Purge

Lu avec avidité au retour d'une visite récente dans les pays baltes. Ayant appris sur le terrain en visitant des musées, le douloureux passé de ces pays avec les russes - et ce n'est peut-être pas fini...-, Purge a résonné avec d'autant plus de vérité et de crédibilité. L'écriture est imagée, violente et condensée. Un véritable découpage d'orfèvre d'aller retours entre le passé et le contemporain. Facile à suivre, fascinant, une vrai réussite.

Roman très sombre, dur, où se mêlent jalousie, mensonge, trahison, violences faites aux femmes, mais qui a la vertu de nous plonger dans l' histoire de l' Estonie, que pour ma part je connaissais peu.

Un livre très noir avec un final qui aboutit à une rédemption. Voici le récit de deux en parallèle qui, au final se rejoignent. Ces 2 destins sont un peu, une métaphore de l'histoire de l'Estonie : pays indépendant dans les années 20 qui subit dans un premier temps l'invasion de l'Urss puis de l'Allemagne nazie pour finalement se soviétiser sous le jour de la Russie soviétique. le Roman pend fin en 1992, début de l'indépendance de l'Estonie. Les 2 destins sont placés sous le signe de la soumission. Et cette soumission est celle des hommes sur les femmes. Les mots sont durs, souvent crus. Mais on croit fortement à ces histoires mêlées. Un roman qui prend aux tripes assurément.

Les avis sont divergents sur ce livre, dans mon cas, j'ai vraiment adhéré. Pourtant j'avais mis du temps à le lire mais une fois dedans j'avais vraiment envie de savoir ce qui allait arriver à cette jeune femme. J'ai été prise par l'atmosphère du livre, par la qualité d'écriture et le côté cru ne m'a pas gêné du tout. Un livre important pour moi, qui reste.

Tragédie hantée par la peur, la jalousie et la trahison. Histoire effroyable dans l'Estonie broyée par le stalinisme et ses horreurs. Roman très sombre, parfois insoutenable mais on ne peut le lâcher. Écriture peut être desservie par la traduction ?

Prix Femina Etranger, ce livre est beau et sombre.
Sofi Oksanen a su mélanger subtilement la grande et la petite histoire. Les personnages sont complexes et torturés.
L'auteur, par un système narratif mariant le changement de narrateur et l'intégration de lettres et rapports secrets, brosse près de 50 ans de l'histoire de l'Estonie et plus généralement de l'URSS dans ses relations avec ses "satellites".
Ce livre est également un digne représentant des romanciers "jouant" (dans tous les sens du terme) avec l'histoire et plus particulièrement ce milieu de XXème siècle fascinant et repoussant.
A noter pour l'anecdote l'utilisation par l'auteur de citations de Paul-Eerik Rummo, écrivain et homme politique estonien, né en 1942 et ayant été ministre de la culture et de l'éducation de son pays.

Ce livre montre comment tout système totalitaire en divisant les êtres pour les dominer fait ressortir la nécessité de trouver un bouc-émissaire à défaut de justice. Que la participation à L Histoire soit active ou soumission, les personnages survivent plus en s'aveuglant qu'en s'efforçant d'être héroïques ou juste humains.

Cette critique porte sur l'édition audio du livre.
Difficulté à l'écoute due au flash back. le côté ping pong reste agaçant. Toutefois le roman, révèle l'histoire complexe de l'Estonie avec l'occupation de l'Armée Rouge, puis allemande et enfin russe. Ceci oblige Adélaiide, personnage principal du roman, à des compromissions redoutables pour survivre : mariage avec un membre du parti alors qu'elle aime un résistant qui est de surcroit , le mari de sa soeur. Rencontre avec Zara, jeune prostituée qui est en fait sa nièce. Les deux femmes sont tributaires des hommes par leur corps (viols). le style d'écriture rend les personnages proches. La musique est obsédante pour certains, permet de respirer, entre les scènes, pour les autres.
Marianne P. pour le comité Lire Autrement

Vous me direz, depuis le temps qu'on en parle de ce livre, il était temps de le lire !
D'autant plus qu'il est sorti en version poche maintenant.
Mais non, c'est le beau livre que j'ai lu, le rose, emprunté à ma mère, avec les cartes au début pour mieux situer les lieux de l'action. Rien que ce détail, j'ai apprécié.
Vous sauriez, vous, où situer exactement l'Estonie ou Vladivostok ?
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Lien : http://linecesurinternet.blo..

Enfin un livre qui tient toutes les promesses que la rumeur publique, les revues littéraires et les médias vantaient.
Craignant de ne pas y trouver mon bonheur, tant la thématique semblait un peu lourde, je m'y suis perdu avec joie et ravissement.
Lien : http://passiondelecteur.over..