêle à l'horreur et où l'innocence se dilue implacablement dans le sang. Un conte sensible, sombre et envoûtant qui ne cherche à épargner personne, et surtout pas son lecteur". Et là, tout est dit. Parce qu'en dire plus serait prendre le risque de gâcher votre lecture. Je m'en voudrais de dévoiler plus, au risque d'anéantir la terrible trame pensée par l'auteure ...
Pour finir, je vous confie juste que Rouge est un personnage farouchement attachant, que j'admire pour sa force, sa volonté et sa grandeur d'âme. Je vous souhaite de la découvrir et de l'aimer tout autant *-*
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