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3,45

sur 1352 notes
un roman plaisant et facile à lire!! j'ai bien aimé surtout la fin qui était très inattendue!!!
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Chez Amélie Nothomb, avec un peu de chance, il y a de bonnes (voire très bonnes !) pioches.
Mais là, heu... disons que je n'ai pas vraiment perdu mon temps, puisque seulement 3 petites heures m'auront suffi pour lire ce dernier roman. Ce n'est pas inintéressant en soi, mais pas passionnant non plus...
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Un G.I. basé en Irak adresse un appel au secours à l'écrivain Amélie Nothomb : pour se rebeller il se noie dans la nourriture. L'auteur lui répond et s'engage une relation épistolière entre eux.

Une nouvelle vision d'un thème prisé par Nothomb : la nourriture.

Un amas de graisse inintéressant et ennuyeux dans le premier tiers du roman. Puis, l'obésité est élevée au rang d'art. le malaise s'installe alors, mais également une « forme de relation » entre les deux protagonistes.
Le G.I. a perdu le sens de la réalité, il vit hors du monde réel auquel l'écrivain va essayer de le raccrocher… d'une manière assez ironique ?

Certains reprocheront à Nothomb une énième mise en scène de sa personne : pourtant ce sont les passages relatifs à l'échange épistolaire et la relation de l'écrivain avec ses lecteurs et son courrier qui sont les plus prometteurs… mais pas aboutis !
Nothomb n'est-elle pas elle-même une boulimique ? Une boulimique d'écriture ?...

Une fin désastreuse…

Et puis d'excellents passages comme en atteste mes notes de citation !
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En général les romans d'Amélie Nothomb ne laissent pas indifférents. On aime ou on déteste... ce dernier opus a remporté pour l'instant un franc succès en cette rentrée littéraire 2010... et pourtant, en fermant ce roman epistolaire, je me suis dit "tout çà pour çà !!!".
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C'est de notoriété publique, Amélie Nothomb répond à certaines lettres que ces lecteurs lui envoie. Elle entretient une correspondance avec 2000 personnes.
« Depuis plus de seize ans, j'ai reçu un si grand nombre de courriers que, sans le vouloir, j'ai développé une théorie instinctive et expérimentale de l'art épistolaire. Ainsi, j'ai observé que les meilleures lettres ne dépassent jamais deux feuilles A4 recto verso… » page 47
Ce livre est donc une auto fiction d'une relation épistolaire entre un soldat américain (Melvin Mapple)basé à Bagdad et Amélie Nothomb elle même.
Il lui raconte toute la violence du front et le mal qui le ronge.
L'écriture est comme à son habitude de qualité, elle fait sourire à certains moments et touchante à d'autres et la chute est …..
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Je l'avoue, voici ma première lecture d'un roman d'Amélie Nothomb. Jusqu'à présent j'avais résisté au teasing, et un « je ne sais quoi » m'a poussé vers ce livre.
Le prétexte du roman est simplissime : un GI nommé Melvin, écrit à Amélie Nothomb pour solliciter son soutien. Cette dernière, pour une raison qu'elle élucide mal, répond, et débute ainsi un échange épistolaire qui ne s'achèvera qu'à la fin du roman. Melvin est obèse, sa graisse est sa compagne, il la nomme même Schéhérazade ! ! ! Mais il souffre de cette masse en expansion quotidienne qui figure pour lui les horreurs de la guerre, aberrations et crimes en quelque sorte, incorporées dans son corps.
Le style épistolaire qui peut être ennuyeux ou fastidieux, est ici utilisé à merveille par Amélie Nothomb qui se met en scène, à la première personne, depuis la première, jusque la dernière ligne du livre.
La richesse de ce court roman, ce sont les passages entre les lettres ou A. Nothomb se laisse aller à des réflexions diverses et variées sur les relations humaines, le sens de l'art, ou la vie d'écrivain. On se prend même à se demander, sans s'aventurer dans la psy à la petite semaine, si la boulimie de Melvin n'est pas une figure destinée à décrire d'autres souffrances - celles liées à l'écriture, à la célébrité, ou aux contacts humains- soulagées par d'autres formes de boulimies. On apprend de l'auteur que le réel est une épreuve, traitée chez Melvin par internet et le livreur de pizza, chez l'écrivain par le courrier et par l'écriture. L'ambiguïté entre autobiographie et roman, est entretenue par les invraisemblances et le ton de la farce. On ne peut toutefois s'empêcher de sentir poindre quelques vélléités de se livrer enfin au lecteur.
Les plus : le style épistolaire très réussi, l'intrigue minimale qui parvient à porter le roman vers une fin ubuesque, les réflexions d'Amélie Nothomb dont certaines sont de vrais joyaux rédactionnels. Les interrogations qui demeurent....
En moins : une certaine légèreté, un manque de consistance peut être (un comble pour un roman avec un obèse), la fin sans doute facile.
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"Une forme de vie " a tout l'air d'être une astucieuse réponse publique à ses nombreux correspondants auxquels néanmoins Amélie Nothomb ne manque jamais de répondre individuellement. Mais par le truchement de ce roman épistolaire, elle a trouvé une brillante façon de dire ce qu'elle n'aurait jamais pu dire sans blesser qui, enhardi par sa réputation d'épistolière, a souhaité engager avec elle une correspondance.
Grâce au succès et à son indéniable talent, l'écriture pour Amélie Nothomb est une planche de salut. Elle l'a plusieurs fois déclaré dans et en aparté de son oeuvre. Par conséquent, ménager le narcissisme de ceux qui vous écrivent est un devoir pour l'écrivain qui travaille au quotidien à sublimer le sien pour ne pas tomber dans son gouffre. Mais ce roman n'aurait sans doute pas été écrit pour la seule raison de dire ses quatre vérités à des ego fragiles. C'eût été mesquin. Il est aussi le lieu d'y avancer des idées sur l'art d'écrire. Amélie Nothomb ne s'est jamais cachée de son rejet d'Internet et du courriel. L'obésité, envisagée dans ce roman comme arme de production massive du sentiment d'exister (sous forme de graisse), y paraît comme la métaphore d'une obésité informationnelle pouvant inspirer le plus grand dégout à l'amoureux des lettres (dans les deux sens du terme : littéraire et épistolaire).
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Amélie entretient une correspondance avec plus de 2000 lecteurs. Quand elle reçoit la lettre d'un inconnu soldat de l'armée américaine, elle pressent un dialogue dévorant. Mais elle ne sait pas encore à quel point...

Amélie Nothomb nous décrit avec ce roman, le charme de la correspondance avec la découverte, la prose, les attentes. On retrouve un style efficace, original, pertinent.

En même temps, c'est toujours décalé, surprenant. Il y a du grotesque, du tragique dans "une forme de vie" qui nous happe. L'échange entre Melvin et Amélie prend toute la place, s'épaissit jusqu'au point de devoir éclater. Il y a de la métaphore dans l'air sans exagération. le lien qu'ils tissent est impatient et se nourrit d'une volonté, d'une énergie insatiable. On parle discrètement d'identité, d'absurde. Tout se joue au millimètre.

"Les gens sont des pays. Il est merveilleux qu'il en existe tant et qu'une perpétuelle dérive des continents fasse se rencontrer des îles si neuves. Mais si cette tectonique des plaques colle le territoire inconnu contre votre rivage, l'hostilité apparaît aussitôt. Il n'y a que deux solutions : la guerre ou la diplomatie."

L'écriture est sobre, ironique, captivante. On parle de souffrance, de camouflage, de confidence. On s'amuse toujours d'un certain décalage, d'une répartie innée et ou sincère. Avec Amélie, tout est pétillant et rien n'étonne autant qu'il ne détonne. Démesuré, fantasque, fou ? On surfe entre réel et factuel avec une insolence éblouie.

Un roman aux saveurs cachées, piquantes : informel et délirant comme l'auteur sait si bien nous en régaler !
Lien : https://www.sophiesonge.com/..
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Huit ans après la lecture de ce livre, je m'en souviens encore. le souvenir de cet lecture est encore ancré, pour dire à quel point ce livre m'a marqué, attriste même.

Correspondance régulière liant d'amitié l'écrivaine Belge avec un soldat américain basé en Irak. Mais tout cela se révèle être une supercherie, lorsqu'Amélie apprend que le supposé soldat obèse avec qui elle correspondait n'est en faite

Malheureusement, la fin est quelque peu décevante à mon goût
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A.Nothomb, via un échange épistolaire surréaliste répond de manière pas toujours sympathique (et comment l'en blâmer) à tous ceux qui lui écrivent à longueur de journée, en mal de célébrité, reconnaissance ou simplement un peu de tunes... Très drôle. Décidément cette auteure me plait vraiment, je vais le lui écrire...
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