Voila comment ca arrive. L'instant de la mort est plein de fureur, de bruit et d'une douleur qui lamine tout. Une brulure qui me déchire en deux, une plaie a vif un cri - si un cri pouvait être une sensation.
Puis, le vide.
"Je me demande s'il est jamais possible de découvrir la vérité sur les autres ou si nous devons nous contenter d'avancer, tête baissée, en attendant de les croiser tout en priant pour éviter la collision. [...] Combien de personnes dissimulent des secrets comme autant de poings serrés, de poids morts dans leur ventre ? Toutes, peut-être."
"Vous seriez surpris de constater combien il est facile de basculer, d'échapper à la gravité, d’atterrir dans un endroit où personne ne peut vous toucher. Combien il est facile de se perdre... d'être perdu.
Ou peut-être ne seriez-vous pas surpris. Peut-être certains d'entre vous le savent-ils déjà.
A ceux-là je n'ai qu'une chose à dire : je suis désolée."
Plus tard, je me suis mise à réfléchir au temps, qui avance, coule, fuit, aux secondes qui deviennent des minutes, les minutes des jours, les jours des années, courant qui se précipite toujours dans la même direction. Vers le même but. Et à nous qui nageons de toutes nos forces dans le sens de ce courant.
Voilà sans doute le secret quand on ne veut pas regretter le passé : il suffit de lever les yeux.
tant de choses deviennent belles quand on sait les regarder
Kent je suis désolée mais ça ne t'embêterais pas de te taire?
personne n'a jamais dit que la vie était juste
La lumière est pâle et liquide comme si le soleil avait éclaboussé la ligne d'horizon et avait la flemme d'éponger.
J'ai l'impression de regarder nos deux vies tourbillonner dans un lavabo et s'échapper par la bonde sans pouvoir les retenir, la sienne et la mienne, liées ensemble.