Le résumé est attirant, la couverture invite au farniente, jusque-là tout va bien ! Puis arrive une flopée de personnages que j'ai rapidement confondus, à tel point que je suis revenue au début pour noter les prénoms, les couples, etc !
Une fois les rôles à peu près maitrisés j'ai attendu de voir se profiler le but où l'autrice voulait nous mener mais je n'ai pas compris son cheminement. Pas de début, des personnages qui pour la plupart ont fait la tronche tout le séjour, des enfants immatériels, un “extra-terrestre” qui prédit la mort du grand pin.
Aucune consistance, beaucoup de pistes amorcées... pour rien ! Je me suis ennuyée et j'ai eu envie de mettre des claques à Delphine bien qu'on ne sache pas le pourquoi de son comportement !
Une écriture hachée et un texte décousu ! J'ai vraiment eu l'impression de perdre du temps alors que j'ai déjà du mal à me concentrer.
Jeux en Foli...ttérature XVI
Challenge 50 Objets 2023/2024
Challenge Plumes Féminines 2023
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Le temps d'un week-end en Normandie, trois couples vont faire le point sur leur vie, chacun va prendre consciente qu'ils n'ont pas vraiment la vie qu'ils rêvaient... Chacun a ses secrets, ses non-dit et chaque personnage nous surprend.
L'écriture est très belle et assez poétique mais leurs secrets sont parfois pesants. Je m'attendais a un week-end de règlement de compte "drôle" mais c'est tout le contraire. Les personnages sont plutôt sombres et me semble malheureux.
Je sors donc de cette lecture assez partagée.....
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-Tu as raison, c'est nul... La campagne c'est comme le magnésium, c'est bien sous forme de cure, mais sur le long terme on en perd tous les bénéfices... Avec de l'argent, qu'est-ce que je ferais?
-Rien. Tu goûterais les choses. Le temps qui passe... Le bruit de la pluie par une fenêtre ouverte, l'odeur de Paris au mois de mai, un café dans les jardins du Palais-Royal, un verre de vin face à la pyramide du Louvre...
-C'est ce que tu fais?
-Non... Moi je m'agite. C'est moins difficile.
Il aimait Marie plus que tout, elle était sa seule raison de vivre, la dernière à le voir comme celui qu'il aurait aimé être. Il se raccrochait à elle comme un enfant à une icône, une sainte un peu miraculeuse, il craignait de la perdre et d'être désaimé d'elle comme on craint de se perdre dans un pays hostile.
Et elles restèrent ainsi à regarder ces deux adolescentes indifférentes à ce qui se passait autour d'elles... Chacune essayait de deviner ce qu'elle aurait fait à leur place, et ce temps de l'adolescence ne leur semblait pas si loin, cette impatience heureuse teintée de méfiance et d'instinct. Cela surgissait parfois. Brièvement, comme des rappels.
Lors de ces week-ends entre amis, à force d'être une personne conciliante et gentille, toujours surgissait en elle à un moment ou un autre l'envie de s'éclipser. Ne plus parler. Ne plus écouter. Ne plus comprendre
Parfois j'ai l'impression que toutes mes angoisses sont logées dans mes pieds, le jour ça va, je marche dessus je les piétine, mais la nuit, sitôt que je suis allongée, elles remontent tu vois, elles me labourent le ventre, le cœur, la tête, je peux plus respirer, j'étouffe.
Lecture de Véronique Olmi tiré du livre Figures d'écrivains, dirigé par Étienne de Montety.
Découvrez un portrait inédit de la littérature française. La visage, la plume et la voix de 70 grandes figures des lettres réunies pour un cadavre exquis historique.
Pour en savoir plus : https://www.albin-michel.fr/figures-decrivains-9782226436351