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4,37

sur 3743 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Quand on a goûté Norek, c'est pareil qu' un bon chocolat noir, il est très difficile de s'en passer!
Comme lui, il est noir, très noir, mais aussi très goûteux, croquant et craquant, nerveux dans son style, mais quand on est plongé dans ses récits, il ne reste plus qu'à laisser fondre pour se laisser aller à toutes les subtilités d'une friandise, juste amère comme il faut mais tellement délicieuse!

Alors on retrouve Coste, ce flic que l'on ne peut pas ne pas aimer, et avec lui toute son équipe, une dreamteam comme lui, pleine de ressources et d'humanité et donc parfois avec des doutes.

Le récit commence mal : un enlèvement qui tourne mal, malgré la célérité de Coste et son équipe, cela débouche sur la mort de l'otage. C'est un échec pour le capitaine de la SDPJ 93 déjà en Surtensions !
Puis on retrouve un jeune corse qui déguste salement en zonzon, un braquage d'un bureau des scellés au tribunal de Bobigny, un pédophile notoire relâché dans la nature, un assassin de femme qui clame son innocence, un légionnaire qui ne sent pas bon le sable chaud et un petit kidnappeur des cités qui va retrouver accidentellement la liberté!
De quoi mettre Vincent, Sam, Ronan et Jo dans un bel état de tension!
Comment dénouer ce sacré sac de noeuds surtout quand, un nouveau chef de police aux méthodes plus que borderlines, fout la pression à un Coste visiblement fatigué, à la limite du nervouze brèkedaowne et qui va devoir faire face à des gros bras du banditisme ainsi qu' à une mafia corse prête à tout pour libérer les chiens ( oups! surtout les siens)?

Le rythme ne cesse de s'emballer pendant tout le récit, la narration est fluide et la structure vous happe pour ne plus vous relâcher jusqu'au dénouement parfois cruel! (mais je n'en dirai pas plus!)

Attention, ce roman n'est pas bon pour la santé, j'avoue qu'à la fin du roman, j'avais, moi aussi, pris pas mal de tension et j'étais à bout de souffle!

Norek nous amène loin, très loin dans le domaine du thriller, il a vraiment appuyé sur la pédale de l'accélérateur et malgré les risques de dérapages, il tient fort le volant, négocie bien ses virages et nous amène à bon port!

Amateurs de Norek, vous ne serez pas déçus, vous aller en prendre plein ...les nerfs!

Je recommande!


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Ce troisième volet des aventures et enquêtes policières du Capitaine Victor Coste et de son équipe est à l'image des précédents : puissant et criant de vérité sur le quotidien pas si simple des forces de l'ordre, et le fait que cela se déroule dans le fameux département du "9-3" ne fait qu'amplifier ce sentiment.
Le titre de ce nouvel opus ("Surtensions") reflète l'ambiance générale de cette enquête qui débute avec une prise d'otage qui se termine mal et des policiers sur la brèche, la soeur d'un détenu prête à tous les sacrifices pour le faire libérer au prix fort et des fonctionnaires de justice irréprochables pris dans un inéluctable engrenage dont il se seraient bien passés ...

J'ai adoré c'est excellent thriller que nous livre Olivier Norek avec son intrigue à casier, rendant cette dernière encore plus attractive, d'autant plus que l'on s'attache assez rapidement aux personnages de son équipe.
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Je viens juste de terminer ma lecture et je ne sais pas trop quoi en dire .... pas que celle-ci ne m'ai pas plu, que du contraire. Mais plutôt parce que j'ai été une nouvelle fois totalement conquis par le style de l'auteur.

Je suis tellement sous le charme que je ne vais pas m'étendre plus, je vais seulement ajouter que pour moi, Olivier Norek est entré de plein pied dans la cour des grands. Vivement son prochain roman !

Si vous ne connaissez pas cet auteur .... n'hésitez plus, croyez moi, il en vaut la peine. Si vous le connaissez, ben ... vous savez déjà ce qu'il vaut ;-)
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“Je m'appelle Coste, Victor Coste”: le capitaine du SDPJ 93 s'annonce à la façon d'un 00 avec le droit de tuer ... et il a tué, Norek annonce d'entrée la couleur.
Il dit ne pas vouloir écrire un “who dunnit” (contraction de “who (has) done it), un roman d'énigme où l'on cherche l'assassin.
Sachant qu'il sort 1800 polars par an en France, il préfère dépeindre une sociologie du milieu, sans manichéisme, en annonçant la fin dès le prologue.

Comme dans les deux premiers opus, l'enquête est pleine de réalisme : “c'est comme ça qu'on bosse” dit Olivier Norek. Pour décrire l'implacable univers carcéral, qu'il avoue moins connaître, le lieutenant de police à la section Enquête et Recherche du Service Départemental de la Police judiciaire de Seine-Saint-Denis s'est entouré d'experts (directeur de prison, surveillant).
Il nous emmène en apnée parmi les prisonniers, côtoyant une violence encore pire qu'ailleurs mais pourtant tellement vraie.
La prison de Marveil comme la ville de Malceny de "Territoires" sont toutes deux inventées.

Ce tome est le dernier de la trilogie des Costes… j'ai cherché s'il comptait y revenir… que nenni… d'autant que le romancier s'est essayé à d'autres aventures avec un égal succès (cf “Entre deux mondes”).
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J'ai tellement aimé Territoires que je me suis vite procurée Surtensions. J'ai débuté ma lecture sans même lire la quatrième de couverture tant j'étais impatiente de retrouver Coste et son équipe.

J'ai adoré ce bouquin, je lui mettrais bien des étoiles supplémentaires si c'était possible. Surtension, c'est dans l'état dans lequel j'étais pendant toute ma lecture tant Norek malmène ses personnages et le lecteur.

Dès le prologue, on sait qu'on va en baver et la suite le confirme jusqu'au dénouement qui m'a tiré les larmes.
L'histoire avance avec rythme et surtout elle est diaboliquement réaliste. Certaines situations sont à vomir.

Norek fait à présent partie de mon Panthéon des auteurs à suivre. Je ne vous cache d'ailleurs pas que j'ai embrayé avec Entre deux mondes qui est tout aussi addictif et que j'attends de pied ferme Surface, son prochain livre. Je suis accroc ;-)

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Un polar pur et dur...
Tous les ans, dans mes lectures, je sais qu'à un moment je vais tomber. Assommé, le souffle coupé, les tripes nouées. Ben, ça y est, janvier même pas terminé et c'est arrivé.
Le coupable ? Olivier Norek. L'arme ? Surtensions.
Avant de me lancer, dans quelques semaines, dans Entre deux mondes, son dernier opus, je tenais à lire le précédent, troisième volet de la trilogie Coste. Ce roman refermé, à peine remis des émotions ressenties, j'espère que Norek fera plaisir à ses fans (dont je fais partie assurément) et nous livrera d'autres romans avec son flic et ses équipiers.
Surtensions, c'est une histoire de flics, le Groupe Crime 1, Coste, johanna, Sam et Ronan entre autres, mais c'est aussi la délinquance avec tous les excès, et c'est la prison. Et la prison selon Norek, c'est la vraie, pas celle d'un conte de fées qu'un public, abreuvé de fausses infos, imagine comme une colonie de vacances. Là, on viole, on passe à tabac, personne n'est à l'abri, bourreau un jour, victime le lendemain.
Quant aux flics selon Olivier, qui sait de quoi il parle, ils ne sont pas des super-héros. Ce sont des hommes et des femmes, avec leurs forces et leurs faiblesses.
Tout commence par un kidnapping. Coste et son équipe sont mobilisés, déterminés, mais quand ça veut pas, quand tout part de travers.... la mort guette.
Olivier Norek m'a pris dans ses filets. Son roman est prenant, sans temps morts, violent comme la vie, comme le quotidien de ces policiers et de ces voyous.
Un auteur de polars qui fait, sans aucun doute partie des meilleurs du genre, qui n'a qu'un but, je crois, nous dire la vérité sur notre société.
Peut-être que, parfois, nos lectures sont là pour nous en détourner, mais Norek, lui, il nous botte les fesses et nous rappelle, avec ce roman, qu'on ne vit pas dans le monde des bisounours.
Ah et puis, il a aussi réussi à me mettre la larme à l'oeil et avant de vous gausser, lisez donc Surtensions et on en reparle après.....
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Le commandant Coste ne va pas très bien. Son moral est au plus bas. L'avalanche de faits sordides dont il doit remonter la trace pour trouver les coupables l'épuisent nerveusement.
Et c'est ce que j'ai aimé dans le dernier opus de cette trilogie : la psychologie des personnages très étudiée, le métier de policier mis en valeur pour bien expliquer le poids que pèse chaque enquête sur la conscience de l'enquêteur, le partage et l'écoute entre collègues, la difficulté de laisser à la porte les soucis professionnels lorsqu'on rentre chez soi, la violence des traumatismes physiques mais surtout moraux encourus par l'équipe…
Oui, vraiment je me suis attachée à Coste et son équipe et ils vont me manquer terriblement. Et je dois remercier l'auteur, Olivier Norek, d'avoir si bien peint et dépeint ce métier de flic, ce qui m'a permis de faire tomber bien des a-priori.

En plus de ce côté « étude psychologique », l'auteur nous entraîne dans des décors bien loin des plages paradisiaques comme celui du monde carcéral, des prises d'otages, de la vendetta corse, de l'arnaque au sein même du palais de justice…
Toutes ces intrigues sont finement mêlées et la lectrice que je suis, a pris grand plaisir à démêler cette pelote de noeuds.
Un thriller haletant, très bien construit, au suspense savamment dosé et d'un réalisme époustouflant. Mon préféré de la trilogie !


Comment cinq criminels - un pédophile, un assassin, un ancien légionnaire serbe, un kidnappeur et un braqueur - se retrouvent-ils dans une même histoire et pourquoi Coste fonce-t-il dans ce nid de vipères, mettant en danger ceux qui comptent le plus pour lui ?
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Travailler dans le 93 est rarement salué comme un ascenseur social, encore moins si vous êtes affecté à la brigade du crime n°1 de la SDPJ 93 dirigée par le capitaine Coste. Au mieux vous serez gratifié d'un Ouaah! marque d'un ironie suspecte, si vous avez la charge, comme Tomas Alvès, de gérer les scellés du tribunal de Bobigny.


Surtension est un état bien connu de certaines administrations, comparable à un montage devenu obsolète et défectueux, qui conduit à une explosion dévastatrice, soudaine et imprévue. Parfois à des dérèglements que l'administration feint d'ignorer, ou suscite, c'est l'effet cocotte minute que tous les chefs de service du type Ventura (nouveau grand Patron du crime 93) ont expérimenté pour justifier leur incompétence.


Les mêmes surtensions sont observables chez les malfrats, quand les initiatives individuelles, ruinent des mois de travail intense ( répétitions minutieuses du Hold Up pour imprimer les neurones des plus récalcitrants ). Alexendra Mosconi (Alex ) dans sa volonté d'intégrer son petit frère Nunzio, se heurta à son immobilisme cérébral, à ses goûts de luxe à contre temps, à ses addictions aux neuroleptiques.


Devenu le talon d'Achille d'une famille Corse, Les Mosconi, qui s'irritent de la moindre réflexion, par des réactions, dévastatrices soudaines et imprévues, comme la découpe en brochettes. le jeune Nunzio doit être libéré quel qu'en soit le prix. Les meilleurs administrations ou les plus intrépides assassins en bandes organisées ont, elles aussi de sérieuses faiblesses ou des devoirs séculaires.


Le titre que Olivier Norek a choisi Surtensions, met en scène quelques divergences dévastatrices soudaines et imprévues délicieusement cruelles vécues par des condamnés au sein de Marveil, le 5 étoiles de l'univers carcéral.
Les noms donnés aux prévenus sont évocateurs de ces moments où les prisonniers libérés de toute surveillance se livrent à des activités plutôt violentes. Parmi les clients, de la maison d'arrêts de Marveil, on croise dans la cour ou aux douches, Machine, Scalpel, Rhinocéros, prêts à violer ou dépecer.

La vie de cette petite section de la lutte contre le banditisme ne peut être qu'une suite de désillusions, qui s'enclencha sur une demande de rançon, puis sur une prise d'otage qui tournera en cauchemar, pour se cristalliser en réactions, dévastatrices soudaines et imprévues dans l'univers fabuleux du tribunal de Bobigny. Toujours le manque de moyens et de crédits soupire Coste qui voit passer des Faucons ou des Yaka Faucons.

Dans l'ombre de son cabinet l'avocat de la famille Mosconi, Tiretto, frétille, multiplie ses contacts à la prison de Marveil, puis inspire un cambriolage qu'il va cyniquement dénoncer avec une indignation de pasteur.
.

Ce sont 5 scellés qui seront subtilisés à l'administration ! Et bientôt 5 preuves qui profiteront à Tiretto et à des avocats, des amis très discrets et peu scrupuleux.

Le Succès va t-il une nouvelle fois, croiser le chemin de la famille Mosconi et la brigade du SDPJ 93, le chemin de croix de la famille de l'inspecteur Coste. Notre avocat Tiretto lui confortera ses intérêts à chaque incident, dévastateur soudain et imprévu, comme par miracle, comme le geste de Boyan le serbe, l'homme de l'ombre des centres commerciaux Darcy.

Deux très belles figures dominent ce polar aux allures de fiascos perpétuels et grinçants;
La digne représentante de la famille Mosconi Alexandra, et le fougueux Coste soutenu par sa famille du 93, Ronan, Sam et Léa.

Oui la morale financière est souvent bafouée, les actes gratuits se payent cash, les actes d'amitié ne payent pas, les actes odieux se payent au prix du sang.

Ces surtensions forment une belle réussite, celle des rebonds noirs et dévastateurs, où tout le monde joue et s'invite, dans ce foutu bazar qui m'a ensorcelé sur mon banc de touche comme au basket.
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Waouh !... la dernière page est tournée, je reste là les bras ballants, la gorge serrée et je me surprends moi aussi à penser très fort : « Reviens Coste ».
J'avais déjà beaucoup aimé Code 93 et Territoires mais selon moi, Surtensions est La cerise sur le gâteau.
Dans ce 3ème volet, je retrouve avec plaisir, Coste et son équipe, plus soudés que jamais, encore une fois sur le pied de guerre.
Cette fois-ci Olivier Norek nous plonge au coeur de l'univers carcéral. Marveil : prison d'Etat, est un établissement pénitentiaire glauque et bondé, abandonné de tous. Il abrite la crème des dealers, cambrioleurs, tueurs et pédophiles de France. Là-bas, la violence règne en maître ; c'est elle qui fait foi.
Marveil sera le point de départ de l'intrigue. Une intrigue extrêmement bien écrite, d'une profondeur, d'une noiceur et d'une humanité remarquables.
Un coup de coeur titanesque !
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Ce n'était pas prévu ainsi, mais je n'ai pas pu m'empêcher de dévorer en rafale les trois tomes de la trilogie 93 de Olivier Norek. Wouah, c'était du très bon stock ! Et davantage encore ce dernier opus, au rythme serré, qui nous tient en haleine du début à la fin et qui approfondit les différents personnages, membres de l'équipe de Vincent Coste, police criminelle dans le 93, en particulier ce dernier, dont l'armure de super-héros se fissure sous nos yeux, nous touchant droit au coeur. Dans Surtensions, nous passons des moments très durs dans la prison de Marveil, un endroit ultra-violent où l'ordre et la loi ne règnent pas, une jungle où les plus vulnérables deviennent les victimes des prédateurs qui tiennent le haut du pavé. On côtoie différents criminels, unis de façon improbable par un plan d'évasion qui ne pourra que tourner mal. L'auteur a un don pour décrire de façon hyper-réaliste une vérité qui fait mal à entendre sur les conséquences des coupures dans le milieu carcéral et la justice en général, qui est ici mise à mal d'une manière assez difficile à supporter.
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