Death Note, Tome 8

L est mort mais il avait prévu des successeurs qui vont s'affronter pour savoir qui est le meilleur.

C'est toujours un combat pour trouver qui est Kira.

J'ai trouvé cet épisode un bémol en dessous des autres. Je ne pense pas que cela soit du à la qualité du manga, mais plus à l'idée que je me faisais de la suite. Je ne m'attendais aucunement à la mort de l'.L'intrigue est toujours bien là ainsi que le suspens. le retour de Ryuk me fera certainement voir l'épisode 9 sous un autre jour.

L'apparition de nouveaux personnages redonne une dynamique à l'intrigue. Elle relance également l'enquête puisque chacun de ces nouveaux personnages obligent Light à modifier son plan d'action.

Les successeurs de l'sont décidément très surprenants. Leurs stratégies sont plutôt éloignées de celle de L. Ils sont tout aussi "cérébraux" que lui mais ils paraissent moins passifs physiquement. Ils cherchent la confrontation directe avec Kira, mettent en place des plans audacieux et n'hésitent pas à supprimer des gens si cela est nécessaire. D'une certaine façon, ils se laissent guider (aveugler ?) par leurs sentiments, tout comme Light, ce que l'ne faisait pas.

Au fil des tomes, l'auteur continue de nous faire découvrir les règles encadrant l'utilisation du death note. Elles sont si nombreuses que j'en viens à les oublier au fur et à mesure, ou bien, plus embêtant, à me mélanger les pinceaux. La complexité de certaines d'entre elles ont parfois gêné ma compréhension de l'histoire. Je pense notamment aux manipulations de Light entre les trois carnets. Difficile de s'y retrouver, de savoir à qui appartient quel carnet, quel dieu de la mort y est rattacher etc.

Ces dernières semaines, c'est compliqué au niveau lecture, j'ai besoin de récits rapides, mais bien faits. Donc j'hésitais à lire ce huitième tome : certes l'histoire est bien ficelée, mais elle est aussi très dense… comme les précédents, en fait.
Et puis, j'avoue que dans l'animé, je ne suis pas fan de la partie avec Near et Mello, les successeur du véritable L, cependant dans le manga, c'est bien plus intéressant.

Mello a enlevé Sayu, la soeur de Light afin d'obliger leur père, qui a pris la relève du directeur de la police japonaise suite à son assassinat orchestré par Kira, à lui remettre le death note en sa possession. Vous avez réussi à suivre ?
Light est totalement dépassé par les événements et c'est étonnant de découvrir son incompétence face à une situation mondiale et une organisation criminelle qui met les moyens financiers et humains pour arriver à ses fins.
C'était presque décevant de sa part, mais c'est presque normal, ça fait 4 ou 5 ans qu'il se complaît dans son petit monde de psychopathe, il est rouillé. En tout cas, il a sacrément vrillé.
Misa est toujours aussi conne, elle est énervante , heureusement qu'elle n'est pas trop présente.
Elle n'est d'ailleurs pas la seule, l'équipe de policiers avec qui Light fait équipe sont tout aussi stupides. Ils se laissent tous manipuler et personne ne voit rien, personne ne doute parce que Light est génial, intelligent itou… bougre d'imbéciles !

En ce qui concerne l'intrigue, je n'ai rien vu venir de ce qui se passe au fil des pages. J'ai bien eu quelques certitudes, notamment sur les engagements De Mello, mais pour le reste… nada. C'est tellement agréable de se laisser surprendre.
Les dessins sont superbes comme toujours. J'ai parfois du mal à me dire que cette saga a plus de quinze ans. Je prends un plaisir fou à m'attarder sur chaque détail que ce soient les vêtements, les positions corporelles, les cheveux…
J'ai adoré ce huitième tome. J'ai hâte de lire le prochain.
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Exit l'mais Light découvre ses avatars : N (Near, blondinet maussade et au dessin inachevé qui donne une impression de surexposition lumineuse) et Mello (dadais androgyne léchant comme un bébé son éternelle tablette de chocolat), rivaux dans un orphelinat où l'on formait les futurs L. Non, la vraisemblance n'est depuis longtemps plus une priorité de ce manga... Grosse artillerie : détournement d'avion, missile, corruption de président des Etats-Unis... Light est devenu très tranquillement cynique et mauvais et on commence à douter même de l'affection pour ses proches (quant à Misa, il est douteux qu'il la voie seulement comme un être humain) : crée-t-il vraiment un monde idéal ? cette question ne l'effleure pas.

Je commence à m'embrouiller un peu dans les échanges de cahiers ; je crois que je ne sais plus comment cela fonctionne et quel était le début de la chaîne d'échange. La nouvelle d'un "troisième cahier" m'est un peu tombé dessus : quand ? où ? qui ?!... J'ai dû avoir une absence. du coup, entrée en scène d'un troisième dieu de la mort, un peu nigaud mais très embêté de s'être fait voler son cahier par Riûk... un peu les seuls bons moments du tome 8.
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Une série qui reste assez passionnante, malgré l'immense perte du tome précédent. Par contre M (Mello) me porte fortement sur les nerfs. Comment peut-il s'imaginer une seconde pouvoir succéder à L?
Quand à Light il est de pire en pire... complètement maléfique même, il ne reste plus grand chose de celui qu'il aurait pu être autrefois, quand il n'était pas encore en possession du carnet. C'est d'ailleurs ce qui détache cette série des autres parmi les mangas, la réflexion sur le bien et le mal, et comment l'on sombre de l'un dans l'autre sans s'en apercevoir.

L'évolution du récit est intéressante, mais la série a du mal à reprendre son souffle d'antan.

Dans ce volume, le père de Light va échanger le cahier contre sa fille prise en otage. Mais Mello est plus malin que ne le pensait Light... L'arrivée d'un troisième dieu de la mort va mettre un peu la pagaille même s'il ne brille pas par son intelligence. La rivalité entre Near et Mello ajoute de nouvelles données à l'intrigue.

Après le jeu à deux entre Kira et L, on poursuit le récit avec un jeu à 3 bien complexe : N (Near), Mello et Light qui joue lui 3 rôles ! L, Light et Kira… de quoi s'arracher les cheveux ou avoir des troubles de l'identité pour Light ! D'ailleurs celui-ci devient de plus en plus calculateur et insensible - au delà de son peu de considérations pour Missa dont il se sert comme d'un pion, il exprime à peine des émotions pour sa famille, notamment lors de l'épisode du rapt de sa soeur.
C'est toujours un récit très prenant et finalement pas si compliqué à suivre malgré les multiples plans des protagonistes. Je commence tout de même à saturer de ces histoires de récupérations de cahiers, de ses combats dans l'ombre et ces multiples rebondissements qui font que le jeu du chat et de la souris continue sans fin.
Il faut reconnaître que l'on ne s'ennuie pas une seconde dans la lecture de ces albums mais le but de chacun des camps devient de plus en plus obscur et les actions des personnages deviennent de plus en plus irréalistes (comme le coup de l'avion détourné) ou trop facile (le Dieu de la mort qui arrive au bon moment par exemple).
Bref, une série toujours très passionnante mais dont l'histoire commence a être à bout de souffle, il est temps de conclure les aventures de Kira !

le suspense est à son comble dans cet opus, comme le chantage et les manipulations. Et pour comble de bonheur, on ne s'y perd absolument pas. La suite sera donc forcément passionnante...