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4,2

sur 2543 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Olmi romance assez bien la biographie qu'on peut trouver sur Wikipedia ou chez Susan Helen Wallace, Bakhita, cette esclave soudanaise ramenée à Venise, éduquée au couvent et canonisée en 2000.

M'ont peut-être irrité la trop belle écriture, le trop de mots, la dramatisation, légitimes de la part de la scénariste qu'est Olmi mais qui, à mon avis, ne reflètent pas la joie, l'illumination, le charisme de la religieuse Bakhita.

Je trouve plus de force dans la retenue d'un Lévi ou d'un Soljenitsyne que chez un gardien d'esclaves énervé par les pleurs du bébé qu'il fait tournoyer puis écrase sur une pierre devant sa mère...
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Sentiment étrange devant mon ordinateur pour écrire mon avis ...Ce livre à reçu de nombreux éloges et fait l'unanimité parmi les lecteurs, il a reçu le prix Fnac, il narre une histoire bouleversante d'une esclave devenue religieuse et pourtant...
Pourtant, je dois l'avouer je n'ai pas aimé cette lecture. Comment l'expliquer ...
De manière générale, j'ai ressenti ce "roman" plutôt comme une biographie, un documentaire avec une différence entre la période esclavage et religieuse.
Dans la 1ère partie, c'est une succession de paragraphes narrant toutes les horreurs de l'esclavagiste avec des passages très difficiles. ET la 2eme partie est d'une longueur soporifique, c'est un peu fort je l'avoue.

La vie de Bakhita est riche de douleurs, de souffrance, de fatalisme mais l'écriture de l'auteure manque de ressenti, d'introspection de son personnage. Ce qui m'a amené à me détacher de Bakhita, et peut-être je lui en veux aussi pour cela.
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L'histoire est prenante.
C'est celle d'une petite africaine de 7 ans enlevée à son village et vendue comme esclave.
De maîtres en maîtres, elle se retrouve finalement en Italie où elle deviendra religieuse.
L'histoire est réelle et connue puisque Bahkita fut canonisée en 2000 par Jean-Paul II.
Le témoignage de Bakhita a été retranscrit par une religieuse en 1930 et imprimé en livre sous le titre « Histoire merveilleuse »
Elle est connue aussi par un film sorti en 2009.
Je me souviens de ce film qui m'avait émue
Oui l'histoire est prenante.
Mais l'écriture de Véronique Olmi est pesante, surtout dans la première partie du livre.
Oui, pesante, c'est ça. J'ai trouvé tout ça plutôt lourd est l'émotion n'est pas passée.
Des redites, des répétitions qui appuient trop sur les évènements.
Dans l'ensemble, ça m'a paru impersonnel, ennuyeux et froid.
Pourtant ce destin est tragique, et si j'ai un souvenir ému du film, ça ne sera pas le cas pour ce livre et je ne rejoindrai pas la cohorte des 5 étoiles.
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Cette histoire est bouleversante. Impossible de rester sourd aux cris silencieux de cette petite fille arrachée à sa famille, et qui, sa vie durant, ressent le manque , appelle sa maman perdue , cherche sa soeur aînée.... La foi l'aide plus tard à se reconstruire et c'est tant mieux pour cette femme exemplaire, toujours dans l'oubli de soi. Sous la plume de Véronique Olmi renaissent les pensées les plus secrètes, les émotions profondes de Bakhita mais aussi les pires souffrances. Cependant j'avoue m'être un peu ennuyée.
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Un témoignage bouleversant d'une religieuse
*
C'est pour moi une lecture en demi-teinte.
La première partie, celle de l'enfance et de l'histoire de son esclavage est émouvante certes (des passages très durs), mais on voit bien que ce récit est romancé.
Bakhita, Soudanaise et devenue sainte, ne se souvient plus du tout de ses origines, de son nom, de son enfance. le choc traumatique qu'elle a éprouvé explique certainement cela (le cerveau "bloque et enfouit" les épisodes douloureux). L'auteure a donc essayé d'imaginer ce qui a pû lui arriver. Et comme je l'ai su, j'ai moins adhéré à cette partie fictionnelle.
La seconde partie retrace sa vie religieuse en Italie (son parcours d'étudiante catéchiste puis de religieuse). J'aurai voulu en savoir plus sur les raisons de son choix (rentrer dans les Ordres).
La plume de l'auteure est agréable. On est happé par le parcours si douloureux de cette petite fille. Je connaissais le sujet de l'esclavage mais pas toutes les ramifications (et de complicités ) qu'ont pû avoir certains pays européens. Un sujet brûlant. Bakhita , quelle belle personne bienveillante et courageuse.

PS: Pour avoir les 2 chroniques complètes (dont celle de ma fille de 15 ans, rendez-vous sur notre blog mère & fille:
https://red2read.wordpress.com/2018/03/03/bahkitade-veronique-olmi/
Lien : https://red2read.wordpress.c..
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J'aurais aimé avoir la force d'aller jusqu'au bout. J'aurais aimé découvrir la façon dont Bakhita se relève de l'esclavage et dont elle vit son existence de femme. Malheureusement, après presque 170 pages de lecture, j'avais l'impression de ne lire que des horreurs, de ne sonder que le coeur d'une petite fille qui ne comprend rien à ce qui lui arrive et qui se retrouve sans cesse victime de l'inhumanité des hommes. 170 pages et Bakhita est toujours confrontée à l'esclavage, elle tourne en rond et nous avec elle. Elle se fait une amie, elle essaie de comprendre ce qu'on attend d'elle. Je n'ai pas arrêté la lecture parce que je m'ennuyais, mais parce que chaque page devenait de plus en plus dure à lire : car on lit la même chose, malheur sur malheur. Je n'ai donc pas eu la force d'aller plus loin et de voir ce qu'elle devient et comment elle en arrive à devenir domestique puis religieuse. le thème m'intéressait : le destin d'une femme qu'on a spolié de son identité mais qui pardonne et qui s'ouvre au monde après avoir vécu l'une des pires choses que l'on puisse vivre. Si le début avait été plus concis, je pense que j'aurais sans problème poursuivi ma lecture. C'est un abandon que je regrette car ce n'est pas un abandon d'ennui.

Plus de chroniques littéraires sur :
Lien : http://raisonlectureetsentim..
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Bakhita, c'est l'histoire édifiante d'une petite africaine du Darfour, sauvée de l'esclavage grâce à sa ténacité et des rencontres opportunes à l'origine de son incroyable destin.
Je le confesse, je me suis quelque peu ennuyée avec ce récit, surtout dans le premier tiers qui insiste lourdement sur l'horrible condition des esclaves, en un temps pas si lointain.
Dans la mesure où ce texte remue nos consciences d'occidentaux gâtés, je comprends son succès mérité.
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J'ai longuement hésité avant de faire cette critique tant les éloges ne tarissent pas. Même sur d'autres sites, tout le monde est unanime sur les qualités littéraires de ce livre.
Pour ma part, j'ai décroché quand elle part du Soudan au début. Je m'attendais à davantage de détails concernant l'esclavagisme et ses premières années.
Je me suis ennuyée. Et j'ai décroché.
Sans nul doute, cela vient de moi, mais cette vie de cette religieuse ne m'a plu tant que ça. Il y a beaucoup de lieux communs, de répétition, je n'ai pas aimé le style.
Tant pis (pour moi).
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Je n'ai pas été touchée par ce roman ou cette biographie et je ne m'en explique pas vraiment la raison. L'histoire est bien sûr extraordinaire, le style soigné tout au long du roman, mais quelque chose m'a empêché de rentrer dans ce récit.
Est-ce le rythme des phrases, courtes, précises et souvent efficaces, mais qui à la longue devient monotone ? Est-ce les situations trop attendues et sans surprise ? Est-ce les paysages parfois lisses, parfois trop peu décrits ? Ou le fait que le récit soit à la troisième personne, ce qui imprime une distance avec le ressenti de Bakhita ?

Je ne sais pas, je ne me l'explique pas. J'aurai pourtant voulu aimer ce récit, voyager aux côtés de la petite fille de 7 ans, partager sa souffrance et sa solitude, débarquer avec elle en Italie et espérer, espérer, …

Mais je suis restée dans ma petite vie, dans mon petit confort, loin de l'Afrique, loin de l'Italie. Triste.
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C'est un bon roman qui nous raconte l'histoire vraie de Bakhita, née au Soudan , enlevée et vendue comme esclave et qui deviendra une religieuse en Italie.
Le récit est bouleversant et poignant mais certaines scènes de la première partie sont violentes et très dures à lire. Les conditions de vie sont inhumaines faites de sévices et de tortures. Quelques longueurs dans la seconde partie mais il faut noter la présence de beaux moments de tendresse et de partage avec les enfants et surtout plus de violence physique.
L'écriture est belle et soignée et nous embarque dans cette biographie un peu romancée . Bonne lecture.
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