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EAN : 9782253113751
188 pages
Le Livre de Poche (07/09/2005)
3.38/5   697 notes
Résumé :
Doria a quinze ans, un sens aigu de la vanne, une connaissance encyclopédique de la télé, et des rêves pleins la tête. Elle vit seule avec sa mère dans une cité de Livry-Gargan entourée d'Hamoudi, un grand de la cité qui l'a connue «haute comme une barrette de shit», Mme Burlaud, la psychologue au porte-jarretelles, Nabil le nul ou encore Aziz, l'épicier du Sidi Mohamed Market avec qui Dora essaie en vain de caser sa mère ... Entre humour ravageur et formidables éla... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (125) Voir plus Ajouter une critique
3,38

sur 697 notes
Cela faisait un petit moment que je voyais cet ouvrage trôner sur les rayon de la médiathèque dans laquelle je travaille sans avoir oser me lancer...jusqu'à aujourd'hui et j'avoue avoir été très surprise, dans le sens positif du terme. Doria est une jeune marocaine qui vie dans "la banlieue du Paradis" sauf que cette dernière est loin de ressembler au nom qui lui est attribué. Avec une mère qui fait le ménage dans un Formule 1 et qui ne sait ni lire ni écrire le français, un père aux abonnés absents, Doria est une élève plus que médiocre, qui voit une psy tous les lundis et a régulièrement affaire avec une Madame "Bidule truc" des services sociaux de la mairie. Et pourtant, cette jeune adolescente ne vire pas dans des trafics malsains, comme certains garçons de son immeuble, Youssef qui sera emprisonné pour trafic de drogue ou encore Hamoudi, le "Rimbaud" de ce dernier qui finira finalement par se ranger. On peut dire que celui-ci l'a fait rêver mais étant plus âgé qu'elle, elle ne l'intéressait pas, u disons pas comme elle l'aurait voulu. Certes, ils ont de longues discussions mais cela s'arrête là, au grand désespoir de notre héroïne. Joignant souvent difficilement les deux bouts à la fin du mois pour payer le loyer, Doria et sa mère savent cependant qu'elle peuvent compter sur la charité des gens du quartier mais pas seulement puisque grâce à ces fameux services sociaux, la mère de Doria pourra finalement trouver un stage, rémunéré qui plus est, et apprendre afin le dur maniement de la langue française écrite, pour la plus grande fierté de nos deux femmes.

Un roman dur, sur la pauvreté et les difficultés d'intégration mais qui n'est ni tout noir ni tout blanc : il raconte juste la vérité sans apitoiements ni rancune envers le système. Je ne suis pas certaine de vouloir considérer cet ouvrage dans la littérature jeunesse (c'est d'ailleurs la raison pour laquelle je l'ai placé dans la section "adultes" dans ma médiathèque) car à mon avis, il touche tout le monde et parle aussi bien aux jeunes (grâce au langage simple employé ici) qu'aux adultes. Un roman malheureusement intemporel sur certains aspects durs de la condition d'immigré mais dont je ne peux que vous conseiller la lecture car comme il est dit pour notre jeune héroïne (même si elle n'y croit pas, du moins pas au début), "la roue finit toujours par tourner !
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On a parfois des surprises !
J'avais été attiré par certains échos concernant ce livre. Je l'ai obtenu dans le cadre des échanges de Babelio et ne peux que remercier « Paroles » de me l'avoir fait parvenir.
Et en effet, c'est un roman qui m'a réservé quelques surprises. Je suis d'abord rentré dans le livre avec un certain plaisir car il est écrit de façon très agréable, très fluide, très compréhensible malgré quelques termes de verlan ou dit « des cités » qui ne gênent absolument pas la lecture et font vraiment parti du langage de notre monde, donc en quelque sorte de notre quotidien.
Il y a bien sûr dans les surprises agréables, des éléments de réticences… (Sinon, on serait dans l'angélisme total, et ce n'est pas le lieu !).
A peine avais-je lu les cinquante premières pages que j'avais déjà une fiche complètes de notes ce qui est soit un très bon signe soit un très mauvais signe ! Soit je suis enthousiaste, soit je suis très énervé. Et au début, les deux étaient vrais ! En effet, quelques courts passages nous conduisent à penser que l'on est dans un récit un peu revendicatif, avec des discours un peu « anti-français », avec beaucoup de notions de droits et aucune de devoirs.
Extrait : « J'ai besoin de l'assistance de la mairie, c'est des nuls, car il faut que ma mère aille chez la manucure ».
En fait tout cela n'est qu'accessoire et marginal dans le discours de ce livre, donc il faut vite sortir de cette vision et prendre un peu de recul, considérant ce roman comme une sorte de documentaire sans journaliste.
J'avais quelques doutes pendant ma lecture et je suis allé voir l'interview vidéo de Faïza Guène parlant de son livre et regrettant que l'on classe ses écrits comme une biographie plutôt que comme un roman : « Je l'ai écrit, mais c'est pas moi ! ».
Et si vraiment on considère ce livre comme un roman, on ressent tout différemment. Cela pourrait être une sorte de « one-woman show » avec toute la finesse d'observation et de retransmission nécessaire au plaisir du public, véhiculant un message.
Faïza Guène ne donne pas qu'une image idyllique du monde qu'elle décrit :
Extrait : « Je suis allée dans la cuisine pour nettoyer la gazinière parce que c'état dégueu, avant que l'assistante sociale fasse son inspection ».
En conclusion, je peux et veux dire que même si cela n'est pas de la littérature… classique, ce livre est magnifique.
Après tout, « le voyage au bout de la nuit » (aucune comparaison possible) n'était pas non plus de la littérature classique. Mais il faut parler aujourd'hui des oeuvres qui marquent leur temps.
J'ai vraiment pris plaisir à lire ce livre avec beaucoup de moments d'humour voire de franches rigolades.
Donc, une seule indication : lisez-le ! C'est un super boulot, et la difficulté minime qu'il y a à l'aborder justifie le fait de le découvrir. C'est un vrai plaisir et je l'ai fait découvrir autour de moi à des gens qui ont encore les sourire.
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Kiffe kiffe demain est un roman que j'ai lu il y a quelques années

Doria vit dans une cité HLM en banlieue parisienne. C'est une Jeune fille, rebelle et pauvre, à la scolarité chaotique, son avenir semble compromis.
Mais aidée par sa mère, ses amis et des personnes bienveillantes elle réussit à infléchir le cours des événements pour s'offrir de meilleurs lendemains.

Sous des dehors arrogants, Dora cache un coeur remplie de tendresse et d'amour. le personnage est aussi un mélange de candeur et de maturité, elle n'est pas issue d'un milieu aisée, la vie ne l'a pas épargnée.

Après un début qui nous interpelle et qui déclenche la révolte, le lecteur lit avec soulagement la suite de l'histoire qui redonne l'espoir et donne l'envie de le faire lire autour de soi.

C'est un roman très émouvant qui nous fait passer du rire aux larmes ou l'inverse. et auxquels certains adolescents peuvent facilement s'identifier ;
Les personnages sont intéressants, émouvants,bienveillants, leur trajectoire peut inspirer les jeunes lecteurs et les amener à repenser leurs erreurs tout en les distrayant et leur redonnant de l'espoir même quand la vie n'est pas facile et qu'il faut y mettre du sien pour se sortir de situations qui paraissent sans issue.

J'ai bien aimé ce livre car la fatalité fait une large place à l'amour qui sauve de la misère, de la violence et du désespoir.

C'est un livre dans lequel "kif kif" devient "Kiffe kiffe" et oublie les clichés.





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Attaché au pas de Doria, une ado de quinze ans, c'est le quotidien des cités, sans fioriture ni pathos, qui nous est révélé. Avec un style réaliste et percutant qui alterne phrases coup de poing et incursions dans l'univers des rêves et de la poésie, l'auteur lève le voile sur ces cités dont l'embrasement nourrit les unes des journaux, avec un regard de l'intérieur, simple et humain, loin des récits à sensation ou des plaidoiries auxquelles nous sommes aujourd'hui habitués.

Ce petit roman est une agréable surprise, il se lit vite. On sourit souvent.
Je ne résiste pas au plaisir de vous faire partager une citation :

« Quand j'étais petite, je coupais les cheveux des Barbie, parce qu'elles étaient blondes, et je leur coupais aussi les seins, parce que j'en avais pas. En plus c'étaient même pas de vraies Barbie. C'étaient des poupées de pauvre que ma mère m'achetait à Giga Store. Des poupées toutes nazes. Tu jouais avec deux jours, elles devenaient mutilées de guerre. »

Faïza Guéne a écrit ce roman alors qu'elle n'avait que 19 ans et nous montre déjà une certaine maîtrise avec les mots, malgré quelques maladresses bien excusables pour un premier roman.
Elle a d'ailleurs confirmé son talent avec, entre autre, « Un homme ça ne pleure pas » que j'ai beaucoup aimé.

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Kiffe kiffe demain a été un énorme succès. Les critiques ont surnommé Guène, la Sagan des banlieues. Peu de livres écrits dans ces quartiers misérables sont aussi accessibles et amusants que celui de Guène. Et, surtout, ils ne combinent pas son courage à un message final positif. le Journal du Dimanche parlait de la naissance d'un vrai talent ; un autre critique a fait l'éloge de la vraie voix d'une génération perdue. Il a été traduit en 26 langues et est un rare exemple d'une oeuvre populaire sortie du ghetto francophone, saluée par la critique aussi bien dans le monde arabe que dans le New York Times.
le livre est écrit avec le ton et le regard ironique d'une jeune fille de 15 ans vivant dans une banlieue parisienne fictive. le genre d'endroit qui s'enflamme régulièrement. La narratrice, Doria, vit avec sa mère dans un petit appartement. Son père est récemment retourné dans son Maroc natal pour épouser une femme plus jeune qui est enceinte et qui pourrait lui donner un fils.
Très tôt, le lecteur est plongé dans ces gouffres culturels qui se sont creusés tant en France qu'en Europe et qui posent l'un des plus grands défis aux sociétés occidentales. Dès la deuxième page, Doria se moque de son père conservateur et de la culture de sa terre natale. “Papa voulait un fils. Pour sa fierté, son nom, l'honneur de la famille et, je suppose, pour plein d'autres raisons stupides.”

le problème, explique Doria, c'est qu'il n'avait qu'un enfant, elle, une fille et, contrairement au supermarché du coin, “il n'y a pas de SAV d'échange sur les bébés“. Alors papa va au Maroc où, quand le fils arrivera, ricane Doria, tout le village sortira, une bande de vieux avec des tambours, qui égorgeront un mouton pour donner un nom au bébé. le nom sera Mohammed, commente-t-elle, "Je le parie à 10 contre un."

Fazïa tient à souligner que le livre n'est pas autobiographique - du moins pas directement. « Doria est comme moi dans sa façon de voir le monde, dans la relation étroite qu'elle entretient avec sa mère. le livre est composé d'épisodes de ma vie quotidienne, mais ce n'est pas une description de ma vie. Les personnages sont des composites de personnes que je connais, de personnes dont j'ai entendu parler, de personnes avec qui j'étais autrefois assis en face dans un bus.”

Guène a commencé à écrire tôt, mais sans aucune ambition d'être publié. “J'écrivais uniquement pour moi”, dit-elle. À 13 ans, elle participe aux activités d'un centre culturel de quartier: ateliers de théâtre, de cinéma et d'écriture. À 14 ans, elle termine son premier court métrage, La zonzoniere (zonzon est l'argot de la prison): une adolescente que le père et le frère très traditionnels gardent enfermée dans l'appartement familial (un scénario qui réapparaît dans le roman)

le directeur du centre remarque les travaux de Guène, publiés dans un journal de l'école, et l'encourage à écrire. Les 30 premières pages sont écrites en deux ou trois semaines. Guène, alors âgée de 17 ans, est stupéfaite lorsqu'un éditeur d'une grande maison d'édition l'appelle pour lui proposer un contrat.

Tout son travail porte sur les banlieues et contre les stéréotypes médiatiques qui, selon elle, sont si courants. Les journalistes, avec leurs représentations dégoûtantes, mythiques de la vie dans les banlieues pauvres, sont une de ses cibles préferées.

Les armes de Guène dans cette guerre contre la fausse représentation sont finement sélectionnées. le mélange d'humour, d'optimisme, d'émotion, d'observation sociale et de commentaires politiques vicieux de Kiffe kiffe demain est à l'origine de son succès. Mais la réalité est agrémentée de merveilleux moments de comédie noire. Lorsqu'elles ne sont pas invitées au mariage d'un voisin sur le domaine, Doria commente qu'elle et sa mère n'avaient de toute façon aucun désir réel de faire partie de la «jetset».

le livre est une enquête sur ce que signifie être français. “Les gens disent que les gens comme moi devraient être plus intégrés”, dit Guène. 'Mais qu'est ce que ça veut dire? Je suis née en France, j'ai été dans une école française, je parle français, je vis en France. Il est difficile de faire les choses qui sont apparemment nécessaires pour être acceptées si cela signifie nier des choses qui font partie de ma culture. C'est comme si - et c'est un peu brutal mais c'est vrai - on nous disait [aux enfants d'immigrés] : "Vous êtes des enfants de la république, mais vous êtes des enfants bâtards. Vous êtes les bienvenus ici mais avec les conditions suivantes." '

Je me demande ce que signifie la France des 400 fromages, du vin, des grands musées et des galeries d'art aux Courtillières. "Les grands symboles de la France, la richesse culturelle etc... tout cela est inaccessible", dit-elle. "Cela n'a rien à voir avec moi ou nos vies."

La France, dit Guène, vit une illusion. "La république a des idéaux fantastiques mais ils ne fonctionnent pas dans la réalité, dans le concret." La France n'a jamais accepté son histoire coloniale. Mon père a connu la guerre, la guerre d'indépendance que les Algériens ont menée contre les Français de 1954 à 1962. « Nous avons eu des parents torturés et emprisonnés. Mais nous sommes français. Nous sommes donc partagés entre deux camps au passé profondément compliqué.”

Malgré les attaques cinglantes contre le système politique et social français, le livre n'est pas négatif. Doria est certes prise entre deux mondes mais ces deux mondes ont un pont entre eux. Les derniers chapitres sont optimistes.
C'est la République française, son message de liberté, d'égalité, de fraternité et le magnifique héritage de la culture française qui, malgré toutes les incompréhensions et les ressentiments, offre à Doria l'espoir, une voie à suivre et un chez-soi.
Lien : http://holophernes.over-blog..
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Citations et extraits (103) Voir plus Ajouter une citation
Quand j'étais petite, je coupais les cheveux des Barbie, parce qu'elles étaient blondes, et je leur coupais aussi les seins, parce que j'en avais pas. En plus c'était même pas de vraies Barbie. C'était des poupées de pauvre que ma mère m'achetait à Giga Store. Des poupées toutes nazes. Tu jouais avec deux jours, elles devenaient mutilées de guerre. Même leur prénom, c'était de la merde : Françoise. C'est pas un prénom pour faire rêver les petites filles, ça ! Françoise, c'est la poupée des petites filles qui rêvent pas.
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Mme Atlan, c'est la dentiste du secteur. Avec elle, faut pas avoir peur. Elle est très sympa mais elle a du apprendre son métier sur le terrain, pendant la Guerre du Golfe ou les invasions turques, je sais pas. En tout cas, elle est plutôt brutale comme femme. Une fois, elle a failli m'arracher la mâchoire. J'essayais de hurler et de gesticuler sur le fauteuil pour qu'elle comprenne que je souffrais et elle, tranquille, elle continuait en disant :
- T'es courageuse comme nana, allez, encaisse!
Puis comme j'avais quand même super mal, elle a essayé de faire diversion :-Tu aimes le couscous boulettes?
Adolescente, elle a dû hésiter entre catcheuse, CRS et dentiste. Ça a pas du être facile de se décider mais elle a préféré celui des trois qui conjugue violence et perversité. C'était sans doute plus rigolo pour une psychopathe comme elle.
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Quand j'étais plus jeune, je rêvais d'épouser le type qui ferait passer tous les autres pour des gros nazes. Les mecs normaux, ceux qui mettent deux mois à monter une étagère en kit ou à faire un puzzle vingt-cinq pièces marqué « dès cinq ans » sur la boîte, j'en voulais pas. Je me voyais plutôt avec MacGyver. Un type qui peut te déboucher les chiottes avec une cannette de Coca, réparer la télé avec un stylo Bic et te faire un brushing rien qu'avec son souffle. Un vrai couteau suisse humain.
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"De toute façon, j'veux dire, à quoi ça sert de vivre ? J'ai pas encore de seins, mon acteur préféré est homosexuel, y'a des guerres sans but et des inégalités entre les gens et la cerise sur le gâteau ; Hamoudi fricote avec Lila et ne m'en n'a pas dit un mot. Hein.... J'ai raison, on a des vies de merde...."
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En sortant du bahut, j'ai croisé Hamoudi. Il m'a proposé de m'embarquer pour me déposer au quartier. J'étais fière alors j'en ai profité pour flamber un peu, pour que toutes ces tronches de cake au bahut me voient partir avec la doublure d'Antonio Banderas dans Zorro, mais en plus balafré. En fait, personne n'a vu. c'est pas grave.
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Vidéo de Faïza Guène
Pour cette dernière émission de la saison, Augustin Trapenard reçoit plusieurs grands auteurs dans La grande librairie. Parmi eux, Philippe Besson, Faïza Guène, Mathias Enard, Katherine Pancol, Caryl Ferey et Chloé Delaume. Ils viennent livrer, tour à tour, leurs cris du coeur, ou leurs coups de griffe concernant un grand classique de la littérature.  Après avoir fait l'éloge du Petit prince pendant de longues minutes, Faïza Guène, écrivain et scénariste à l'origine de Kiffe Kiffe Demain, publié en 2009 et vendu à plus de 400.000 exemplaires, livre une critique acerbe sur le roman de Franz Kafka, La métamorphose, publié pour la première fois en 1912.  Un ouvrage qu'elle considère comme une "horreur" et qu'elle résume de la sorte : "Je vous la fais courte mais en gros, c'est un mec, il se lève, il a la flemme, il se transforme en cafard. Je l'ai reçu comme un test désespérant". Elle explique ensuite sa pensée, racontant qu'elle l'a lu à l'âge de 16 ans et que ce n'était sans doute pas le moment pour elle de le dire, manquant un peu de recul sur l'humour qu'il peut y avoir. Un avis visiblement partagé par Philippe Besson.
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