Ce tout petit roman de même pas 150 pages nous emmène au coeur d'un village islandais, niché entre mer et montagne, aux côtés de la jeune Ágústína. Cette dernière rêve de gravir la montagne, par-delà le jardin de rhubarbe, malgré qu'elle ne puisse pas marcher. On la suit, le temps d'une année, dans son quotidien et ses rêveries, aux côtés de personnages tout aussi originaux que la jeune fille.
L'histoire, douce et enveloppante, révèle déjà toute la délicatesse de la plume d'Audur. Même s'il n'y a pas beaucoup d'action, on se laisse facilement emporter par sa poésie. On s'imagine très bien la maison rose saumon, la tour, le jardin de rhubarbe, la montagne, le sable noir, dépeignant une Islande à la fois douce et violente, sombre et étincelante.
En bref, un roman singulier, contemplatif, qui annonce déjà le style de ses futurs romans.
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La confiture n'a pas prise avec moi!
Alors oui c'est une lecture reposante, poétique, l'auteure je trouve transmet bien la rudesse de ce coin perdu d'Islande .
Pour le reste comme certain je suis resté de marbre face aux personnages, l'histoire je trouve manque cruellement de mouvements, rebondissements mais ce n'est que mon avis et je pense que l'auteure voulait cette platitude dans son récit .
J'en essaierai certainement un autre mais pas tout de suite hein, j'ai besoin d'un peu de mouvement ;)
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Certes pas un coup de coeur pour moi mais une grande envie de surtout de rédecouvrir ce beau pays qu'est l'Islande.
Le fait qu'il n'y ait pas vraiment d'histoire ni de trame m'a paru déboussolant tout comme dans "Miss Islande". Cà part un peu dans tous les sens et je pense ne pas être sensible à ce genre d'écriture.
Biensûr l'histoire est jolie et écrite toute en douceur.
La frêle Agustina, née d'une passion d'un soir dans un carré de rhubarbe, d'une mère amoureuse des oiseaux et d'un père amoureux des baleines... "Abandonnée" dès son plus jeune âge par sa mère, aventurière, elle est élevée par une amie de sa grand mère dans un village perdu d'Islande où elle ne cotoie que quelques personnes.
Son grand rêve et ce malgré son handicap reste de gravir LA montagne sur ses béquilles. Y arrivera-t-elle ?
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Première rencontre avec cette auteure islandaise, et certainement pas la dernière.
On suit, une année durant, la vie d'Augustina, jeune ado de 14 ans pas tout à fait comme les autres.
En effet, elle n'a pas l'usage de ses jambes ce qui ne l'empêche pas de rêver de l'ascension de la plus haute montagne de son île.
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C'est un roman très doux, rafraîchissant, qui suit le rythme des saisons, des petites tâches de la vie quotidienne et des lettres de la mère d'Augustina, éminente ornithologue toujours en vadrouille.
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Parfait pour une petite coupure entre deux livres aux thèmes lourds ou entre deux bonnes briques!
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Un court roman très poétique, trop peut-être à mon goût. L'écriture est très ... islandaise et assez proche de Jon Kalman Stefanson.
On suit une adolescente handicapée au sein d'un village islandais. Sa mère l'a confiée à une amie pour poursuivre ses recherches dans des pays lointains (africains?). La correspondance de la mère à sa fille rythme le récit. La promesse d'un prochain retour en Islande ou de faire venir sa fille à elle à l'étranger revient comme un mantra.
Au fil des pages, on comprend que le père, chercheur également, n'a été que le géniteur mais qu'il a disparu aussi vite qu'il avait débarqué sur l'île.
Alors que les habitants de l'île sont tournés vers la mer, Augustina est, quant à elle, fascinée par la montagne qui surplombe le village. Elle se promet d'un jour la gravir.
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