J'ai trouvé en
Olivier de Vitton un camarade d'infortune d'abordpuis un Frère d'arme. Livre remarquablement bien écrit et qui témoigne d'un nécessaire cheminement pour enfin saisir ce qu'est le cannabis et son voile d'illusions qui recouvre notre vie et notre vue.
Oui pour arrêter cette infamie, cet esclavage consenti, le sursaut existentiel est primordial. Pour ma part, je parlerai même d'instinct de conservation devant une plante qui aliène corps et esprit. Qui embrume et embourbe l'esprit sous ses volutes enveloppantes. Je cite l'auteur “ une lobotomisation cannabique consentie”. Tellement vraie.
Débarrassé de nos fausses croyances, travail capital à faire en amont, nous pourrons alors regarder avec lucidité cette plante luciférienne et affirmer un grand oui à la vie avec ce qu'elle comporte de frustrations et de douleurs. Une vie débarrassée de sa béquille handicapante.
Une ivresse naturelle et ancrée dans le réel, voilà vers quoi il faut tendre. Les références à
Nietzsche sont multiples tout au long du livre. Une philosophie qui invite à assumer pleinement sa vie dans sa multitude, dans ses affres comme dans ses joies. Une ivresse lucide.
Un livre d'une lucidité donc et d'un pragmatisme détonnant. Merci Mr Olivier de Vitton.