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3,53

sur 409 notes
Je termine ce roman en me disant que je n'ai pas tout compris. Et tout en sachant que ce n'est pas grave, même pas important. Comme la grand-tante de la narratrice, assumons les contradictions et le manque de fil conducteur.
Il est vrai que l'intrigue est bien mince ! C'est que l'essentiel n'est pas là, en tout cas pas dans le quotidien des protagonistes. le titre annonce « La vérité sur la lumière », et c'est finalement bien là le sujet de ce roman. Au-delà des naissances et des morts, au-delà de la tempête et au-delà de l'obscurité arctique, c'est la quête de la tante Fifa, celle de Dyja, et la nôtre aussi, peut-être, si nous le souhaitons.
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j'avoue avoir été un peu déçue, j'imaginais qu'il y aurait plein d'histoires d'accouchements, de parents et il y en a très peu. Les histoires de sage-femmes du siècle dernier dont survolées. le récit est déstructuré, on a du mal à suivre. le personnage de la grande tante part dans des élucubrations mais elle a aussi des moments de grâce. C'est le charme des romans de cette autrice...
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Dernier livre d'Audur Ava Olafsdottir , "La vérité sur la lumière" ne fait que confirmer l'étendue de sa poésie , chaque chapitre ,nombreux , nous offre un espace dans lequel des vies éclosent tandis que des existences émane la lumière, un rayonnement singulier.
C'est au gré des frémissements de la pensée , des soubresauts de l'esprit que nait un séisme de questions sur notre propre condition. Nous sommes des chalutiers voguant sur une mer d'ignorance désireux de pêcher l'essentiel , soi , les autres , l'Homme.
On provient de l'obscurité pour naitre dans la lumière ,on évolue ballottés et suspendus aux hasards , aux coïncidences qui régissent des existences, on cohabite avec l'étrangeté de la beauté de toute chose , on se surprend à ressentir et à toucher du doigt notre vulnérabilité ; à la fenêtre du crépuscule de sa vie nous considérons-nous toujours comme un étranger ou comme un voyageur de passage qui aura trouvé l'importance de la lumière : aimer.
Au delà d'un portrait de femmes , ce livre est un hymne à la vie , aux incertitudes qui ne s'autorisent aucune vérité .Tout au long de cette lecture , on prend de la distance avec soi , on replonge à l'aube de notre vie qui fait de nous les êtres les plus fragiles au monde et que nous resterons au travers de nos failles , nos souffrances , nos révolutions et nos doutes.
Il faut beaucoup de courage pour traverser la lumière mais toujours avec cet espoir d'entrevoir notre aurore boréale.
Je finis sur ces quelques lignes :
"Au centre de l'obscurité , au coeur des ténèbres jaillit la lumière"
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Ljósmóðir de Móðir, mère et Ljós, lumière. Mère de lumière. Sage-femme en islandais. N'est-ce pas terriblement beau comme traduction ?

Dans ce nouveau roman de l'auteure islandaise, nous faisons la connaissance de Dyja, une jeune femme issue d'une longue lignée de sages-femmes. Alors qu'elle est sur le point de mettre au monde son 1922eme bébé, une tempête approche. Sa soeur météorologue ne cesse de lui rappeler. Dyja était très proche de sa grande-tante Fifa, sage-femme elle aussi, célibataire et sans enfants. À sa mort, la jeune femme hérite de son appartement et de tout ce qu'il contient. Elle découvre alors une boite renfermant carnets et manuscrits, témoins des vies passées, aux nombreuses réflexions philosophiques et visionnaires…

C'est le troisième roman d'Auður Ava Ólafsdóttir que je lis. J'avais beaucoup aimé Miss Islande, bien plus que Rosa Candida, qui m'avait pourtant marqué. Nous ne pourrons pas enlever à l'autrice cette plume poétique et sa capacité à nous conter le contemplatif, mais force est de constater que je ressors mitigée de cette lecture. Pourquoi ? Car selon moi, mais pas que 😋, le texte prend peu à peu la forme d'un essai plus qu'un roman. Nous restons à distance de Dyja et de ses aïeules. Pourtant, les sujets m'intéressaient fortement : la transmission transgénérationnelle, la maïeutique, la maternité, les relations humaines, mais je n'ai malheureusement ressenti aucun attachement envers les personnages. Il en ressort une impression générale de froideur. Je suis cependant rapidement rentrée dans l'histoire, mais l'intrigue m'est apparue plus factuelle que romanesque. Il reste plaisant à lire, il y a de nombreuses réflexions intéressantes, de belles envolées lyriques, mais il m'a clairement manqué quelque ch
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Dýja est sage-femme, ce qui signifie "mère de la lumière" en islandais.
Ce métier, transmis pour elle de mère en fille et de grande tante à petite nièce, est le plus beau métier du monde. En effet, quoi de plus merveilleux et émouvant que la naissance d'un petit être humain sans défense et qui souffre d'arriver au monde...
Dans les pages d'écriture de sa grande tante décédée, Dýja cherche des réponses aux difficultés de la naissance et de la vie. Alors que la tempête fait rage à l'extérieur, comme lui avait annoncé sa soeur météorologue, Diya explore la douceur de son foyer atypique, rempli de vieilleries et souvenirs de famille...

Un roman inclassable, poétique, onirique, délicat, rempli de chaleur humaine et de douceur de vivre, malgré toute la rudesse à la fois du climat et des événements survenant au fil du temps...
Un style propre à l'auteure qui met en lumière toute la beauté de la vie et de l'Islande...
A lire sans se presser et sans hésiter.
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À travers les vies de plusieurs générations d'accoucheuses (une des explications du titre est que le mot islandais correspondant à " sage femme" signifie " mère de lumière",) l'auteur nous fait réfléchir sur la place de l'homme dans la nature,et leurs interactions.
La tante de la narratrice a écrit plusieurs manuscrits sur ce sujet ,de façon scientifique et aussi philosophique,et prédit une disparition certaine des humains,qui sont bien moins dotés pour la vie que le règne animal et végétal Elle a beaucoup réfléchi au rôle de la lumière,et elle imagine que le monde sans l'homme sera celui de la lumière, lumière physique certes ce qui peut étonner dans un pays qui connait les nuits polaires, mais aussi métaphysique,désignant et la joie et l'amour.
J'ai beaucoup aimé ces digressions sur le sens de la vie, même si ça en fait un roman un rien décousu.
J'ai également aimé l'historique du métier de sage femme en Islande, métier rendu encore plus difficile par les éléments météorologiques.
J'ai aimé cette tante qui a réfléchi sur la destinée de l'humanité,mais même si j'ai été sensible à la poésie de ses recherches, celles ci restent assez nébuleuses, Tata travaillait un peu du chapeau,si je peux me permettre cette familiarité.
J'ai mis 4 étoiles car bien que la grande partie du récit soit factuelle,et intéressante, j'ai trouvé l'ensemble brouillon,certes joliment,mais de façon récurrente.
Les éditions zulma m'apportent toujours d'étonnantes découvertes,comme cette auteure que je n'avais jamais lue,j'experimenterais bien un autre livre d'elle.
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C'est le troisième roman de sa plume que je découvre et à nouveau j'ai été subjuguée par sa poésie.

On retrouve toujours ce style très particulier, ce roman à la première personne, ce flot de paroles et de pensées en continu qui donnent parfois l'impression que l'histoire n'a ni queue ni tête. Qu'il se passe tout et rien à la fois.

Mais il y a une certaine vulnérabilité qui se dégage de ce roman qui est très touchante, presque fascinante. La narratrice, Dyja, mêle récit du quotidien et réflexions sur les écrits de sa grande tante, une femme fantasque qui a passé sa vie à s'interroger sur les mystères de la vie. Et au milieu de tout ça : la lumière, les ténèbres, et tout ce qui se trouve entre deux.

Si vous n'avez jamais lu Audur, je vous conseille de commencer par Rosa Candida car celui-ci n'est peut-être pas le plus accessible. Mais si vous connaissez l'autrice, alors foncez !
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« L' homme doit d'abord naître pour pouvoir mourir »
Le récit est fait par Dyja, une jeune sage-femme, qui vit seule dans l'appartement que lui a légué sa grande tante elle-même sage- femme.
Cette grande tante était une femme à la personnalité très riche qui n'hésitait pas à tricoter de la layette pour tous les bébés qu'elle mettait au monde, composait des broderies et des canevas, et écrivit des articles sur la vie animale, sur la lumière et les ténèbres. Son oeuvre disparate riche de 700 pages, retrouvée par Dyja dans un carton à bananes est à la fois éthologie, philosophie, physique et il est bien difficile de l'ordonner pour essayer de la faire publier. L'introduction à cette oeuvre s'achève par quelques phrases caractéristiques : « on dit que l'homme ne se remet jamais d'être né. Que l'expérience la plus difficile de la vie c'est de venir au monde. Et que le plus difficile ensuite c'est de s'habituer à la lumière »
Dans son style incomparable (si, peut être à celui de son compatriote Jon Kalman Stefanson – à noter que le traducteur des 2 auteurs est l'excellent Eric Boury) Audur Ava Olafsdottir mêle les questions du sens de la vie à des considérations terre à terre comme la réfection de l'appartement, les prévisions météos, ou la rencontre avec un touriste australien.
J'ai aimé cette histoire de sages-femmes philosophes, aussi décousue qu'elle soit car il ya de la subtilité dans ces pages.

Lien : https://poirson.marie-helene..
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Ce roman m'a fait du bien dans des moments où le monde devenait fou . Partir dans les réflexions d'une sage-femme elle même petite fille et arrière petite fille de sage-femme et découvrir l'Islande ancienne et actuelle m'a permis d'oublier la guerre et toutes ses conséquences. J'ai eu envie de noter beaucoup de phrases qui me plaisaient, ma préférée est sans doute celle que prononçait sa grand-tante à chaque naissance

Bonjour petit être. Tu es le premier et le dernier toi en ce monde.

Le reste du livre est constitué par une recherche pour comprendre ce que la grand-tante a voulu léguer à sa petite nièce. Dans son appartement que l'héroïne devra rénover, elle trouve une correspondance avec une amie Galloise et surtout des textes qui pourraient être publiés. Mais que voulait vraiment dire Frida ? Tout ce que l'on comprend c'est que sa recherche associait la naissance à la lumière. Ce n'est pas très facile de comprendre ce que sa tante voulait dire, d'ailleurs sa petite nièce renoncera à vouloir le faire publier.
Les moments que nous passons dans l'Islande actuelle, nous vivons des accouchements, une tempête d'hiver et une belle ballade vers les aurores boréales . Ce n'est sans doute pas un grand roman car il est trop décousu à l'image de la tentative de sa grand-tante de comprendre l'humanité mais on y est bien, je l'ai lu avec grand plaisir et j'espère retenir ma phrase préférée.
Lien : https://luocine.fr/?p=14732
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Un très beau roman qui pose la question de la naissance à la lumière dans ce pays des aurores boréales, des longues nuits froides et tempetueuses.
Le métier de sage femme, qui se dit " mère de la lumière " en Islandais fait l'objet de longues réflexions de la part de la narratrice qui exerce cette fonction comme plusieurs générations de sa famille. Naître à la lumière...
Ce roman est beau, poétique, original. Il est fait de réflexions, digressions, pensées diverses.
J'ai beaucoup aimé être transportée dans ce pays que je ne connais pas et qui semble tellement attachant.
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