Le premier jour de la guerre d'Espagne, le 17 juillet 1936, raconté par des témoins français, 20 ans après : ce qu'ils ont vu dans les rues, les coups de feu et fusillade, les armureries dévalisées, les premiers combats, l'attaque du bureau de poste, les mouvements des insurgés, l'aide aux blessés.
Cette année-là à Barcelone étaient prévus les Jeux Olympiques populaires (ou Olympiades populaires). le journaliste Jean Oberlé se trouvait alors à Barcelone pour couvrir cet événement sportif. Il ne pensait pas le moins du monde vivre les débuts d'un épisode historique majeur -et tragique- de l'histoire espagnole. La guerre civile va se solder par la défaite de la République le 1er avril 1939, et déboucher sur l'établissement de la dictature franquiste jusqu'en 1975.
#cultureprime #archives #GuerreEspagne
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Jean Oberlé/5
1 notes
Résumé :
Très petit format pour cette monographie : 10 x 15 cm, avec une courte biographie en quelques pages et 15 "planches" reproduisant en couleurs autant de tableaux.
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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Paysagiste de Montmartre avant que ça ne devienne une industrie, puis de la banlieue où il avait déménagé avec sa mère, la peintre Suzanne Valadon, Utrillo a laissé une oeuvre joyeusement colorée où flotte néanmoins un air un peu mélancolique.
Ce charmant petit opuscule édité en 1956 se compose d'une courte biographie de Maurice Utrillo et d'une quinzaine de reproductions de ses tableaux. Malheureusement, le format 10 x 15 cm ne leur rend pas vraiment justice. Et le court texte est souvent un peu noeud ou, à tout le moins, doucement daté.
Ce charmant petit opuscule édité en 1956 se compose d'une courte biographie de Maurice Utrillo et d'une quinzaine de reproductions de ses tableaux. Malheureusement, le format 10 x 15 cm ne leur rend pas vraiment justice. Et le court texte est souvent un peu noeud ou, à tout le moins, doucement daté.
Citations et extraits (2)
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La boisson, sa santé, sa raison chancelante firent qu'Utrillo ne se rendit jamais parfaitement compte que sa vie se transformait, que ses tableaux devenaient de plus en plus chers, qu'il devenait célèbre, qu'il était un personnage, que l'on écrivait des livres sur lui. Il continuait à peindre, il peignit jusqu'à sa mort, mais comme dans une sorte d'état second. À l'une des plus belles expositions que l'on ait montrées de lui, dans une galerie de la rue La Boétie, après la première guerre mondiale, on eut beaucoup de peine à le faire venir le jour du vernissage. Il regarda ses tableaux, n'en reconnut aucun, il ne se rendit même pas compte qu'il en était l'auteur.
La vie de Maurice Utrillo, qui mourut à soixante-douze ans, fut constamment malheureuse. Une triste hérédité lui donna dès sa jeunesse le goût de la boisson.
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