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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Malheureusement, ce recueil de 7 nouvelles de Yoko Ogawa ne m'a pas réellement séduit. Malgré les avis parlant d'onirisme que l'on retrouve sur les sites de vente du livre et les avis de Babelio, je me suis ennuyé du début à la fin. Je n'ai pas été plus touché que cela par la plume de l'auteur, même si elle possède un élan poétique.

On dit souvent que l'appréciation des textes de l'auteur ne vient pas immédiatement, mais qu'en s'attardant sur ses oeuvres, cela peut changer. Quel est votre avis sur les oeuvres de cet auteur ?

Cependant, il est vrai que cet ouvrage se lit facilement et rapidement. L'auteur utilise la suggestion plutôt que l'explicite, ce que j'ai plutôt apprécié ici. le sentiment de solitude transparaît à plusieurs moments, mais je ne sais pas si c'est intentionnel ou non.

Ce qui me dérange le plus, c'est l'impression que les nouvelles ne sont pas terminées, que tout est survolé... J'aurais préféré des textes plus "travaillés", si je peux me permettre d'utiliser ce terme.

Malheureusement, je ne peux pas vous en dire plus sur cet ouvrage...
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Acheté après la lecture des "Tendres plaintes" de Yoko Ogawa. J'ai adoré ce livre.
Ici on retrouve tout à fait la magie de l'écriture de l'auteur. Sa faculté à faire d'un évènement, à priori insignifiant, une véritable merveille et son ton poétique sans lourdeur. C'est beau, profond et tendre. On a une impression de musicalité tout au long de ces nouvelles où l'eau (pas toujours la mer) tient une place importante.
Comme toujours avec les textes courts, je garde une impression de survol et d'inachevé que je ne décelais pas dans le roman d'Ogawa (Cfr ci-dessus). Cependant, La mer est une bonne lecture d'été, douce et agréable. A lire avec le roulis des vagues en bruit de fond.
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Voici un petit retour de lecture du livre de Yoko Ogawa « La mer »
Il s'agit d'un recueil de neuf nouvelles, qui se lit très facilement. Une petite parenthèse littéraire qui fait du bien ! Une ode à la poésie et à la délicatesse que l'auteur mène avec élégance. Amitié, souvenir, réflexion sont au programme de cette lecture.

- La mer
- Voyage à Vienne
- le bureau de dactylographie japonaise Butterfly
- le crochet argenté
- Boîtes à pastilles
- le camion de poussins
- La guide

Les nouvelles abordent toutes des thèmes différents. La chute d'une en particulier est certainement marquante celle de la nouvelle « voyage à Vienne ». Excellent !
Que dire de l'émotion à la lecture de l'histoire dans le laquelle un camion de poussin passent régulièrement devant les protagonistes ?

Mention spéciale pour la nouvelle "le bureau de dactylographie japonaise Butterfly" d'une grande pudeur et sensualité. Waouh ! La métaphore est bien menée.

On retrouve aussi dans l'une d'entre elle, « La guide » une relation chère à l'auteure, celle d'un enfant avec un vieil homme.

Si vous cherchez un petit moment d'évasion, je recommande ce livre léger, qui nous offre un petit voyage comme l'auteur a le secret avec sa touche poétique et sa finesse.
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Splendide recueil de 7 nouvelles simples et délicates, jouant avec le rêve et le temps:

La Mer: La famille d'Izumi invite le fiancé de celle-ci pour quelques jours. L'ambiance est pesante pour le jeune fiancé, la discussion laborieuse. A cette occasion il fait la connaissance du "petit cadet", jeune frère d'Izumi, dont il doit partager la chambre. A la nuit tombée, lors de leur conversation, le jeune garçon lui avoue détenir un instrument très rare, un meirinkin à la mélodie onirique et à la résonance si poétique, dont on ne peut jouer que face à la brise de mer. Très belle promenade dans l'imaginaire.

Voyage à Vienne: une jeune femme fait un voyage de groupe dans la capitale autrichienne. Elle rencontre Kotoko, veuve d'une soixantaine d'années, qui l'entraîne malgré elle dans une quête improbable: se rendre au chevet de son ancien amour mourant, Johan, qui, en dépit de ses promesses, n'est jamais revenu. Quiproquo burlesque (le mourant n'est pas le bon!) mais réflexion troublante sur le temps, la mémoire et la mort devant laquelle l'individualité disparaît.

Le bureau de dactylographie Japonaise Butterfly: une employée récemment embauchée chez Butterfly, bureau de dactylographie, va régulièrement voir un de ses collègues pour échanger des caractères cassés ou abimés. Elle va prendre conscience de leur dimension, par delà même le symbolique. Cette relation aux caractères est décrite de façon très charnelle, très troublante, frôlant de façon subtile l'érotisme.

Le crochet argenté: une jeune femme, dans un train, plonge dans ses pensées à la vue de l'ouvrage qu'une vieille dame, en face d'elle, tricote. La vue de ces crochets argentés la renvoie des années en arrière, lorsque se grand mère tentait de l'initier à cet art. Exploration efficace de la mémoire, nimbée d'une brume de nostalgie, qui n'est pas sans rappeler le mécanisme de la madeleine de Proust.

Boites de pastilles: un vieil homme s'est mis, après quelques années à conduire des bus, à conduire un car de transport scolaire. Et, afin de consoler les gros chagrins, il leur fait des tours de magie avec des boites de pastilles - mais il y a toujours un truc, une astuce. La relation adulte / enfant est abordée de façon très tendre.

Le camion de poussins: là aussi, exploration de la relation adulte / enfant et de la communication inter-générationnelle. Une fillette muette va nouer une certaine complicité avec le locataire de sa grand mère. Petit à petit, l'enfant va lui apporter des mues d'insecte, fragiles, remplies de vide, et réussir à émouvoir cet adulte. Plusieurs fois ils croiseront un camion chargé de poussins. Un jour, celui-ci perd une partie de sa cargaison ... La fillette, désireuse de protéger les oisillons, va miraculeusement recouvrer la voix, comme un ultime présent.

La guide: une femme au caractère assez affirmé est l'un des rares guides agréés d'une petite ville. Un jour, et après avoir égaré son précieux drapeau de ralliement, elle emmène son fils avec lui lors d'une excursion. A cette occasion, le jeune garçon va faire la connaissance d'un vieillard très élégant, très cultivé, un ancien poète.

Dans ces nouvelles, on retrouve la plume typique de yoko ogawa, pleine de nuances, douce et délicate, travaillée sans toutefois être trop ouvragée, bref, un régal!
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Yoko Ogawa a un don pour écrire des nouvelles. le recueil s'ouvre sur « La mer ». A peine vingt pages dans la version de poche. Et pourtant…
Il y a tout d'abord cet enfant étrange qui joue du reirinkin, instrument de musique tout droit sorti de son imagination, unique au monde. Dans « le bureau de dactylographie japonaise Butterfly », les caractères japonais de la machine à écrire deviennent la représentation d'une tension sexuelle entre l'employée et le gardien. (La relation me fait penser à celle qu'il y avait dans "l'Annulaire").
Dans les autres nouvelles, la thématique de l'héritage entre la personne âgée et un personnage plus jeune rappelle l'importance accordée aux ancêtres dans la culture japonaise. le souvenir s'incarne dans des objets simples, un crochet, un livre, une boîte de pastilles…
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Très beau recueil de nouvelles. J'ai beaucoup aimé la nouvelle ou le vieux monsieur explique son métier : trouver des titres aux souvenirs pour mieux les retenir. Génial.
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Des nouvelles japonaises
Petites perles sages dans leur boite rangée.
Petits points à l'aiguille, fins et pâles.
On y trouve de la douceur, de la fraîcheur, une touche de candeur.
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Des tranches de vie, un appel au voyage, à la nostalgie, aux relations humaines... chaque histoire a sa particularité et transmet des émotions variées, même celles qui ne font que quelques pages. Un recueil de nouvelles agréable à lire, mais pas non extraordinaire. Un bon petit moment de lecture, en somme !
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J'ai bien aimé les première et la dernière nouvelles, surtout la dernière. Mais l'ensemble du livre me déçoit par son écriture (la traduction ?) et par les histoires. L'impression qu'il fallait des histoires pour faire des nouvelles et que je restais sur ma faim. Dommage !
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Chacune de ces sept nouvelles donne lieu à une rencontre dans un cadre familial, professionnel ou de hasard. Les protagonistes ne se connaissent pas, mais vont partager un moment fort et singulier. Attachant.
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