Scott Pilgrim, tome 1 : Scott Pilgrim Precious Little Life

Scott est un jeune adulte sans projet. Il vit en colocation avec un copain et aime jouer dans son groupe de rock. Il a une petite amie qui est encore au Lycée et qu'il tient à distance.

C'est alors qu'il rencontre une jeune femme aux cheveux roses, chaussées de rollers. Il en rêve même la nuit. Lors d'une nouvelle rencontre, il lui propose de sortir ensemble...

Romona Flowers accepte à condition qu'il combatte d'abord ses sept ex-petits amis maléfiques...

Une bande dessinée avec un anti-héros décalé et un récit déjanté. Pourtant, le lecteur accroche facilement à cet univers qui ressemble tellement à celui de la post adolescence, avec son regard inadapté.

A la fin du livre, nous découvrons en annexe des explications de l'auteur sur la genèse de son oeuvre qui est d'abord parue en noir et blanc puis en anime pour se retrouver aujourd'hui dans un format qui évoque le roman graphique.

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Qu'est que l'on peut faire par amour? Et bien Scott Pilgrim lui est prêt à affronter tous les ex dans un combat sans pitié pour gagner l'amour de cette jeune femme hors du commun. L'amour frappe toujours à la porte lorsqu'on ne l'attends plus.

Scott Pilgrim peut ressembler à un loozer. Il a 23 ans, vit dans un petit appartement avec un pote gay, Wallace Wells. Il joue dans un groupe de rock : les Sex Bob-omb. Et le pompom, c'est qu'il a enfin trouvé une copine. le souci, Knives Chau est lycéenne. Alors lorsque dans ces rêves, il voit une femme qu'il croise dans la réalité, il tombe fou amoureux de Ramona Flowers et est persuadée qu'elle est la femme de sa vie. Il va devoir quitter d'une part l'adolescente qui tombe de plus en plus sous son charme et aussi affronter les belliqueux anciens petits amis de Ramona.

Le plus facile des deux tâches est d'affronter ce premier ancien petit-ami qui arrive de nulle part. Car dire à Knives qu'il veut la quitter en voilà une tâche bien difficile. D'ailleurs à la fin de ce premier tome, il ne l'a pas fait. Scène de combat, d'amour et d'amitié se succèdent avec une plume incroyable mêlant comics et manga avec une grosse couche de culture geek. Les clins d'oeil à des films, des livres et des jeux vidéos se font par-ci, par-là avec discrétion et ingéniosité. J'ai tout adoré et dévoré ce livre avec une passion gourmande de l'histoire que j'avais découvert à travers l'adaptation au cinéma. On s'attache très vite à Scott et rien ne paraît trop loufoque. Même la disparition de l'ex qui se transforme en pièces paraît évident.

Alors si vous chercher de l'aventure, de l'humour et même de l'Amour, tout se trouve dans ce premier tome extrêmement généralissime. J'ai hâte de lire les cinq autres tomes et de découvrir de fabuleux combats.

Scott est adulte, squatte chez son meilleur ami, ne travaille pas (il est, comme le dit le synopsis, "entre deux boulots") mais fait de la musique et sort depuis peu avec une lycéenne. elle est jeune, mais surtout rend Scott heureux à travers une relation simple (on a l'impression qu'il ne fait que l'écouter et l'impressionner).
Mais un jour, il croisera la route de Ramona Flowers et la vie de Scott va changer lorsqu'il commence à s'intéresser à la jeune femme. En effet, pour être avec elle, il devra rompre avec sa lycéenne et affronter les sept petits-amis maléfiques de Ramona. Tout un programme !

Le monde a un côté déroutant, car on a une touche de fantastique qui est d'abord discrète, puis qui prend pied dans l'histoire. Je me suis posée des questions, puis j'ai compris que c'était comme un "délire" de l'auteur et qu'il ne fallait pas chercher plus loin. Tout simplement.

Ce qui est intéressant ici, ce sont les personnages. En effet, tous sont particuliers et vont évoluer. Notamment la petite lycéenne que l'on voit réellement changer, surtout physiquement. Ce changement physique traduit une évolution plus psychique (sortie de l'adolescence enfantine pour évoluer vers une sorte d'adulescence). Scott aussi qui est une sorte de "vivre et laisser vivre" qui ne se préoccupe de rien et qui d'un coup va devoir agir.

Dans l'ensemble ce comics est très particulier et pour un public assez spécifique à mon sens (le premier amateur de BD ou de comics n'accrochera pas forcément). Pourtant, j'ai fini par apprécier. Et ce grâce à toutes les notes de l'auteur en fin d'ouvrage ! Je ne sais pas si c'est spécifique à cette réédition hardback ou si c'était déjà dans la version simple, mais les précisions qui sont apportés sur le texte sont très riches et passionnantes. L'auteur nous explique sa façon de penser, l'évolution des personnages et leur pourquoi. Cela permet de nous donner une nouvelle façon de voir l'histoire et de prendre les choses différemment. Bref, c'est de l'excellent bonus !
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Scott Pilgrim est un garçon tout à fait banal, qui joue de la basse dans un groupe un peu miteux, qui vit en colocation avec un ami qui paie tout, qui n'a pas de boulot et qui est très content de sortir avec une lycéenne folle de lui.
Jusqu'à ce qu'il croise la route de Ramona Flowers et que sa vie bascule dans le chaos. Ramona est jolie, Ramona est mystérieuse et si elle est d'accord pour le fréquenter, il doit tout d'abord vaincre ses sept ex maléfiques pour y parvenir.

On est bien d'accord, le postulat de base est complètement stupide et le premier tome n'est d'ailleurs là que pour mettre en place la situation, la premier ex maléfique n'arrivant que très tardivement dans le récit.
Mais c'est absolument excellent ! le comics intègre sans problème les codes du jeu vidéo, les personnages ne s'étonnent à aucun moment que les adversaires possèdent des pouvoirs et eux mêmes qui semblent au premier abord tout à fait classiques virent peu à peu au fantastique.

Le graphisme lui même est étonnant, avec des personnages atypiques et un ensemble un peu brouillon.

Scott Pilgrim est un OVNI, et c'est bien pour ça que j'ai adoré ce premier tome !
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Le film tiré de cette série est un véritable film culte pour moi, alors mes attentes envers la BD étaient assez élevées! J'ai retrouvé, dans les pages, plusieurs éléments qui, pour moi, ont fait le succès de l'adaptation cinématographique : un humour décalé, des références geek, des personnages colorés, une intrigue amoureuse simple mais cute... et du kung fu!

Comme c'est souvent le cas, les illustrations s'améliorent nettement au fil des albums, et passent de "correctes" à "vraiment bien". La nouvelle édition en couleurs est très belle et ajoute vraiment au côté pop de la BD. Pour ce qui est du scénario, j'ai trouvé les albums un peu inégaux : certains sont très bien mais d'autres sont un peu plus faibles. Dans l'ensemble, j'ai trouvé cette lecture sympathique savoureusement absurde et hautement divertissante. J'y ai trouvé quelques longueurs en comparaison du film, qui est un excellent condensé de toute la série – mais peut-être que ma vision était un peu biaisée!

Cette série canadienne a été publiée entre 2004 et 2010, mais m'a étrangement rappelé mon adolescence : les band de garage, les look vestimentaires funky et les histoires d'amour confuses, c'est tellement 1998! Si je l'avais connue à cette époque, Ramona Flowers serait sûrement devenue une de mes héroïnes préférées!

Pour Scott Pilgrim, 23 ans, guitariste et meilleur combattant au nord du 49e parallèle, la vie est cool. Il a fait la connaissance de Ramona Flowers et c'est la femme de sa vie, il en est certain. Maintenant, il faut juste qu'il l'annonce à Knives Chau, sa petite amie du moment, et qu'il survive aux ex-copains de Ramona. La vie est presque cool.

Phénomène d'édition en Amérique du Nord, Scott Pilgrim débarque, enfin, en France chez le nouvel éditeur Milady. le succès de la série créée par Bryan Lee O'Malley ne se dément pas : une adaptation cinématographique made in Hollywood et un jeu vidéo sont prévus pour cet été. Au même moment, marketing oblige, la saga connaîtra sa conclusion dans un, très attendu sixième et ultime tome. Scott Pilgrim est l'exemple parfait de la BD générationnelle. O'Malley réussit, avec beaucoup de talent, à rassembler les éléments de son époque dans un récit, en fin de compte, très classique. Internet, jeux vidéo et Ipods se retrouvent associés à l'éternelle quête pour le coeur de la princesse. Pour lier le tout, l'auteur est armé d'un sens de l'humour décapant, issu en droite ligne du monde de la télévision et de ses sitcoms. le résultat est étonnamment homogène et jouissif.

Le western a bien été spaghetti, le manga peut donc être au sirop d'érable. le style d'O'Malley est indubitablement d'origine japonaise. Grand yeux ronds, personnages à l'allure enfantine et mise en page dynamique, le Canadien ne peut pas cacher ses influences. L'album est un peu inégal, Scott Pilgrim est un premier album et ça se voit. Néanmoins, malgré quelques imprécisions ici et là, le résultat est agréable. le mélange entre la narration nippone et l'approche issue de la BD indépendante américaine est plutôt harmonieux.

Un premier tome rempli d'énergie et d'humour. Bienvenu dans l'univers Scott Pilgrim !

J'avais vu le film et j'ai donc tout naturellement commence à lire la bande dessinée (quoique j'y ai mis du temps ...). Bande dessinée qui raconte l'histoire de Scott Pilgrim, un peu loser jouant dans un groupe de rock et malgré tout meilleur combattant de la région. Il sort avec une lycéenne et vit avec son pote gay, Wallace. Jusqu'au jour où une fille qu'il voyait dans ses rêves arrive. Pour sortir avec, Scott doit vaincre ses 7 exs maléfiques (et de préférence quitter sa lycéenne mais allez lui dire)

Donc, une histoire assez loufoque à la base. Tout l'univers est entre un coté réel (mais légèrement extravagant...) et un autre coté déjanté et particulièrement improbable (mais on y croit !). le style de dessin est assez particulier donc il faut un petit peu s'habituer pour que ça devienne plaisant à lire.

Les personnages ont tous un coté un peu décalé très appréciable. D'abord Scott est un loser mais on s'accroche quand même à lui. Son colloc, Wallace est assez fun. Gay, il arrive à voler les petits-amis des filles en un tour de main ... ou de langue (héhéhé), il n'est pas dénué d'humour non plus. La petite amie de Scott qui a 17 ans mais on dirait plutot qu'elle en a 15 tellement elle parait enfantine. Les autres membres du groupes, la soeur de scott et son copain, le premier ex maléfique qu'on rencontre dans ce premier livre (ça me prendrait du temps de parler de chacun individuellement) et enfin Ramona qui est assez étrange et parle de droles de sujet. Elle est agréable mais je ne me suis pas encore beaucoup attachée à elle.
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A 23 ans, Scott Pilgrim est un glandeur professionnel. Bassiste dans un groupe de rock amateur, il partage un minuscule appartement du centre ville de Toronto avec son ami Wallace et fréquente une lycéenne de dix-sept printemps.

Tout bascule le jour où il rencontre Ramona Flowers : un coup de foudre absolu qui va ébranler l'existence du jeune homme. Car pour conquérir définitivement Ramona, Scott va devoir affronter et vaincre ses sept ex-petits amis maléfiques au cours de combats dantesques dignes des plus grands jeux vidéo.

Ce premier volume d'une série qui devrait en compter six au total est-il vraiment l'OVNI à la narration innovante présenté par l'éditeur ?

Saleté de buzz : quelques avis dithyrambiques sur des forums spécialisés ; une 4ème de couverture sur laquelle le grand Scott Mc Loud affirme : « La BD la plus drôle de la planète » ; La revue en ligne Ain't it Cool News qui titre : « L'une des meilleurs choses qui soient arrivées à la BD durant ce millénaire » ; une série qui a collectionné les récompenses aux Etats-Unis (Doug Wright Award 2005, Joe Shuster Award 2006, Comic indépendant de l'année 2006…). Autant d'arguments qui ont suffit pour influencer mon faible esprit.

C'est donc le coeur léger que j'ai délesté mon porte monnaie de 7 euros, persuadé de tenir entre mes mains fébriles un chef d'oeuvre absolu. Et là, patatras ! Tout s'écroule à la lecture. Il n'y a dans ce comic rien de révolutionnaire. Ce genre de variation entre mangas et comics existe depuis plusieurs années déjà. Mais la plus grosse déception vient du manque d'humour. Je n'ai pas esquissé le moindre sourire. le coup du héros ordinaire qui bascule d'un seul coup dans un univers de jeu vidéo ne m'a semblé d'aucun intérêt. La première référence qui m'est venue à l'esprit, c'est la série télévisée nullissime des Power Rangers, c'est dire ! En plus, le dessin est bof bof et l'intrigue tient dans un dé à coudre.

Finalement, je ne vois que deux explications possibles :

1) Scott Mc Loud a été grassement payé pour s'emballer sur la 4ème de couverture et les critiques américains spécialisés dans les comics sont des geeks décérébrés qui portent aux nues des bouquins ne valant pas un pet de lapin.

2) C'est moi qui, à cause de mon ignorance crasse et de mon manque évident de culture underground, suis incapable de reconnaître le génie de Bryan Lee O'Malley et de son Scott Pilgim.

Si vous voulez vous forger votre propre opinion, achetez donc ce premier volume et dites-moi ce que vous en pensez. de mon coté, je reste persuadé que mon avis ne vaut pas grand-chose, mais je me fais tout de même un plaisir de l'exposer ici.

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Comme probablement quelques (un tas de ?) lecteurs, j'ai découvert ce comics en ayant vu le film éponyme par Edgar Wright, enfin dans un premier temps, ce fut par l'entremise de l'émission Crossed de Karim Debbache (https://youtu.be/YmGNOqCFKLs) qui m'a juste donné envie de m'installer devant ce film ! Donc oui en regardant cette bonne vidéo je me suis pris des spoils mais ça en valait la peine. Car le film est bon, divertissant, plein d'entrain et que la lecture de ce premier tome m'a bien faire rire et sans être ennuyé de connaître déjà l'histoire !
Scott Pilgrim, c'est un jeune homme de 23 balais, sorti de l'adolescence, un peu perdu, qui « vit » de sa musique (entre deux jobs, soi-disant), qui sort aussi d'une rupture assez rude et qui après un long moment commence à sortir avec une lycéenne. Sous l'oeil critique de ses amis musicos, de son coloc gay et de sa petite soeur un peu plus les pieds sur terre. Jusqu'au jour où il rencontre Ramona. Américaine, ayant de la répartie, venue travailler au Canada, faisant du roller même en hiver, au look accrocheur. Et avec un passé qui va s'interposer entre elle et Scott. Ce dernier va devoir se défaire des sept ex de la punkette si il veut continuer à sortir avec Ramona. Des combats vont avoir lieu comme dans certains jeux vidéo où à la fin le vainqueur gagne des pièces. Pourquoi combattre ainsi, on en saura rien mais c'est fun ! Voilà le thème de ce comics, fun humour, plaisir !
Donc à la fin de ce premier tome, il bat le premier des ex. Pas le plus difficile mais il pose quelques bases ! du moins il met Scott face au fait qu'il aura encore six boss à mettre à terre s'il veut continuer son aventure avec Ramona. Mais cette dernière ne semble pas encore avoir dévoiler un gros secret (sa tête/son expression quand elle ment est assez impayable).

Ce premier tome met bien dans l'ambiance. On entre direct dans le sujet. Scott est sympathique à suivre. Ramona n'est pas mal non plus ! Les dessins sont bien en rondeurs pour les personnages, une approche bien manga dans un comics. En même temps, c'est une série humoristique alors pas besoin de détails précis. Et les visages restent bien expressifs. C'est « simple » mais ça marche Et puis ça se passe au Canada, donc il y a plein de neige et ça j'aime bien (oui il me faut pas grand-chose) !

Scott Pilgrim est un jeune adulte de 23 ans, bassiste dans un groupe de rock. Il est entre deux jobs, et cette période s'étire de plus en plus. Il est un peu paumé dans la vie, mais moins que moi, du coup ça me rassure. On va évoluer dans un univers post-adolescence, parsemé d'une bonne grosse couche de pop-culture, d'un bon milliard de références musicales et vidéoludiques.
Il sort depuis quelques jours avec Knives Chau, une lycéenne de 17 ans qu'il a rencontré dans le bus mais il va bientôt faire la connaissance d'une autre fille, qui porte des rollers aux pieds, des cheveux roses et le doux nom de Ramona Flowers et notre héros en tombe éperdument amoureux.
Tout se complique donc dans sa vie, étant donné qu'il sort avec deux filles en même temps, plus par flemme de larguer Knives que par goujaterie. Jusque-là, c'était une histoire d'amour simple, banale, barbante… mais la complication continue : Ramona est sortie avec des types peu fréquentables, qui se sont réunis en une ligue maléfique. Pour sortir avec Ramona, Scott va devoir les battre et le premier nous est présenté dans ce tome : Matthew Pattel, pirate de son état. Pendant un concert, Scott et Matthew vont donc se battre et Scott va le vaincre. Un sur sept. Et le tome se finira sur un baiser entre les deux tourtereaux.

Bref, ce tome est génial. Les personnages sont attachants : Scott, bien entendu, Ramona, mais aussi Wallace, le colloc gay de Scott aux apparitions aussi fugaces que drôles, la soeur de Scott et son groupe de rock. le scénario n'est pas très compliqué, mais on ne lui demande pas d'être compliqué. le dessin est dans un style manga, qui passe très bien : je trouve que les bizarreries passent mieux comme ça… Personne n'accorde de crédit à une autoroute subspatiale dessinée à l'occidentale. On aura même à la fin le plaisir de découvrir la genèse de l'oeuvre, des personnages (souvent tiré des gens qui gravitent autour de l'auteur) et de quelques références qu'on avait pas décelées qui parsèment l'ouvrage, des photos des lieux de l'histoire…

On passe un très bon moment, on rigole et c'est tout ce qui compte.