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sur 1345 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Correspondance fictive entre l'auteure et un jeune engagé américain au moment de la guerre en Irak qui grossit de plus en plus.
Comment résumer ce roman ? C'est difficile. Apprécier ce roman aussi est difficile. Prendre le prétexte de cette correspondance pour expliquer le lien qu'elle peut avoir avec ses lecteurs, la place à tenir, les frontières à créer, pourquoi pas. Mais, cette fascination pour les problèmes de nourritures – anorexie ou obésité – et cette manière de le transcender dans une forme d'art ou de beauté, me met mal à l'aise et ne semble pas, pour moi, aller dans le sens de la tolérance. Bien au contraire. Je n'ai pas aimé ce roman parce que je l'ai trouvé malsain. Il m'a vraiment mise mal à l'aise, je n'ai pas compris le message et je n'ai pas du tout saisi où elle voulait en venir au bout du compte.
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C'est la première fois que je lis un roman d'Amélie Nothomb et j'avoue avoir été assez surprise. L'écriture est fluide, facile à lire et rapide, quand à l'histoire, elle est étonnante. Un militaire basé en Irak correspond avec l'écrivain pour parler de sa dépression liée à sa prise de poids ayant entraîné une obésité morbide. La fin m'a laissé perplexe. Dans l'ensemble j'ai bien aimé mais il m'a manqué un petit quelque chose de profond, un frisson.
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Comme d habitude un style bien a elle. toujours intéressant a lire...il faut simplement aimer le style...on en ressort toujours quelque chose.
En premier du vocabulaire tres recherché.
En 2 une morale...
En 3 le fait d etre dérouté par la fin
Pour ma part je l ai lu en 4h ...ca se lit bien
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Très bonne entame , comme toujours avec AN, mais la fin du livre est baclée (comme souvent).
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Une forme de vie est le 66e roman d'Amélie Nothomb, et le 19e publié. C'est, de tout ses romans, le plus "intimiste" qu'elle ait écrit, mais aussi le plus poussé sur le plan de la réflexion.
L'auteur développe dans ce roman une réflexion sur l'activité d'écrivain, en particulier d'épistolier.
Ce roman est rapide à lire, ce qui est du à la fois aux phrases courtes que l'auteur emploie, ainsi qu'à l'enchaînement de lettres.
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Il y a, chez mademoiselle Nothomb, une propension toute naturelle à l'écriture. Je ne sais pas, du reste, quand elle trouve le temps de tout faire : satisfaire à ses obligations de vedette de la littérature française (salons, émissions de télé et radio, nombreuses et variées interviews, que sais-je d'autre?), voyager dans le monde entier (Amélie est traduite dans bon nombre de pays qu'il faut régulièrement visiter au risque de ne jamais vendre un seul exemplaire de votre prose) et accessoirement, écrire. Car la romancière est un iceberg. La vingtaine de ses publications (le rythme d'un vrai métronome, un par an depuis 1992) n'en cache pas moins quatre fois plus de manuscrits qu'elle doit entasser dans un bureau qui apparait comme la caverne d'Ali Baba au moindre de ses lecteurs admiratifs. Mais cela ne s'arrête pas là. A croire qu'Amélie n'a pas de vie de famille, ne fait pas de tourisme, ne va jamais au concert, n'assiste à aucun spectacle, ne parcourt nullement les galeries de peintures. Si, évidemment. A-t-elle une botte secrète pour rallonger les journées? En effet, l'écrivaine belge aime plus que tout correspondre. Elle avoue même entretenir quelque deux mille relations épistolaires. Faites l'expérience vous-même : envoyez une lettre à son éditeur (faites court, s'il vous plait, Amélie déteste les missives se répandant sur plusieurs pages, baveuses de détails inintéressants et, surtout, écrivez recto-verso : Nothomb est une adepte de l'opisthographie) et il est fort probable que quelques mois après (elle met un point d'honneur à ne pas répondre illico) vous receviez une réponse personnalisée, pas une de ces lettres types qui respirent le mépris et l'indifférence.
Elle avait déjà évoqué sa rencontre avec une de ses lectrices dans Pétronille; cette fois, il s'agit de la correspondance avec un soldat américain basé en Irak (le roman est paru en 2010) et souffrant… d'obésité.
Et là, on est au coeur du thème récurent dans la production Northombienne : la difformité des corps. On ne peut s'empêcher de songer au héros de « Péplum » (1996) que Eric Emmanuel Schmitt avait un brin singé dans « lorsque j'étais une oeuvre d'art » six ans plus tard ou encore les personnages tordus campés dans « les catilinaires« . Seulement, dans le cas qui nous occupe, le héros épistolaire ne revendique son obésité que pour dénoncer la guerre en Irak. Il en souffre. Porte sa graisse comme un étendard lui permettant d'investir une galerie d'art.
Autant Amélie Nothomb a le chic pour dénicher les patronymes les plus loufoques, ce n'est pas le cas ici : Melvin Mapple est tout ce qu'il y a de plus banal. En revanche, sa description ne laisse aucun doute. C'est une aberration, à tel point qu'il s'imagine avoir fondé une famille : ses 55 kilos d'avant son incorporation plus les 50 kilos d'une compagne qu'il baptise Schéhérazade (on est au pays des 1001 nuits tout de même!) et leur rejeton. Et encore, le compte n'y est pas, puisque à la fin du livre, Melvin affiche deux quintaux.
On connait l'intérêt sinon la passion de Nothomb pour la nourriture (métaphysique des tubes, biographie de la faim). Alliée aux réflexions portées sur l'écriture de lettres à ses admirateurs, correspondants parfois à la limite de l'incorrection, ce corpuscule (tout comme les missives, Amélie n'apprécie que les romans éclairs et cite volontiers Madame de Sévigné « excusez-moi, je n'ai pas le temps de faire court ») se déguste comme une crème glacée. Reste que depuis pas mal d'années, l'écrivain belge ne sait plus comment clôturer ses romans. La fin est une fois de plus tirée par les cheveux. On lui pardonne. D'autant qu'il reste tout de même quelques exemples de la prose la plus délectable du monde.
« Il n'avait plus de cou, car l'isthme censé relier la tête au tronc ne présentait pas le caractère d'étroitesse relative qui permet d'identifier ce segment ». Chapeau!
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Amélie serait-elle en mal d'inspiration? Elle nous a habitué à plus de profondeur. Un échange épistolaire bien ennuyeux.
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Un jour, Amélie Nothomb reçoit une lettre d'un soldat américain basé à Bagdad, lui demandant son aide. Surprise, l'auteur envoie d'abord ses romans traduits, puis, entame un échange régulier avec cette victime de l'obésité. C'est alors qu'elle se trouve entraînée, malgré elle, dans une sombre machination...
Pas désagréable, mais vite lu, vite oublié! Encore une de ces oeuvrettes à la noix qu'Amélie Nothomb écrit de la main gauche! On y retrouve ses sempiternelles marottes: apparence, rejet, nourriture, monstruosité, dédoublement de personnalité, sans oublier quelques "beaux mots" bien ronflants, comme "prétérition" qu'elle réussit à placer trois fois en trois lignes. Un défi?
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Etant une lectrice assidue d'Amélie Nothomb je m'avoue deçu de l'opus 2010. Même si on retrouve le style aérien et gentiment dérangeant de l'auteur, il y manque la touche de glamour et de rêve que j'aime y retrouver. Donc ce n'est vraiment le roman de cet auteur que je recommenderais...
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Lu en Mai 2018
Correspondance de lettres entre Amélie Nothomb, romancière connue, et un militaire.
Amélie nous livre également ses pensées et attend la réaction de son correspondant, elle le provoque à certains moments.
Ce militaire nous parle de sa boulimie et la raison pour laquelle il est tombé dans cette maladie ainsi que le retour d'autres personnes. Malgré mon handicap, je n'ai pas ressenti la violence ni le regard des autres sur soi. Narration de ce militaire pas assez profonde.
Quand elle ne reçoit plus d'écrits de sa part, elle va à sa recherche pour le rencontrer.
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