Je suis en amour pour Devil City au point d'avoir lu quasiment d'une traite ce roman. Plongée au coeur de la ville des
démons, il n'était pas concevable que je le pose pour souffler. Après avoir tourné la dernière page, le coeur un peu lourd, je n'avais pas le choix, il me fallait arborer les couleurs de la saga. Dans la foulée, je suis partie à la pêche aux informations, j'ai contacté également l'auteure. Il fallait qu'elle sache que j'ai adoré... Pourquoi ? Je ne sais pas, je suis comme ça !
Tout au long de ma découverte, je n'ai pas cessé de penser à deux ouvrages de Castelmore :
Démons de
Royce Buckingham puis Strange Angels de
Lilith Saintcrow.
Durant le premier chapitre, nous sommes en compagnie de Riley dans une bibliothèque. La jeune fille est en mission, et doit piéger un démon. La description de la scène m'a beaucoup plu. C'est une superbe mise en bouche pour se plonger dans cet univers. Les
démons ont un petit quelque chose de comique, d'espiègle... Ils font sans aucun doute le charme de cette série. Étrangement, cela m'a conduit à me souvenir de
Démons, un roman avec lequel, j'avais passé un doux moment. A mes yeux, les créatures ont beaucoup de points communs. D'où mon identification, je pense.
A titre personnel, j'ai réussi à trouver des similitudes vis à vis de Strange Angels. Ceci n'engage que moi bien entendu. Ce qui m'avait enchanté dans le roman de
Lilith Saintcrow, c'était l'atmosphère de son monde, ainsi que la relation père-fille. Figurez-vous que j'ai retrouvé ces aspects dans Devil City. L'ambiance est sombre, pesante... limite à me rendre triste, ce qui contrebalance parfaitement avec la nature des
démons. Sincèrement, je ne m'attendais pas à retrouver les mêmes émotions, c'est perturbant !
* Une dystopie : une ville en ruine, un pays en faillite et des humains qui luttent pour leur suivie.
Devil City se positionne très bien dans le genre. Bien entendu, il n'a rien à voir avec le dernier jardin, ou encore Divergent, Hunger Games. Chaque dystopie a son propre caractère, la petite clé qui le rend unique. le titre est particulièrement significatif, savez-vous. En effet, les
démons ont une grande place dans le quotidien des habitants. Jana a enrichi son livre avec une classification des
démons : du plus gentil au plus méchant. Détail que j'aime beaucoup au passage. Je vais tenter de garder des éléments pour moi afin que vous gardez tout le charme de ces créatures. Par exemple, il y a celui qui aime massacrer les livres. Ils sont charmants, ces petites bêtes, vas-y que j'urine dessus les ouvrages. Plus, ils sont anciens, et mieux c'est hein ! En tout cas, ils restent sans conteste l'élément fort de ce premier tome. Sans eux, pas d'histoire tout simplement. Si la ville est en ruine, c'est que certains sont de vrais boulets, ils sont carnivores, aiment la destruction en quelques mots. Pour rester en vie, il est préférable d'être sur ses gardes... La mort est au détour d'une ruelle...
* Un univers original, émaillé de détails géniaux : les bars s'appellent le Six Feet Under ou l'Armageddon Lounge, l'eau bénite vaut de l'or et l'émission la plus populaire s'appelle Demonland.
Entièrement d'accord avec ces propos. L'univers est original par son thème : les
démons. Comme je le disais ci-contre, la romancière les a classé suivant leur degrés de gentillesse, mais aussi selon leurs endurances de survie. Certains sont gentils, facile à capturer, à détruire - d'autres sont plus imposants, donc plus compliqué à piéger. Et il faut s'accrocher pour les tuer. Voilà ma vision de la situation avec mes mots. Ce n'est pas si facile de parler de tout ce que j'ai adoré dans cette lecture. L'eau bénite est la clef pour les piégeurs, c'est l'arme la plus efficace. Enfin, c'est ce qu'ils pensait... Vous allez vite remarqué, dès qu'il s'agit d'argent, de pouvoir... Les ennuis ne sont jamais loin ! L'émission - Demonland - est particulièrement apprécié par les humains qui ne sont pas concernés par les créatures. A contrario, ceux qui baignent dedans, ne supporte pas cette mascarade, comme ils le disent si bien.
* Un équilibre parfait entre action et humour noir.
« Equilibre parfait » est le terme adéquat. Deux émotions se distinguent au cours de ma lecture. En premier lieu, la joie grâce aux
démons qui animent bien le récit, c'est rythmant, entrainant... Difficile de lâcher le bouquin ! Ils sont divertissants... Ensuite, j'ai ressenti de la tristesse, notamment à cause de l'atmosphère dégagé par la relation père-fille. Je pense que ceci est un aspect personnel, je ne pense pas que tout le monde ressentira cela. En tout cas, je le précise car ça me touche, et qu'il a fait partie de moi au cours de mon aventure.
Sincèrement, l'équilibre est idéal, magnifiquement bien pensé. Entre la découverte de l'univers, la rencontre avec les
démons ainsi que les personnages, l'intrigue qui tourne essentiellement autour de ces derniers, en particulier notre héroïne. Cet ouvrage est un régal pour les yeux. C'est le dépaysement total, une bouffée d'oxygène... C'est le bonheur !
Et si je vous parlais un peu des protagonistes non ? Nous sommes en présence d'un panel très intéressant. Dans un premier temps, il y a les Piégeurs qui sont au coeur de l'action. En plongeant dans la lecture, vous aurez le plaisir dé découvrir leur fonctionnement, leur quotidien, et surtout leur mission. Rien à voir avec celles des Chasseurs. Dès le départ, je me suis éprise de Riley, je la trouve très attachante.
Grâce à sa relation père-fille, je parviens à m'identifier sans problème. Ceci me touche énormément. Je vous livre un extrait qui m'a ému : « Fuis... Riley, crossa-t-il. Fuis. Trop nombreux. » Il est impossible d'expliquer le sens de cette phrase, ni pourquoi elle m'a retourné, sans vous spoiler. Si vous lisez ce premier tome, je pense que vous arriverez à comprendre sans avoir les détails. C'est peut-être stupide - cependant, depuis que j'ai refermé le roman, je me rends compte que Riley me manque. Son combat me manque aussi. Et il y a un autre personnage qui me manque, Beck - un jeune homme, proche de la demoiselle. Je ne livre aucune information sur les liens pour ne pas vous gâcher le plaisir de la découverte. Ce piégeur est un peu girouette, mais il a un bon fond... comme un bonbon... Vous savez, dur à l'extérieur mais tendre à l'intérieur... C'est un peu ça !
* Des scènes de capture de
démons qui font écho au film SOS Fantômes.
SOS Fantômes remontent à trop loin dans mes mémoires pour que je m'en souvienne parfaitement. Je suis incapable de comparer, je m'en excuse auprès des éventuels fans. Par contre, les scènes de captures, c'est du grand art. Les
démons ne se laissent pas marcher dessus, ils revendiquent une liberté qu'ils adorent. Quant aux humains, ils sont bornés, têtus. Résultat - des rencontres explosives. Abandonner équivaut à mourir ! Faut se relever à chaque chute, Riley l'a compris à ses dépens.
Un autre extrait qui a retenu mon attention, juste pour le plaisir.
« - Les
démons de classes supérieurs peuvent se faire passer pour des nabots. Tu crois que tu traques un Classe trois, et tu te retrouves face à un Classe quatre. C'est une EPF.
- Une quoi ?
- Erreur. Potentiellement. Fatale. »
Devil City possède tous les ingrédients d'un bon livre. Des
démons qui ambiancent la lecture comme il faut. le récit est rythmé grâce à nos petites créatures, aux scènes de captures, n'oublions pas les personnages charismatiques. de l'amour, de l'amitié, des rivalités, des éléments qui permettent de lutter contre l'ennui. Cette aventure fut un plaisir, une bouffée d'air frais dans la lecture jeunesse... La suite, s'il vous plait, d'urgence... Je ne veux pas attendre...
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