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Derrière ce titre gourmand se cache en fait un roman sur la fin de vie.
Une fois de plus, j'ai été frappée par la capacité des auteurs japonais à parler simplement, sans pathos et sans tabou, de réalités peu réjouissantes (en l'occurrence, le corps qui lâche). Et la solitude dans laquelle vivent la plupart des Japonais, en tous cas si j'en crois la littérature et le cinéma, est prégnante ici aussi. J'avoue tout : j'ai eu les larmes aux yeux à plusieurs reprises ! Pourtant, l'impression qui domine et qui reste est celle d'une grande sérénité.
Car la jeune Shizuku va connaître une sorte de renaissance à la Maison du lion. Elle s'allège de ses regrets, fait de belles rencontres, découvre la relation d'amour si forte qui peut unir un animal et son maître. Elle profite de chaque souffle d'air, de la lumière et de la moindre saveur (et nous met l'eau à la bouche !). Il n'y a pas d'amertume, pas de faux-semblants non plus.
Ce n'est pas un roman qui révolutionne la littérature, mais il est idéal pour une parenthèse en mode carpe diem.
Lien : https://des-romans-mais-pas-..
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J'apprécie de lire un roman japonais de temps en temps.
J'ai pris celui-ci un peu au hasard.
Lorsque j'ai eu fini de lire les premières pages, j'avoue que je me suis interrogé.
Soit le livre allait s'orienter vers le "cucul" ou à minimum le très mélancolique soit j'allais être enthousiaste sur un sujet que l'on peut considérer comme très casse-gueule.
Mais il faut avouer que l'autrice est une vraie alchimiste pour être parvenue à m'emmener sur des territoires douloureux et graves en faisant fi de toute mièvrerie ou de sentimalisme excessif.
Chacun ne pourra vivre dans un endroit aussi parfait et lumineux pour finir sa vie mais elle nous rappelle que le désir de vivre bat jusqu'au dernier souffle !!!
Merci à elle
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Que j'aimerais aller finir mes jours sur l'Ile aux citrons, dans la chaude et accueillante Maison du Lion ! Je n'avais pas lu cette autrice depuis très longtemps et je l'ai retrouvée avec plaisir dans ce court roman qui ressemble plutôt à un conte. Shizuku vit seule, n'a pas de famille et est en phase terminale de sa maladie. Elle a décidé de passer ses dernières semaines dans cette maison qui ne procure que des soins de confort (l'horrible expression « soins palliatifs » nous est épargnée), des thérapies pour l'âme et le corps qui aident les malades à mourir en paix mais surtout à vivre pleinement leurs derniers jours. Shizuku compare sa vie au roulé au chocolat de son enfance : « Mon but, à présent, était de vivre ma vie jusqu'au bout, tout comme le cornet était rempli de chocolat d'un bout à l'autre ». Et la comparaison est justifiée car la nourriture tient une grande place dans la Maison du Lion. Les deux soeurs Shima et Mai sont aux fourneaux, l'une spécialiste des plats salés, l'autre du sucré. Les plats sont toujours délicats et succulents, mais le meilleur moment gustatif de la semaine est à coup sûr le goûter du dimanche. Je n'en dis pas plus, pour ne pas vous gâcher la découverte ! Les autres sens sont convoqués en permanence, que ce soient par les suites pour violoncelle de Bach, la mer et le ciel qui baignent la Maison du Lion ou le délicieux chien Rokka, petite boule de fourrure blanche qui apaise les douleurs de Shizuku.
J'avais un peu peur, en lisant les premières pages, de lire un livre de développement personnel (du style « Comment finir sa vie en beauté ») mais OGAWA évite cet écueil par la grâce de son écriture délicate et sensorielle. Et l'on se prend à rêver que tous les mourants puissent bénéficier d'une expérience aussi puissante et vivifiante (oui, j'ai bien dit « vivifiante ») afin que « mourir [soit] pareil à l'orgasme le plus puissant ».

Lien : https://www.babelio.com/monp..
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Énorme coup de coeur ! Cette auteure, je l'aimais deja beaucoup. Alors oui, ici il s'agit de la maladie, de la fin de vie mais c'est lumineux... D'une telle puissance de vie, de beauté, de simplicité et de poésie. L'écriture est délicate, ouverte, généreuse. Bravo à la traductrice !
N'hésitez pas une seconde et laissez vous happer par l'histoire de Shizuku et de la Maison du Lion sur l'île aux citrons.
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C'est un roman de deuil, de paix, de gourmandise et de réconciliation... Préparez vos mouchoirs !
L'histoire de Shizuku, trentenaire et en phase terminale d'un cancer.
Elle décide de passer ses derniers jours dans l'hôtel de fin de vie "La maison du Lion" sur l'île aux citrons, en mer intérieure du Japon.
Madonna et l'ensemble du personnel prennent grand soin de leurs hôtes, cherchant à deviner ce qui sera précieux pour chacun. Chaque jour de vie est célébré comme un cadeau !
La seule contrainte : descendre partager le goûter collectif du dimanche avec tout le monde. Chaque goûter est reproduit selon le souvenir précieux d'un pensionnaire, tiré au sort et mis à l'honneur.
On y découvre la vie de Shizuku, et aussi les magnifiques dernières semaines de sa vie, entourée d'okayu d'exception, de mer, de vignes, de l'amour d'une chienne... et plus encore.

Ce n'est pas un livre d'actualité, pas un livre triste, ni sur le suicide assisté ou encore sur l'euthanasie. Ce n'est pas un livre glauque sur la mort.
C'est une célébration de la vie, de l'amitié, de la gastronomie et même de l'amour.
Evidemment, on suit l'héroïne dans ses différentes étapes avant de quitter sa vie terrestre. le plus important c'est l'ultime chemin qu'elle fait à la Maison du Lion. C'est une chance de sublimer son humanité, en véritable réconciliation d'elle-même avec sa vie, avec la Vie.
Voilà longtemps que je n'avais pas lu un roman 'classique'... celui-là me réconcilie avec la lecture !!
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Le fond : Shizuku a 33 ans. Se sachant condamnée par un cancer, elle part sans en informer ses proches vivre ses derniers instants sur l'île aux Citrons, dans la mer intérieure du Japon. A la maison du Lion, cajolée par l'excentrique gouvernante Madonna, irradiée de chaleur humaine et de tendresse animale, Shizuku reprend gout à la vie. Trouvera-t-elle le courage d'affronter les fantômes du passé ?
La forme : le style est simple, onirique, la description des plats est particulièrement soignée et alléchante.
Pour conclure, un roman poignant grave et léger à la fois, magnifiquement bien écrit (et donc traduit).
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Shizuku a 33 ans et elle est atteinte d'un cancer, en phase terminale. Elle décide de passer les quelques moments qui lui restent à vivre sur l'île aux citrons, dans la mer intérieure du Japon, à la Maison du Lion où la seule règle pour les Invités (les résidents) est de passer le temps comme bon leur semble. Y trouvera-t-elle acceptation et apaisement ?
Grande fan de l'auteure, je n'ai pu résister à l'appel de ce dernier roman. Malgré la tristesse des thèmes abordés, la maladie, la fin de vie et la mort, ce texte est un ravissement. Comme toujours, la plume de l'auteure est délicate, finement ciselée et se fait douce, poétique, bienveillante, aussi bien pour évoquer la vie, la mort, la nature ou la nourriture. Car la gastronomie reste au centre de ce roman comme chaque fois chez Ogawa Ito. Elle y mêle avec merveille saveur des mets et des derniers instants. D'ailleurs, le titre évoque un rendez-vous hebdomadaire, véritable rituel, qui se déroule chaque dimanche à 15h dans cette Maison du Lion.
Ce roman est splendide, incroyablement lumineux. J'en ressors à la fois bouleversée et charmée.
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Dans l'île des citrons, au coeur de la mer du Japon, se niche un établissement singulier. Dans un havre de paix, la Maison du lion accueille des pensionnaires pour y passer leurs derniers jours. Atteinte d'un cancer, Shizuku débarque dans ce décor unique. Alors que la maladie prend le pas sur la vie, elle y découvre la suavité et la douceur des paysages, mais surtout la puissance évocatrice et réparatrice des goûters quotidiens. Chaque douceur, choisie au sort, remonte le fil d'une existence à la l'heure de l'ultime départ. La boucle est ainsi bouclée.
Sur la question sensible de la fin de vie, Ito Ogawa tisse une histoire tout en délicatesse, par touches impressionnistes sans pour autant écarter l'aspect morbide de l'affaire. Son héroïne regarde sa fin venir avec lucidité et abandon. Entre la contemplation du paysage, la rencontre avec d'autres pensionnaires et le souvenir de son enfance, elle fait la paix pour partir apaisée, en accord et en harmonie avec elle et le monde.
Un roman fort et doux à la fois.
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Mon coup de coeur de la rentrée !
L'histoire commence quand Shizuku, une femme de 33 ans atteinte d'un cancer en stade terminal, arrive sur la magnifique île des citrons et s'installe à la Maison du Lion, une maison de fin de vie où les résidents peuvent passer le temps à leur guise et où on s'occupe bien de leurs besoins.
Le seul rendez-vous obligatoire est celui du goûter du dimanche : chacun et chacune des résidentes demande un dessert de son enfance et tous les dimanches iels en partagent un avec l'histoire que l'accompagne.

Si le sujet de la fin de vie est le plus exploré dans ce roman, d'autres y sont également traité : l'amitié, l'amour, la famille. On y retrouve un mélange de courts moments éphémères, de rencontres et d'échanges, avec la mer et le soleil toujours en arrière-plan. Chacun de ces moments est comme un baume qui nous apaise et nous réconforte. Shizuku vit chaque jour de façon simple, elle profite de tous les repas avec gourmandise et noue des liens avec les gens qui l'entourent. Sa relation avec la petite chienne Rokka est particulièrement touchante.

L'écriture d'Ogawa est fine, simple et poétique.
Vous verserez peut-être une petite larme, en terminant ce roman (moi j'en ai versé plusieures) ; mais je vous promets que ça en vaudra la peine.
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Ce récit est très différent des précédents romans de cette autrice, que je suis depuis longtemps.
Le sujet n'est certes pas gai : Une femme de 33 ans, rejoint un lieu de fin de vie, suite à la dégradation de sa santé due à un cancer.
Le lieu et son environnement sont magnifiques et l'ambiance qui y règne, sereine et bienveillante.
L'endroit et les personnes présentes lui permettent de goûter et même de déguster chaque instant du reste de sa vie d'une manière exceptionnelle.
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