Mimei Ogawa est considéré comme le Hans Christian Anderson japonais et j'étais très curieuse de découvrir ses contes, convaincue que j'y retrouverais une sensibilité et une poésie toutes particulières.
Ce petit livre, tout joli et très agréable à prendre en main, présente deux contes, "
L'enfant qui était monté au sommet d'un arbre" et"Le tonnerre qui gronde au loin". Si j'en ai trouvé la lecture intéressante et belle, je trouve en revanche qu'ils sont difficiles d'accès et de compréhension pour un public jeune, ne serait-ce que par l'utilisation de certains mots compliqués.
Ces deux contes valent néanmoins la peine d'être découverts, car la mélancolie, la douceur, mais aussi l'espoir qui s'en dégagent portent un beau message qui change des morales auxquelles nous sommes habitués. Ils ouvrent la réflexion, laissent libre cours à notre imagination et à notre réflexion. le premier présente un jeune orphelin qui regarde chaque soir les étoiles pour retrouver la présence de sa mère et le deuxième met en scène le petit Jirô, qui prend très à coeur la culture des concombres et s'émerveille de les voir pousser.
Une seule déception : j'ai été peu touchée par les illustrations qui accompagnent les contes, à l'exception de l'une d'entre elles, reprise sur la couverture, qui m'avait donné envie de découvrir ce petit recueil. Cela est affaire de sensibilité et ne gâche pas la lecture, mais j'aurai imaginé une toute autre atmosphère pour cette courte lecture pleine de poésie.
Je trouve en tout cas que c'est une très bonne idée de traduire cet auteur japonais et je serai curieuse de découvrir d'autres de ses écrits !