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3,91

sur 738 notes
On ne peut s'immerger dans la première partie de ce roman social que porté par un sentiment de sidération et de révolte mêlées. Les plus anciens d'entre nous peuvent se souvenir de cette stigmatisation quand on parlait d' « enfant de l'Assistance » au siècle dernier. Cette dénomination portait les notions de honte, de misère et de délinquance. Mais combien de bien-pensants pouvaient imaginer les dérives d'un système éducatif (construit à l'origine sur une belle idée humaniste) et la cruauté d'un système judiciaire face à des enfants dont on n'évoquait pas encore les Droits.

Le livre de Véronique Olmi est remarquable en cette évocation d'un fait social oublié.

Je resterai plus mesurée par le traitement romanesque du roman qui s'annonce prometteur dans le contexte documentaire (non sans rappeler les romans naturalistes du 19e).
J'ai trouvé que l'histoire se perdait ensuite dans la catharsis d'un enfant et sa reconstruction, dans ce parti pris d'y introduire cette thématique très moderne d'homosexualité.
Une impression d'ennui, d'émotion émoussée, qui vient aussi sans doute de l'écriture de Véronique Olmi, très travaillée, tellement littéraire en regard de la brutalité des faits.
J'avoue un sentiment mitigé...
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En 1926, à Paris, Joseph a sept ans quand sa maman meurt.
C'est alors l'assistance publique.
Il connaîtra la prison pour enfants et terminera son parcours à la colonie pénitentiaire de Mettray, sans jamais rien comprendre à ce qui lui arrive.
Il se forge sa carapace pour survivre.
Véronique Olmi sait bien raconter l'enfance.
Dans « La nuit en vérité » déjà elle l'avait fait avec brio.
Liouba, Bakhita, Joseph, des enfants pour qui la vie est loin d'être facile.
Elle entre complètement dans la peau de Joseph.
Mais quelle horreur cette époque !
Le pire est que ces établissements ont bel et bien existé et font partie de la face noire de notre histoire.
Il ne faisait pas bon être orphelin.en ces temps là.
Comment une vie qui avait si bien commencé quand Joseph s'épanouissait dans l'amour de sa mère et de sa grand-mère peut soudain basculer dans la pire des horreurs.
Parce que oui, être de l'assistance publique c'était une véritable horreur.
C'est dramatique de nos jours aussi, mais d'énormes avancées ont été faites même si tout est encore bien loin d'être parfait.
L'émotion que je n'avais pas ressentie avec Bakhita était bien présente avec Joseph.
J'ai aimé ce petit garçon.
J'ai aimé l'écriture qui racontait son parcours.
J'ai passé un moment dramatique et tendre à la fois avec lui.
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Ce n'était qu'un gosse, titi parisien sans le sou mais pas exempt de courage et d'amour. Un petit roseau éveillé et lumineux qui devra se ployer à la réalité atroce d'un monde de bien-pensants l'étiquetant sans ménagement fils de rien quand dans le deuil, il est encore fils de tout.

Enfants de l'assistance bientôt emprisonné comme un malfrat, isolé, maltraité, abusé puis condamné aux travaux forcés, Joseph apprendra à rejoindre les absents et à noyer son âme pour résister à la cruauté des hommes. Enfermé dans son monde, qui pourra encore le sauver? L'amour et la musique peuvent-ils percer le mur du silence quand on ne s'est plus jamais senti libre malgré la délivrance physique?

Dans ce roman oppressant et émouvant, Véronique Olmi puise dans l'histoire particulièrement noire de l'assistance publique de l'entre-deux-guerres et redonne avec Joseph enfin un visage à ces oubliés de la société qui ont été nombreux à être jetés en terre dans l'anonymat sans même avoir pu goûter à la liberté.

« A dix ans, il est temps d'être un homme »
Non, ce n'est pas possible. Comment accepter d'entendre que des enfants grandissent trop vite par la souffrance et non par l'amour et la bienveillance.
Bouleversant!
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Un gamin de Paris, Joseph, se retrouve entre les deux guerres à l'Assistance publique. Orphelin de père et de mère, grand-mère sénile, l'Etat va s'occuper de son protégé. Les débuts de la prise en charge des services sociaux est loin d'être "bienveillante", douce et protectrice. Les gamins sont envoyés dans les familles nourricières qui les prennent pour le travail qu'ils apporteront et à la moindre bêtise l'administration récupère l'enfant et l'enferme dans des colonies qui sont tous sauf de vacances mais des camps de redressement, des bagnes d'enfants.

Depuis la révolte des enfants du bagne de Belle-île en mer on sait combien ces enfants étaient honteusement mal-traités . On n'en est pas encore là et c'est dans une colonie que Joseph va se retrouver après avoir fugué de chez sa famille d'accueil. L'époque n'est pas à la tendresse, ni à la parole explicative, le gamin bousculé, perdu, sera balloté, maltraité jusqu'au moment ou une petite éclaircie lui permettra de quitter plus vite cet enfer.

Le livre n'est pas désagréable mais pour un tel sujet je trouve qu'il manque d'épaisseur la langue choisit, jolie par ailleurs, me semble peu adaptée. Ce petit Joseph m'a peu touché, dommage.
Lien : http://theetlivres.eklablog...
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Véronique OLMI. le gosse.

Je suis dans la librairie et sur la table, au premier plan, le livre de Véronique OLMI trône. Je m'en empare et en à peine deux jours, je lis cette histoire d'enfant pauvre, secouru par les services sociaux de l'époque, avant-gardistes.

Joseph Vasseur est né le 8 juillet 1919, à Paris. Son père, Paul a fait la guerre, mais il est très malade, des séquelles de ce putain de carnage ; il décède peu de temps après la naissance de son fils. Sa mère Colette est plumassière et partage son logement avec sa belle-mère, Florentine. Ce gosse vit avec ses deux femmes dans le quartier populaire de Belleville. Ici tout le monde se connaît, se fréquente et les enfants jouent dans la rue, sous la surveillance des grands-mères qui bavardent, assisses sur les pas des portes. Joseph mène une existence d'enfant pauvre, aimé, il va à l'école et cela lui plaît. de plus, il est bon élève. Colette, jeune veuve, aime beaucoup s'amuser ; elle s'éprend d'un jeune homme, Augustin. Elle envisage même de l'épouser mais il n'a que dix-neuf ans. Suite à un avortement clandestin, elle décède. Joseph demeure seul avec sa grand-mère florentine. Mais cette dernière, âgée, malade, usée, vraisemblablement atteinte par la maladie d'Alzheimer ne peut plus s'occuper correctement de son petit-fils. Elle est internée à l'hôpital Sainte-Anne et les services sociaux viennent saisir le gosse : il est pupille de l'État et cet État va donc placer ce gamin dans une institution dument patentée, qui va se charger de l'éducation, du bien-être de cet enfant, de son avenir.

D'orphelinat en prison à la Petite Roquette, de prison à la colonie pénitentiaire à Mettray, , une création de notre République, Joseph va tomber de Charybde en Scylla, alors qu'il n'a même pas dix ans. La musique va constituer une échappatoire à cette véritable incarcération. Un homme prendra sous sa coupe ce petit prodige, lui donnera une certaine autonomie, lui trouvera du travail. Ce gosse va vivre à Paris, le Paris de son enfance …. Il fera de belles rencontres, connaîtra l'amour, dans les bras de femmes mais également dans les bras d'hommes. Quel sera donc son avenir, son devenir ? Comment parviendra-t-il à sortir de ce magma que sont les colonies pénitentiaires, agricoles essentiellement qui devaient, à l'origine remettre dans le droit chemin des jeunes enfants délinquants ou abandonnés. Pour moi, il s'agit d'établissements, visant à verser d'énormes dividendes à leurs créateurs. Personne ne s'inquiétait du sort de ces pauvres malheureux croulant sous les ordres, contrordres de leurs encadrants, souvent d'anciens militaires, vicieux, méchants, corrompus à l'extrême. Et tous ces sévices tant physique que mental que vont subir ces petits enfants ! Quelle honte et que de souffrances ! C'est une main-d'oeuvre bon marché qui est mise à la disposition de certaines classes sociales, soit dans des fermes ou ces enfants travaillent pour des sociétés privées, censées payer l' hébergement de ces pauvres petits êtres, condamnés à oeuvre dès leurs plus jeunes années. La dénomination du centre de Mettray est « la Colonie ». Ce terme, pour moi, évoque les vacances, les loisirs. Ici, c'est un univers carcéral, militaire et abusif. Il ne faut donc pa s'étonner que beaucoup d'enfants se rebellent, mentent, volent, etc.…

Avec une belle écriture, la naissance des comités Alexis DANAN nous est révélé par Véronique. Je la remercie du fond du coeur de nous plonger dans cet univers féroce. L'histoire est très bien ficelée. Ce roman est de la même veine que Bakhita. J'ai lu ce récit, qui je dois l'avouer humblement m'a arraché quelques larmes. Je deviens de plus en plus sensible avec les années, de plus en plus intolérante à la mauvaise foi et aux odieux traitements appliqués à des personnes vulnérables et sans défense. de la révolte, de l'humilité, de l'humanité et beaucoup d'amour. Nul ne peut être insensible à ce gosse, joseph qui va rechercher et rendre visite à sa grand-mère. Et ces établissements ont perduré des années et des années, avant d'être fermés par décision administrative. Il faudrait peut-être encore que nos diverses instances politiques, sociales, culturelles se penchent sur le sort réservé à des enfants malheureux, issus des classes sociales défavorisées. Je suis encore quasi sûre que des enfants subissent des sévices corporels similaires à ceux que nous décrits Véronique. Encore une fois, toutes mes félicitations et tous mes remerciements pour ce beau texte. (28/01/2022)

Lien : https://lucette.dutour@orang..
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A 7 ans, Joseph vit avec sa mère et sa grand-mère dans les quartiers pauvres de la Bastille. Malheureusement, il va perdre sa mère et se retrouver pupille de l'Etat. Balloté de familles d'accueil à la prison pour enfants en passant par la colonie pénitentiaire, il fera les frais d'un monde d'adultes bien trop cruel pour grandir...

Véronique Olmi dresse le portrait d'un Titi parisien que la vie n'a pas épargné. le sort s'acharne sur ce pauvre Joseph, devant faire le deuil de sa mère. Sa grand-mère sénile ne peut plus convenablement s'occuper de lui, il est alors placé sous la tutelle de l'Etat, ce sera le début d'un long et douloureux calvaire. Au fil des pages, il perd ses rêves, son innocence et son insouciance. Seul la musique et la naissance d'un amour lui permettent d'espérer et de garder un semblant de vie en lui. Si je reconnais toute la puissance de la plume de l'autrice,  je m'attendais à être plus en empathie avec ce petit bonhomme. Je suis restée un peu en retrait face à tant d'atrocités. Ce ne fut donc pas le coup de coeur attendu mais ça n'en reste pas moins une très belle lecture. C'est un livre très bien documenté nous racontant un destin hors du commun et nous montrant toute l'inhumanité des institutions pour enfants dans l'après première guerre mondiale.
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Lorsque Colette, sa mère, décède et que sa grand-mère est hospitalisée à Ste Anne, le petit Joseph devient pupille de l'état. On est dans les années 20 et l'assistance publique n'est pas vraiment encore la protection de l'enfance. Placé d'abord dans une famille d'agriculteurs qui a besoin de main d'oeuvre, puis à la prison de la Petite Roquette, puis à Mettray - la terrible colonie pénitentiaire - l'enfant connaît dès ses plus jeunes années, la faim, le froid, la négligence et la violence absolue.
Il se construit dans la saleté, la terreur, la solitude et s'accroche à de doux souvenirs si rares.
Véronique Olmi, dans un style impeccable, ample et dense, brosse le portrait de générations sacrifiées, d'époques où la vie d'un enfant a peu de prix quand il vient d'un milieu populaire. L'auteur retrace parfaitement, avec l'histoire de Joseph, le parcours de l'enfant placé au début du siècle, avant l'Ordonnance de 1945, quand on ne distinguait pas les enfants à protéger de ceux à « redresser » (même si ces derniers, aussi, étaient et sont toujours à protéger). Les orphelinats sont alors des lieux sordides où règnent la loi du plus fort et la tyrannie d'adultes qui abusent de leurs pouvoirs – pauvres hères eux-mêmes. Idem pour les nourrices : elles se caractérisent alors par leur extrême pauvreté et ce n'est pas par amour pour les enfants mais pour la force de travail qu'ils représentent et le pécule qu'ils rapportent qu'elles les « accueillent ». Les Thénardier restent dans l'esprit de tous comme l'incarnation de cette maltraitance et le comble de la mesquinerie.
Heureusement, sur ce terreau de misère, l'enfant va faire quelques rencontres qui le raccrocheront à la vie et trouver en la musique un moyen d'exprimer solitude et désespoir.

J'ai ressenti beaucoup d'empathie pour ce petit Joseph, d'autant que c'était le prénom de mon grand-père, né en 17, abandonné à la naissance et dont les récits sur ses différentes « familles » d'accueil ont bercé mon enfance et contribué sans nul doute à mes futurs choix professionnels.
Un récit tout au présent, comme si le futur était impossible, l'avenir improbable - juste le passé comme une douce caresse. Très beau roman, à découvrir.
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Joseph est un petit gosse de presque huit ans, bien heureux et totalement insouciant entre sa mère, Colette qui a perdu son mari, et sa grand-mère,  Florentine, qui perd la tête après avoir perdu ses trois fils.
On est dans l'immédiat après première guerre mondiale aussi Colette a-t-elle besoin de vivre sa vie de jeune femme de son âge et elle présente le bel Augustin à Joseph. Ils ont déjà passé bien des soirées à faire la fête ensemble même si Augustin est un peu plus jeune que Colette et partira bientôt pour le service national.
Drame, le voilà parti  sous les drapeaux et Colette se découvre enceinte, alors, une faiseuse d'anges fera de Joseph un jeune orphelin en charge de sa grand-mère jusqu'à ce que l'administration, guidée par les voisins, ne décide de placer la mamie à l'hospice et lui, à l'assistance publique par voie de conséquence.
Quelque actions mal comprises et de l'orphelinat ou de familles d'accueil, le jeune Joseph se retrouve en maison de correction ou il lui faudra intégrer mauvais traitements, violence physique et même sexuelles. Ce monde terriblement angoissant devient le sien jusqu'à ce que la musique lui laisse espérer un univers plus favorable. Pourtant, il y a rencontré l'amour et cet amour, à l'époque interdit, guidera ses pas jusqu'à ce que l'être Aimé puisse lui aussi jouir de la liberté.

Un triste mais beau roman qui se lit comme une biographie si sincère de vérité et qui braque ses projecteurs sans concession sur une pratique encore usuelle il y a un siècle : les bagnes pour enfants.

Quelques longueurs, quelques répétitions, mais un ouvrage fort, terrible et nécessaire pour se souvenir de ce sort qu'on a infligé à des gamins qui n'avaient pas eu la chance de ‘bien' naître.
Quand on pense qu'il y a encore des gens pour regretter l'abandon de ces établissements !!!
À lire !!
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Il faut avoir le coeur bien accroché, résister au haut-le-coeur en lisant ces lignes documentées que nous conte Véronique Olmi dans son dernier roman « Le Gosse ».

Joseph, l'enfant soumis à la folie des hommes, nous hantera longtemps.
L'auteure, en phrases simples, percutantes, incisives, justes et émouvantes, met en exergue l'ignominie vécue par ce petit enfant, représentant symbolique de tous les autres.

De la prison à la maison de correction, de souffrances orales aux souffrances physiques, des abus aux silences, de l'anonymat à l'avilissement, tout se déroule au fur et à mesure de l'histoire de Joseph, des années qui passent.

D'un côté, l'accusation des bien-pensants, les regards méfiants, l'étiquette portée à jamais d'enfant de l'assistance publique, le refus d'aller trop loin dans l'éducation peu nécessaire « au peuple », de l'autre, une discipline anormale, militariste, sans oublier les prières, une mise au travail dégradante, l'absence d'hygiène, le refus de l'échange, l'exploitation malsaine, la délation… et tant de vilenies qui contribuent à écraser les petits êtres humains et les empêcher de vivre dignement.
Seul un regard puis des bras, un prénom Aimé, un semblant d'amour qui se fortifiera, aidera l'enfant à ressentir une sensibilité enfouie.

Puis une liberté retrouvée grâce à la musique mais le mal être, l'incompréhension, la difficulté d'appréhender le vrai monde qui l'entoure, le mal ancré qui tenaille, la parole qui ne se libère qu'avec une extrême difficulté, les lieux retrouvés,… cette liberté sera une autre prison.

Sur fond des revendications du Front Populaire, une prise de conscience naîtra peu à peu chez le gosse devenu adolescent.

Jusqu'au moment…

Véronique Olmi ne nous laisse pas dans la souffrance et propose une fin qui amène un apaisement.

Il a fallu l'intervention d'un journaliste en 1934 pour que les regards s'ouvrent sur l'horreur et que des actions en découlent.

Je pense au texte magnifique et tellement réaliste de Jacques Prévert : « Chasse à l'enfant » qui, en quelques phrases bien placées, nous lance la réalité de ce qui eut lieu à Belle-Île-En-Mer cette année-là et rappelle que se taire, c'est acquiescer.

Le livre de Véronique Olmi contribue à cette prise de conscience.
L'Histoire d'une époque pas si éloignée et dont il faut toujours tirer des leçons.

Magistral!
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Joseph a sept ans, il est né dans les quartiers pauvres à Paris, après la Première guerre. Il vit entouré de l'amour de sa mère et sa grand-mère, jusqu'au jour où sa mère décède tragiquement.
Sa vie bascule, il devient alors, pupille de l'état et se retrouve à Mettray, un établissement créé pour réhabiliter les délinquants les plus jeunes.

Joseph et ses petits camarades y subiront les pires brimades, jusqu'au jour où un hasard lui fera découvrir la musique.

L'écriture de Véronique Olmi est très réaliste, les portes claquent, les odeurs de peur et de sueur sont omniprésentes au fil des pages.

Un livre très bien documenté sur la vie
dans la colonie agricole et pénitentiaire de Mettray. Cette colonie, en dépit de ses principes fondateurs idéalistes, à savoir éduquer et rééduquer les jeunes délinquants par le travail de la terre, est considéré comme l'ancêtre des bagnes pour enfants.
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