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3,5

sur 727 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Ce tout petit roman de même pas 150 pages nous emmène au coeur d'un village islandais, niché entre mer et montagne, aux côtés de la jeune Ágústína. Cette dernière rêve de gravir la montagne, par-delà le jardin de rhubarbe, malgré qu'elle ne puisse pas marcher. On la suit, le temps d'une année, dans son quotidien et ses rêveries, aux côtés de personnages tout aussi originaux que la jeune fille.

L'histoire, douce et enveloppante, révèle déjà toute la délicatesse de la plume d'Audur. Même s'il n'y a pas beaucoup d'action, on se laisse facilement emporter par sa poésie. On s'imagine très bien la maison rose saumon, la tour, le jardin de rhubarbe, la montagne, le sable noir, dépeignant une Islande à la fois douce et violente, sombre et étincelante.

En bref, un roman singulier, contemplatif, qui annonce déjà le style de ses futurs romans.
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Audur Ava Olafsdottir est une auteure connue essentiellement pour Rosa Candida, premier roman traduit en français. Cependant, son premier roman est le rouge vif de la rhubarbe et il est enfin disponible dans notre belle langue (depuis 2016).

Avec ce court roman, on voyage. On est dépaysé. On découvre les traditions, le mode de vie et la culture de ces insulaires. L'auteure nous fait rêver grâce aux petits instants de la vie courante et aux traditions. Ce livre ne se lit pas pour l'action mais pour la poésie qui s'en dégage.


Cette jolie mélodie hors du temps est à découvrir.

Lien : http://lireparelora.wordpres..
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La confiture n'a pas prise avec moi!

Alors oui c'est une lecture reposante, poétique, l'auteure je trouve transmet bien la rudesse de ce coin perdu d'Islande .

Pour le reste comme certain je suis resté de marbre face aux personnages, l'histoire je trouve manque cruellement de mouvements, rebondissements mais ce n'est que mon avis et je pense que l'auteure voulait cette platitude dans son récit .

J'en essaierai certainement un autre mais pas tout de suite hein, j'ai besoin d'un peu de mouvement ;)
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Certes pas un coup de coeur pour moi mais une grande envie de surtout de rédecouvrir ce beau pays qu'est l'Islande.
Le fait qu'il n'y ait pas vraiment d'histoire ni de trame m'a paru déboussolant tout comme dans "Miss Islande". Cà part un peu dans tous les sens et je pense ne pas être sensible à ce genre d'écriture.
Biensûr l'histoire est jolie et écrite toute en douceur.
La frêle Agustina, née d'une passion d'un soir dans un carré de rhubarbe, d'une mère amoureuse des oiseaux et d'un père amoureux des baleines... "Abandonnée" dès son plus jeune âge par sa mère, aventurière, elle est élevée par une amie de sa grand mère dans un village perdu d'Islande où elle ne cotoie que quelques personnes.
Son grand rêve et ce malgré son handicap reste de gravir LA montagne sur ses béquilles. Y arrivera-t-elle ?

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Première rencontre avec cette auteure islandaise, et certainement pas la dernière.
On suit, une année durant, la vie d'Augustina, jeune ado de 14 ans pas tout à fait comme les autres.
En effet, elle n'a pas l'usage de ses jambes ce qui ne l'empêche pas de rêver de l'ascension de la plus haute montagne de son île.
.
C'est un roman très doux, rafraîchissant, qui suit le rythme des saisons, des petites tâches de la vie quotidienne et des lettres de la mère d'Augustina, éminente ornithologue toujours en vadrouille.
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Parfait pour une petite coupure entre deux livres aux thèmes lourds ou entre deux bonnes briques!
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Traduction : Catherine Eyjólfsson

Dès l'entrée en matière une forme de mystère colore l'histoire à venir. Àgùstina et ses béquilles, DIEU, sur une plage de sable noir et la voix off de Nina qui fait ses commentaires.

Nous sommes dans une prose subtile et imaginative à tout instant ; entre une ado islandaise infirme qui vit son quotidien le plus puissamment possible, une mère très lointaine qui n'existe que par ses lettres (en italique) et une Nina indispensable à qui Àgùstina a été confiée toute petite.
C'est la singularité de cette dernière qui donne tout le sel de ce roman.

le jardin de rhubarbe, lieu excentrique où sera conçue Àgùstina, permet le titre du roman qui raconte des bouts de vie, sans vraiment d'intrigue. Mais avec un tel talent que nous sommes immergés dans cette Islande marquée par les éléments naturels. Ces derniers sont exacerbés par les lettres maternelles qui viennent d'un ailleurs plutôt équatorial.

Àgùstina réussira-t-elle l'exploit de gravir seule ces huit cent quarante quatre mètres qui lui permettraient d'embrasser l'ensemble du paysage que constituent son village, son port, ses criques de sable noir et la mer autour?

En tous cas elle est bien déterminée à le tenter pour ne plus voir cette montagne que du bas…
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Avec son premier ouvrage, le Rouge Vif de la Rhubarbe, Audur Ava Olafsdottir dispose d'une matière intéressante à travers les rêves et le quotidien d'une adolescente paralysée des deux jambes dans un village d'Islande.
Mais à travers son expression agréable mais presque laconique, elle se prive du petit plus qui mettrait en marche chez le lecteur une dynamique de rêve et de poésie.
Même les lettres fréquentes de la mère de l'héroïne, absente à l'autre bout du monde, auraient pu fournir un contrepoint intéressant, mais tombent trop souvent à plat.
Tout cela fait que le lecteur reste quelque peu sur sa faim et que le charme de cette histoire n'opère pas tout-à-fait.
Espérons qu'Audur Ava Olafsdottir a davantage trouvé dans ses ouvrages ultérieurs le chemin de l'imagination de ses lecteurs.
Traduction Catherine Eyjolfsson
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Le rouge vif de la rhubarbe. le titre de ce livre m'a beaucoup plu. D'avantage que ce qu'il contient.
Une histoire pourtant pas mauvaise mais qui ne décolle pas, trop embuée. Dommage.
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Un roman un peu hors du temps, une saison avec Agustina et ce projet fou de faire le sommet de la montagne du village, à 844 mètres avec ses béquilles.

Rêveuse Agustina raconte sa vie, d'où elle vient, pourquoi elle vit avec Nina, entrecoupée de lettres de sa mère à la fois présente et tellement lointaine. Elle regarde les nuages, la mer, va et vient entre la plage et le jardin où elle a été conçue. Les personnages sont doux, se voudraient attachants mais ça manque de relief, l'histoire est un peu comme un épais brouillard, on cherche le chemin. On ne croit pas vraiment à son envie d'ascension de prendre de la hauteur sur la vie.
Lien : http://keskonfe.eklablog.com..
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Un court roman très poétique, trop peut-être à mon goût. L'écriture est très ... islandaise et assez proche de Jon Kalman Stefanson.
On suit une adolescente handicapée au sein d'un village islandais. Sa mère l'a confiée à une amie pour poursuivre ses recherches dans des pays lointains (africains?). La correspondance de la mère à sa fille rythme le récit. La promesse d'un prochain retour en Islande ou de faire venir sa fille à elle à l'étranger revient comme un mantra.
Au fil des pages, on comprend que le père, chercheur également, n'a été que le géniteur mais qu'il a disparu aussi vite qu'il avait débarqué sur l'île.
Alors que les habitants de l'île sont tournés vers la mer, Augustina est, quant à elle, fascinée par la montagne qui surplombe le village. Elle se promet d'un jour la gravir.

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