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4,5

sur 1513 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
[ Celle que je suis ]
de Claire Norton .
Editions Robert Laffont .
::..
[ après le verbe AIMER , AIDER est le plus beau verbe au monde ] Bertha von Suttner.
..::
Les instants où tout bascule . La panique envahissante . Les silences pesants . La culpabilité qui ronge .

[ Impossible d'oublier que ma vie bascule en permanence entre RÊVE et CRÈVE ]
::..
[ le malheur a toujours une histoire ]

La douleur lancinante, en souffrance . Les Coeurs serrés . Les sanglots qui submergent . Les coups à encaisser .
..::
[ Rêver d'une vie qui ne pourra jamais être la mienne me fait plus de mal que de bien ]

Un roman bouleversant , sensible .
Comme une spirale, angoissante .
Un témoignage émouvant, fort, poignant .
L'enfer . La peur . La pression .
Une lecture qui happe, qui remue, qui essouffle , lu le coeur battant .
::..
Ne jamais pardonner la première gifle .
Pardonner l'impardonnable condamne.
Avoir droit au bonheur .
Si jamais …
Appellez le 3919 .
Demandez de l'aide .
Et nous ,
Ne restons ni muets ,
Ni ignorants .!!…
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Merci à Babelio de m'avoir permis de découvrir ce livre et de participer à cette rencontre avec l'auteur - moment toujours formidable !
Celle que je suis est un roman très prenant qui vous embarque dès les premières pages et ne vous lâche plus jusqu'à la fin.
Pleine d'empathie pour Valentine, j'ai avalé les pages pour savoir si elle allait pouvoir prendre en main son destin et sortir de l'enfer qu'elle vivait. L'auteur réussit pleinement à nous embarquer dans une histoire très dure tout en ne tombant jamais ni dans le plombant, le voyeurisme ou le pathos. Il s'agit d'un roman qui nous donne des clés pour comprendre la situation des femmes battues, nous faire réfléchir sur les à priori qu'on peut avoir mais également nous donner des indices pour décrypter notre entourage et nous rendre plus vigilants au monde qui nous entoure.
Un roman "docu-fiction" qui se lit comme un thriller !
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À peine avais-je lu la quatrième couverture de Celle que je suis de Claire Norton que j'ai su qu'il fallait que je lise ce roman.
Alors, quand Babelio m'a proposé de m'inscrire pour tenter d'en recevoir un exemplaire et de rencontrer l'auteure, je n'ai pu qu'accepter et croiser les doigts très fort en espérant faire partie des 30 personnes sélectionnées.
Ce qui fut le cas et je remercie Babelio et Robert Laffont pour l'envoi du roman.

Valentine vit avec son mari, Daniel, et Nathan, son fils de 6 ans, dans un appartement situé dans une petite ville de province.
Elle est vendeuse à temps partiel au rayon librairie d'une grande surface culturelle.
Le reste du temps, elle est emprisonnée chez elle. Son mari contrôle sa vie et gare à elle si elle ose le contrarier.
Elle vit constamment dans l'angoisse qu'il s'en prenne à son fils, ou que celui-ci assiste à l'irréparable, alors elle fait tout ce qui est en son pouvoir pour satisfaire son mari.
Son réconfort, elle le trouve dans les câlins de son fils, la lecture mais également l'écriture d'un journal intime.

L'arrivée d'un couple de voisins âgés dans l'appartement d'en face viendra bouleverser sa vie.
Suzette deviendra sa bouffée d'oxygène quotidienne et Guy se comportera comme un grand-père aimant avec Nathan.
Mais ces moments de bonheur ne seront malheureusement que de courte durée car elle commettra une imprudence qui éveillera les soupçons de son mari et les conséquences seront dramatiques.
Mais la différence, c'est qu'elle n'est désormais plus seule pour les affronter.

Claire Norton nous livre ici un roman bouleversant car il décrit le quotidien d'une personne victime de violences conjugales.
Elle ne tente pas de protéger le lecteur en édulcorant son récit. Elle le confronte à cette réalité, à ces angoisses, ces douleurs, cette honte que ressent la victime.
Elle le confronte également à l'inaction d'un entourage qui voit, qui juge mais qui n'intervient pas car « ce n'est pas leur problème » ou « ça va leur retomber dessus ».

Ce récit est criant de vérité. Je le sais car j'ai été à la place de Nathan pendant 18 ans et que le quotidien de Valentine était celui de ma mère. Je le sais car à l'adolescence, alors que j'étais presqu'une femme, j'ai fini par recevoir les mêmes châtiments qu'elle.
Je le sais parce qu'on reproduit souvent le schéma familial même quand on pense faire le contraire et que j'ai été la Valentine d'un homme pendant presque 10 ans.

Ce roman est indispensable pour comprendre ce que vivent ces femmes, ces hommes, victimes de violences conjugales, ces enfants victimes de violences familiales.
Certains passages sont très difficiles à lire et peuvent donner envie de refermer le livre. Mais on se dit que ces femmes, elles, vivent cela au quotidien et aimerait pouvoir faire une pause aussi simplement qu'en refermant un livre. Sauf qu'elles ne le peuvent pas.
On ne referme pas le livre car on veut s'assurer que tout ira bien pour Valentine et Nathan.
On a envie de rester à ses côtés et on espère que cela se terminera en happy end, comme beaucoup de romans.
Mais dans la vraie vie, il n'y a malheureusement pas que des fins heureuses.

Je pense que ce roman, Celle que je suis de Claire Norton, devrait être lu par le plus grand nombre et ce afin d'ouvrir les consciences et tenter d'améliorer les choses à défaut de pouvoir les changer.
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Je suis un homme et je ne comprends pas comment on peut ce comporter comme cela avec une femme. J ai beaucoup aimé ce livre, bien écrit, l histoire est dur, mais ce livre nous permet, de voir comment psychologiquement, un monstre peut mettre à mal son épouse et son enfant. C est vrai,pour ces femmes , être esseulée,de sa famille c est le but de ces monstres. l'histoire permet de donner beaucoup d indice pour aider ces femmes . Je ne vous raconte pas ce roman. Foncer.
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Ce que j'aime par dessus tout c'est quand l'auteur vous manipule, vous fait croire que ça va bien se passer ... et vlan , la gifle ! La gifle c'est le quotidien de cette femme, votre voisine de palier, anonyme qui vit l'enfer avec son diable de mari . La gifle c'est le style de claire Norton qui vous fait rentrer dans cette univers, vous vous asseyez à la table de cet ogre et vous voyez les coups tombés !
J'ai honte d'avouer que je suis content de la fin ( de ce salaud ) , j'ai toutefois refermé ce livre avec un sentiment très embarrassé .. bravo Claire Norton , très beau moment de littérature et un message très clair sur notre vigilance à tous contre ce fléau .
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BOULEVERSANT ! UNE VRAIE CLAQUE...

Valentine est une femme ordinaire qui élève un adorable garçon de 6 ans et de l'extérieur, sa vie semble être un long fleuve tranquille. Sauf qu'elle porte un secret terriblement lourd: son mari est violent, jaloux et possessif. C'est son bourreau, dont elle tente de masquer les traces grâce à du maquillage ou à un foulard noué autour de son cou...
Un jour, de nouveaux voisins retraités arrivent dans l'immeuble: Suzette et Guy. Valentine va se lier d'amitié avec la vieille femme et peu à peu elles vont se laisser aller à la confidence. Ces après-midi chez eux sont comme une parenthèse de bonheur pour Nathan et sa maman, mais que son mari ne doit surtout pas découvrir...
Mais comment échapper à ce monstre?

J'ai adoré ce roman que j'ai dévoré en moins de 24h. Que j'aime ces histoires qui prennent aux tripes, qui nous font comprendre certaines choses, qui nous encouragent à ouvrir les yeux, à protéger, à dénoncer.
J'ai eu mal pour Valentine, j'ai eu de la rage pour Daniel, j'ai été en colère contre ce voisinage qui savait mais qui se murait dans le silence, je voulais prendre Nathan dans mes bras et les embarquer avec sa mère, loin des griffes de ce monstre...

Cette histoire est basée sur de vrais témoignages et nos interrogations en tant que lecteur sont posées à travers Suzette: Comment et pourquoi accepter l'inadmissible? Et les réponses sont comme des uppercuts que l'on se prend en pleine face... On comprend les mécanismes de pensée et de défense des victimes de violences et à quel point cette situation est inextricable...

La plume de Claire Norton est incroyable, tout en émotions et en fluidité. Difficile de lâcher ce livre et de quitter ces personnages auxquels on s'attache profondément. La fin est particulièrement haletante mais génère un joli message d'espoir. 🙏💫

En ces temps de confinement où le foyer peut être une vraie prison j'ai une pensée pour toutes ces femmes battues par leur conjoint à l'insu de tous...

Bref, un roman poignant et bouleversant à lire au nom de toutes les femmes. Celles qui subissent, celles qui en meurent, celles qui restent, celles qui se battent... ❤
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Je remercie Babelio et les éditions Robert Laffont pour cette découverte. Par contre j'ai souffert à la lecture des deux premiers tiers de cet ouvrage; c'était émotionnellement difficile et je me suis posée la question de savoir si cette lecture me tourmentait, puis l'histoire et l'héroïne se réveillent d'un douloureux état et malgré la violence des descriptions l'apaisement s'installe et un grand message d'espoir souffle sur la fin du livre, comme un pansement qui soignerait cette plaie sociale . A lire et proposer cette lecture aux hommes.
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Valentine vit avec son mari Daniel et leur fils Nathan, âgé de six. Elle travaille à temps partiel dans une librairie. Discrète voire effacée, Valentine est une jeune femme tout ce qu'il semble de plus normale pour qui n'y prête pas attention. Mais une fois la porte de son appartement refermée, c'est une toute autre histoire qui s'écrit pour Valentine. Cette dernière vit en effet dans l'angoisse permanente de commettre un faux pas. Un mauvais assaisonnement, une goutte d'eau et le vase déborde, elle subit les foudres de son mari, de son bourreau. Daniel la tient dans le creux de sa main, elle n'est plus humaine, plus une femme, elle est sa chose et il entend bien le lui imprimer régulièrement dans le crâne. Valentine subit, se soumet, ainsi, elle protège Nathan, son oxygène, son univers.
Puis, elle fait la rencontre de ses nouveaux voisin Suzette et Guy et sa vie prend un nouveau tournant. Elle si sauvage, se rapproche de Suzette qui les accueille, elle et son fils, le temps de goûter à des pâtisseries, de construire des maquettes. Nathan retrouve le sourire et Valentine un peu d'air.
Peu à peu, les barrières tombent et Valentine considère sa vie d'un nouvel oeil. Maintenant qu'elle n'est plus seule alors peut-être que les choses pourraient s'améliorer enfin? Ou bien est-ce trop tard?

Quelle lecture! Quelle claque!
J'ai dévoré ce roman en apnée tout simplement.
Le sujet des violences conjugales est malheureusement plus que jamais d'actualité et en tant que femme, j'ai été totalement bouleversée par l'histoire de Valentine à laquelle il est facile de s'identifier.
Claire Norton réussit à transmettre toute l'horreur du quotidien de cette jeune femme, avec force, violence, mais en évitant les écueils, n'allant jamais jusqu'à un voyeurisme malvenu.
Certaines scènes, et notamment celle qui arrive au milieu du roman environ, était pour moi aux limites du supportable mais l'écriture habile et intelligente de l'autrice fait que cela reste lisible.
On ressent la peur, la honte, le dégoût, l'angoisse, le stress, que ressent Valentine.
Elle est dans une position délicate. Elle a conscience que ce qu'elle vit peut avoir à tout moment une issue fatale et, pourtant, elle reste près de son bourreau.
J'ai trouvé que Claire Norton avait su rendre crédible son personnage parce qu'elle ne prend pas ses cliques et ses claques dès qu'on la met face à sa situation. Elle ne sait pas comment faire pour que les choses changent. Rien n'est simple. Elle ne veut pas faire pitié, elle ne veut pas que l'on dise d'elle qu'elle est faible. Elle sait que les gens la jugent et elle ne veut pas faire de vagues. Seul importe Nathan.
Nathan qui est témoin de la détresse de sa maman. Nathan qui du haut de ses six ans et, bien que Valentine fasse tout pour l'épargner, se rend bien compte que son père est mauvais. J'avoue que mon coeur de maman s'est serré plus d'une fois pour lui qui est très courageux et qui est incroyablement touchant.
Claire Norton a vraiment bien traité son sujet parlant de la difficulté, de l'isolement, de la solitude et de la détresse de Valentine mais aussi de l'inaction de certaines personnes qui ont conscience que quelque chose cloche mais qui n'agissent pas; ou encore de ceux qui se sentent démunis, voulant aider mais ne sachant pas comment s'y prendre.
Vous l'aurez compris, c'est une lecture puissante et rude mais nécessaire. Un roman qui devrait éveiller les consciences.
Un énorme coup de coeur!
Lien : http://parfumsdelivres.blogs..
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Claire Norton pour son quatrième roman tape très fort et très juste. On sort de ce livre essoufflée d'avoir couru après les pages, tenue en apnée par un suspens incroyable. Dés le début on se met dans la peau de Valentine, j'ai beaucoup aimé l'alternance entre son journal et le vécu en direct. le style est merveilleux, totalement livré à son sujet terriblement dur, pas de pathos, une grande franchise, et une lumière autour de son héroïne qui permet l'espoir et capture complètement le lecteur. Oser faire un livre pour parler des violences conjugales demande beaucoup de courage, et beaucoup de finesse pour ne pas tomber dans l'excès. Les thèmes évoqués sont la violence sous toutes ses formes, la perte de confiance en soi, l'enfermement, la résignation, la résilience, le pardon. Pour moi une pépite.
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Une vraie claque que ce roman ! Bouleversant !

Claire Norton nous raconte le parcours de Valentine dont la vie semble tout à fait ordinaire en surface mais qui vit en permanence dans la peur auprès de son mari qui la bat. Son seul rayon de soleil est son fils Nathan. Comme elle a l'espoir que son mari change, elle se résigne à cette vie triste et effroyable. Sa vie va basculer avec l'arrivée d'une nouvelle voisine, Suzette, qui va devenir son amie. Elle va provoquer un véritable bouleversement dans la vie de Valentine.

Dès les premières phrases, on est pris dans un tourbillon qui nous dépasse. L'écriture très vraie et incisive de Claire Norton nous plonge directement dans le quotidien de cette femme victime de violences conjugales. Elle crée une véritable tension mentale et émotionnelle qui nous prend aux tripes et nous fait vivre le calvaire quotidien de Valentine. L'auteure réussit le tour de force de nous embringuer dans le mécanisme d'emprise et d'horreur, et de nous faire vivre ce que vit Valentine dans sa tête et dans sa chair. On ressent la peur, les coups, on tremble, on frissonne, on a mal, l'inquiétude est partout, et on avance avec elle vers l'inéluctable. Les questions que l'on se pose sont posées par l'auteure à travers Suzette, ou encore via une autre jeune femme elle aussi victime des violences de son mari. Comment et pourquoi accepter l'inadmissible ? Les réponses sont données, comme des coups de couteau. L'incompréhensible finit par se comprendre, les non-dits par sortir. Mais sa situation semble inextricable. Comment s'en sortir sans déclencher la fureur assassine du mari ? Comment éviter qu'il s'en prenne à Nathan, leur fils de 6 ans jusque-là épargné par les coups ? Mais Nathan n'est pas épargné, il est lui aussi victime du bourreau de sa mère qui gâche son enfance, son innocence, le force à mentir, à être constamment sur ses gardes, à vivre dans la peur, à ne pas pouvoir vivre simplement comme tout enfant le devrait.

Claire Norton explore le mental de Valentine, celui des voisins qui savent ce qui se passe, mais préfèrent ne rien dire ni ne rien faire, celui de Suzette qui ne sait pas comment aider son amie sans la trahir ni la mettre en danger, elle et Nathan. C'est par les autres qu'elle va s'en sortir, que la résilience viendra. Mais le chemin sera long, semé de coups, de pleurs, de détresse, de souffrance et de morts. Dès qu'elle aura ouvert les yeux et pris conscience de son état de victime, les autres seront là pour l'aider.

La cause des femmes battues est un sujet majeur mais dur à traiter. Claire Norton l'aborde avec une écriture pleine de justesse et nous démontre que l'empathie, l'amour, l'amitié, les secondes chances, et la résilience sont autant de messages d'espoir !
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