Last Hero Inuyashiki, tome 1

Partie dans une exploration initiatrice de l'univers manga, grâce à un collègue, j'ai découvert aujourd'hui Last Hero. Je me suis bien rendue compte après ma première étape initiatique (Full Métal Alchimist) que je ne maîtrise pas les codes de ces récits.
Pour ma deuxième étape, je tombe sur un ouvrage qui me plait plus. le dessin est moins « caricatural », le registre de langue plus élevé. On est clairement dans un domaine plus « adulte » avec un récit de science fiction qui semble se dérouler dans un Japon pourtant contemporain. le décor social est glaçant : violence, individualisme, cupidité…
J'apprécie et ai lu avec intérêt l'histoire de cet homme touché par un attentat extraterrestre (?) mais rien à faire, je n'adhère pas complètement au genre. Et pour cet ouvrage en particulier, où la culture japonaise est mise en scène, j'ai du mal à me mettre dedans ; trop étrange et déstabilisant au niveau culturel pour moi.

Parfois on choisit un tome par hasard dans les rayonnages. Et la surprise est souvent au rendez-vous. En regardant la couverture, on pourrait s'attendre à un manga policier ou une critique de la société. Au début, c'était un peu ça. Un père subit le mépris de chaque membre de sa famille. Ses enfants ont honte de lui car il à l'air très vieux. Il n'a pas un emploi très reluisant. Sa femme ne lui prête aucun intérêt. le seul éclat de vie dans son quotidien est la chienne, Hanako, qu'il a choisit au chenil. Heureusement qu'elle est là. D'autant plus qu'on lui a diagnostiqué un cancer et une fin prochaine. Un soir lors de la promenade de sa seule amie, il meurt. Les extraterrestres sont bien ennuyés. Donc, ils refont le bonhomme avec des bouts de métal. le voilà un méta-humain. Il doit apprendre à maîtriser cette modification en profondeur et se prouver qu'il est toujours lui. On assistera à des scènes assez amusantes comme l'ouverture de son crâne en deux ou le fait de rejeter toute la nourriture ingérée. Dorénavant, il prend confiance en lui et va aider ceux mis de côté. La violence est omniprésente surtout de la part d'une jeunesse qui se croit tout autorisé. Un petit pas l'un après l'autre. le tome se termine avec l'adolescent présent à ces côtés lors de la destruction corporelle. Lui aussi a découvert le changement de fond et le montre à un de ces amis. On en saura plus dans la suite. Notre curiosité est vraiment piquée à vif. Hiroya Oku s'amuse à mélanger robotique et extraterrestre avec beaucoup de brio. On ne peut qu'en vouloir davantage. le mangaka joue aussi sur la dérision puisqu'il se moque de sa précédente série Gantz. Au niveau graphique, c'est net, précis et d'une grande richesse dans les détails. Il y a de nombreuses scènes avec un jeu dans les nuances entre noirs et aussi dans le contraste noir et blanc. Une oeuvre totale réfléchit qui donne envie de poursuivre en espérant que cette qualité sera sur l'intégralité des 10 tomes.
Lien : https://22h05ruedesdames.com..

Sceptique par le titre, la couv et le résumé.. en fait, par tout, ma moitié avait emprunté ce premier tome "pour tester". Moi qui ne suis pas du tout fan de SF, j'ai rechigné avant de le lire. Je dois l'avouer, c'est plutôt une bonne surprise. La SF n'est apparue qu'à mi-parcours du tome et donc a permis une meilleure acceptation pour ma part. le héros est hors du commun, l'auteur a vraiment choisi la définition d'un anti-heros : vieux, fatigué et opprimé avec un fond sur la société japonaise qu'il met en exergue pour la critiquer, ce qui donne des personnages et des situations assez extrêmes. Affaire de cyborg à suivre !

J'ai été agreablement surprise par cette oeuvre à vrai dire, je ne m'attendais pas à autant aimer ! J'ai trouvé l'histoire originale, très cruelle aussi. Beaucoup de violence entre les pages et c'est ce qui fait que cette saga me plait autant je pense. Je lirai la suite avec grand plaisir.

Last Hero Inuyashiki est le premier manga que je lis (oui oui oui mieux vaut tard que jamais !).
Nous suivons la triste vie de Ichiro Inuyashiki. Il ne fait que subvenir aux besoins de sa famille, et celle-ci n'est pas tendre avec lui. Un jour, on lui diagnostique un cancer en phase terminale.
Je ne m'étendrai pas plus sur le sujet pour vous laisser découvrir l'univers dans lequel nous sommes plongés.
Un premier tome sympa, l'intrigue est entrainante. Il me tarde de lire la suite.

On ne va pas mentir, j'ai d'abord été attirée par la couverture de ce manga atypique : le fait que la série oscille entre le blanc et le noir pour les couvertures impaires et paires m'a intriguée, la couverture du premier tome représentant un vieillard (et par ailleurs avec un effet brillant très joli qui fait son petit effet) et la thématique de super-héros/science fiction/critique sociale du Japon ont fini par me convaincre de tenter le coup et de lire ce seinen signé Hiroya Oku publié par Ki-oon.

Et je n'ai pas été déçue de mon choix ! Ichiro m'a fait beaucoup de peine dans les premières pages, un héros raillé et méprisé par sa famille avec une femme qui privilégie ses enfants, une fille qui le fait passer pour son grand-père et un fils qui lui rappelle à quel point il n'est pas courageux sans oublier sa santé catastrophique... heureusement que sa chienne Shiba Inu Hanako lui apporte un peu de bonheur !

Puis retournement de situation, il est devenu cyborg surpuissant, mais loin d'en profiter, on suit ses doutes, ses peurs et sa quête d'humanité disparue... c'est touchant, impressionnant de réalisme dans le dessin et passionnant dans l'intrigue : une pépite !

Un excellent premier tome ! On s'attache très vite au personnage principal qui se fait vraiment malmener. L'attitude de sa famille est violente et l'on a très vite envie de distribuer une ou deux baffes ! le manga se trouve à la lisière entre science-fiction et société. Tout le long de ce premier tome, l'auteur épingle les travers de la société japonaise et surtout la violence des rapports sociaux. L'élément SF vient servir le propos tout en ajoutant une touche d'imaginaire qui apporte un peu d'action. Les dessins sont très expressifs ce qui accompagne très bien le développement psychologique des personnages. Une série à suivre.

Un monsieur qui est détesté par sa famille entière alors que ce dernier fait tout pour que sa famille soit heureuse. Malheureusement, son âge avancé et ses faibles moyens l'empêche de subvenir à tous les souhaits de sa famille. ce dernier découvre ensuite qu'il est atteint d'un cancer.
Voilà le début de l'histoire. On s'attache très vite à ce personnage attendrissant à qui la vie n'a pas fait de cadeaux ...
Mais enlèvement auquel il va devoir faire face va profondément changer son existence !
L'intrigue est fluide, le dessin est dans l'ère du temps et le manga se lit très rapidement. On a tout de suite envie de se plonger dans le tome 2 pour en apprendre plus sur l'intrigue.

Ichirou Inuyashiki est un employé japonais modèle. Il baisse la tête, marche à petits pas, ne veut pas gêner et ravale sa fierté lorsque ses propres enfants ou sa femme le moquent. Par exemple, quand il leur présente leur maison... fruit d'un dur labeur mais qui est minable et trop modeste pour ses ados. Alors il prend un chien. Et il se balade.

C'est alors qu'il est victime d'un vaisseau extra-terrestre qui s'écrase dans le parc où il se promène. S'ensuit une prise de conscience d'Ichirou Inuyashiki sur son statut, sa place dans la société, quand il se rend compte qu'il a été reconstruit par les extraterrestres. Est-il humain ou machine? Cyborg, il découvre qu'il est encore capable d'émotions, donc forcément humain.

Malgré lui, il sauve des vies, intervient contre des loubards et découvre les potentialités de son nouveau corps. Un long processus débute pour ce vieux monsieur qui revit et ressent un nouvel élan dans sa vie. Dans le regard qu'il porte sur lui-même.

Au final, on a un manga fort interpellant, avec quelques choix de l'auteur qui m'ont déplu (le traitement de l'épisode extraterrestre est bâclé, àmha), mais qui pose de très belles et intéressantes questions sur la société, les rapports humains et ce qui nous rend humains.

De ce point de vue, cette réflexion sur l'humanité me rappelle les premiers tomes de Tokyo Ghouls. Il y a une lenteur bienvenue dans le déroulement du récit de ce Last Hero. C'est déstabilisant au départ, mais on finit par comprendre le propos de l'auteur. Et on se laisse porter (ou pas).

Un vieil homme insignifiant, ignoré presque méprisé par sa famille apprend qu'il va mourir d'un cancer. Mais l'impossible survient et il se transforme en cyborg. Hiroya Oku reprend les codes des super-héros mais chiro Inuyashiki n'est pas un adolescent et le propos devient tout de suite différent et intéressant.