Le sabotage amoureux

Et encore une bonne note pour Amélie Nothomb ^^ je dois être gentille surement. Enfin, j'ai eu malgré tout du mal en rentrer dans l'histoire, à comprendre le début. Mais après... j'ai adoré. J'ai vraiment vécu avec cette petite fille de sept ans qui n'est autre que l'auteur. L'histoire de la guerre entre enfants était très intéressante même si certains détails de torture étaient trop ecoeurants à mon goût.
Très beau style toujours avec la marque d ' Amélie :)
Je ne regrette pas de l'avoir lu même si la Chine communiste n'est pas vraiment un sujet qui m'intéresse énormément.
Je le recommande

C'est une version romancée des pensées d'Amelie Nothomb lorsqu'elle vivait en Chine à l'âge de 7 ans. Elle raconte sa difficulté à s'adapter à ce nouveau pays qu'est la Chine communiste par rapport au Japon qu'elle a tant aimé. Elle explique sa passion pour sa camarade Elena et tout ce qu'elle a mis en place pour lui plaire.

C'est un roman très court et pas si facile que ça à lire , le vocabulaire est riche avec des mots que je ne connaissais pas et le décalage d'Amelie Nothomb toujours présent. Les passages sur les enfants étaient assez drôles et parfois cruels.

Curieux comme Amélie Nothomb divise! Quelqu'un a-t-il une explication? Moi, j'ai adoré la richesse du vocabulaire et des expressions, la créativité, l'humour, l'originalité du sujet, le style direct et sans remplissage ennuyeux. C'est le récit autobiographique d'une fille de 7 ans qui décrit son univers. "J'avais 7 ans. Ces 84 mois m'avaient paru interminables". Son père diplomate passe du Japon à la Chine. Plus tard, "mon père apprit son affectation à New York. Je rendis grâce à Christophe Colomb". "Au Japon, il y avait l'air conditionné, en Chine (ça n'existe pas, il y a) des ventilateurs. Je ne me me souvenais pas d'avoir vu ces végétaux plastifiés au Japon. Un pays communiste est un pays où il y a des ventilateurs" conclut-elle, et "la neige est la seule chose qui peut cacher la laideur de Pékin". Les enfants de diplomates sont regroupés dans une sorte de ghetto coupés des Chinois, et passent leur temps à se faire la guerre. L'auteure décrit finement la cruauté des enfants en bande. "Les Français nous demandaient de parler belge et mentionnaient souvent un inconnu dont le nom - Pompidou - déclenchait mon hilarité". La Chine, empire du milieu, "moi, je pourrais aller où je voulais, le centre du monde me suivait à la trace". A propos de la paix et de la guerre, derrière l'humour, Amélie Nothomb a des pressentiments: "Les périodes de paix aboutissent toujours à de nouvelles guerres. Tandis que les guerres se soldent généralement par des périodes de paix", et "Personne n'est indispensable, sauf l'ennemi" ou encore "La seule sincérité de la guerre est celle qu'on ne dit pas: si on fait la guerre, on trouve toujours une noble cause aux beaux yeux". J'ignore si Poutine et Hitler approuveraient. Parmi les victimes de sa bande de gosse, il y avait les petits Allemands de l'est à qui on chipait le contenu des pots de yaourt pour remplacer le contenu: "Pour pisser dans les yaourts des Allemands, il faut être un garçon", et pourtant, il se trouva une fille qui y arrivait aussi en visant juste! et qui força l'admiration À propos de la différence des sexes, perçue à 7 ans, "Seules les petites filles étaient parfaites. Rien ne saillait de leur corps, ni appendice grotesque ni protubérances risibles" Les femmes et les petites filles ne sont pas du même sexe, ça ce voit à l'oeil nu, mais "À l'âge de 14 ans, j'allais changer d'avis sur ce point". À propos de l'avenir, "demandez à un enfant ce qu'il veut faire plus tard est aussi stupide que de demander à un funambule ce qu'il ferait s'il était comptable". Il y a aussi une rivalité avec la petite Elena qui "regardait juste assez pour voir qu'elle était regardée... En un seul regard, on sentait qu'aimer Elena serait à la souffrance ce que Grévisse est à la grammaire française". Et ce feu d'artifice se poursuit sur 123 pages. On ne s'ennuie jamais, mais comment comprendre les esprits chagrins qui passent à côté?

C'est celui qui est "mignon" pour moi. On découvre une Amélie qui est toute jeune et qui vit dans une région où les enfants se prennent pour des grands. Toute sa façon de penser laisse perplexe, ces histoires de clans et les différentes humiliations subies par les uns et par les autres. Je trouve qu'on redécouvre son enfance par ce roman, on repense à la belle époque de l'insouciance.

Disons le tout de suite: c'est un coup de coeur ! le sabotage amoureux se hisse dans mon top 3 des meilleurs Nothomb. Les récits, en partie, inspirés de sa vie réelle sont pour moi les meilleurs. Son style n'a jamais été aussi beau qu'ici. Et puis l'histoire est fabuleuse aussi. Amélie est une petite fille qui participe à la guerre que se font les enfants du guetto. J'ai beaucoup apprécié ce petit guetto incongru en pleine Chine Communiste, sujet dont on parle assez peu en fait. Ca m'a un peu fait penser à la guerre des boutons.



Evidemment, c'est un Nothomb et les récalcitrants ne sauront peut-être pas apprécié tout l'humour qu'il y a dans ce livre court et dynamique, digne d'Amélie. Pour ma part, il m'a permis un vrai retour en enfance et beaucoup de réflexions sur les sacrifices qu'un enfant peut faire pour se faire aimer.
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Il paraît que cette histoire se passe en Chine ; ça fait toujours plaisir de le savoir. Elle se passe surtout sur un cheval débridé, au milieu de grands ventilateurs, et c'est la guerre. Il y est question de piscine de pipi, de tornades de vomi, de petits-beurre (aucun lien, quoi que), et de passion amoureuse. La guerre n'est-elle pas le plus beau décor pour l'amour ? Quand à tout moment on peut perdre cet autre qu'on a jamais vraiment eu... Et quand tout est rationné, n'est-il pas exquis de vouloir tout donner ? Et puis alors, il est aussi question de sabotage, et c'est peut-être encore le meilleur ; ça confine au sublime de la consternation. C'est carrément jouissif.

J ai lu certaine critique sur ce livre assez négative ... Personellement j ai adoré !!! Ensuite j'ai lu que certain avait eu du mal à rentrer dans l histoire, pas pour ma part, j ai tout de suite accrocher ! Après je ne suis pas à mon premier Nothomb, d ailleurs je ne conseille pas ce livre pour commencer l univers Nothomb, pour bien comprendre ce livre il faut connaitre son univers : toujours aussi loufoque, humoristique ... Bref c est un bon livre !

Une petite fille qui vit en Chine avec ses parents diplomates, invente avec ses camarades une troisième guerre mondiale très drôle et cruelle comme le sont les enfants. Elle tombe amoureuse d'une autre petite fille, plus jeune et qui se fait inaccessible. Elle parviendra à attirer son attention jusqu'à ce que sa supercherie soit découverte et ce sera le drame amoureux. Une drôle d'histoire d'amour, de vraie histoire d'amour comme pourrait en vivre des adultes mais entre deux gamines de 6 ans !

Ce livre était un peu compliqué à lire car l'auteur Amélie Nothomb utilise un vocabulaire peu commun.
Il était assez difficile de se mettre à la place d'une enfant de sept ans avec beaucoup d'imagination et qui en plus ne vit pas à la même époque que nous. Malgré ça, ce livre m'a emballé avec ses riches détails et ses personnages attachants; la naïveté de la petite fille nous donne envie de lire le livre jusqu'à la fin.
Je voulais essayer cette auteur, j'avoue que je ne m'attendais pas à autant de folie mais, ça ne m'a pas déplu, au contraire: il fallait juste s'abandonner et le lire avec beaucoup d'imagination et en s'aidant d'un dictionnaire !
Ce livre reste quand-même un bon essai et je pense essayer de lire d'autres livres de cette auteur.
JG.

Ce livre nous offre un oeil nouveau sur pas mal de choses, à travers les yeux d'une petite fille. Notamment sur la politique, la guerre, le fil de la vie, ou même notre propre enfance.
Beaucoup d'humour et de dérision sous la plume empreinte d'un brin de folie d'Amélie Nothomb.