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Michel m'a bien fait rire sur Cnews en disant qu'être français c'est aimer la France....
J'ai rarement entendu un truc aussi stupide...
Les américains qui viennent en vacances et qui aaaadorent Paris, ils sont français ?
Et le périgourdin qui trouvent que notre pays regorgent de pas mal de personnes arrogantes, alcooliques et racistes, il est quoi du coup ?
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Au fil de ce " journal" Michel Onfray relève les bévues, les non-sens, les aberrations et les fautes d'orthographe de la vie quotidienne, de la classe politique ou des journalistes.
C'est souvent pertinent, parfois très drôle mais rapidement redondant.
Pas son meilleur opus.
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Il faut être en phase avec les idées de Onfray mais bon livre dans l'ensemble. Retrace l'ensemble des actualités de l'année de 2020, presque jour par jour, de manière claire mais non neutre : à la façon de Onfray ! Si l'on aime son style, ce livre est parfait : 4 étoiles.
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J'ai eu l'impression d'entrer dans un bar et de discuter avec le premier pilier de comptoir venu. La frustration m'a contraint à arrêter ma lecture après 50 pages seulement tant les amalgames étaient légion, les raccourcis nombreux et la bonne foi absente.
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Que de réflexions de bon sens cet éphéméride est fait. Tout montre la décadence. Décadence intellectuelle, de civilisation. Tout le monde, sauf ceux à qui cela profite, ferme les yeux . On avance avec des oeillères bien pensantes, on cache la vérité.
Heureusement, des hommes comme M.Onfray déjouent cette omerta sur la pensée. Pensée unique, négation de la réalité.
Tout cela jeté en vrac, avec humour (noir!) et malheureusement un certain défaitisme : que faire?
Enfin un homme de gauche qui n'étale pas son sectarisme, sa pensé unique.
"Qui dit la vérité, se fait exiler."
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Un livre qui a le mérite de nous amuser par la mise en perspective de cette accumulation de faits divers étalés sur une année, qui permet de voir se dessiner une drôle d'idéologie. Une idéologie qui s'avance masquée, n'hésite pas à se draper des habits somptueux de la vertu au nom de l'égalitarisme, de la tolérance ou de la rébellion. Mais on s'aperçoit vite que ce soi-disant anticonformisme ambiant n'est qu'une triste pantomime de clowns qui ne résiste pas à l'analyse et multiplie à foison les contradictions et brandit des apories de la façon la plus désinvolte. Cette nouvelle orthodoxie n'est que le cache-sexe d'un conformisme de circonstance (qu'on appelait autrefois opportunisme) qui se croit légitime et prend ses bases sur un aveuglement de bon aloi. Pour la bonne cause et le bien de tous ! C'est le prolongement de ce « en même temps » incarné par Macron. Il en témoigne d'ailleurs d'une manière risible quand dans la même journée, il s'insurge contre l'islam politique pour lutter contre le séparatisme islamiste et quelques minutes plus tard se fait photographier avec une femme intégralement voilée. Idem pour la LDH qui se bat contre le projet de loi sur le séparatisme le jour même où Samuel Patty se fait égorger sans se remettre en cause. Aucunement.
Concernant Jacqueline Sauvage je ne partage pas complètement le point de vue d'Onfray qui manque de nuances. Disons que le fait qu'elle élimine son mari ne me pose pas un réel problème, même si, sans pleurer sur la mort de ce triste sire, je suis plutôt mal à l'aise avec l'idée d'un meurtre — dans le dos qui plus est. Il est cependant difficile de ne pas prendre en compte les circonstances atténuantes. Ce qui me chiffonne c'est sa si longue soumission : pendant plusieurs années, cette mère a laissé libre d'agir à sa guise — pour ne pas dire cautionner— un père incestueux, et que de cette femme, complice de non-assistance à personne en danger, on ait fait une victime, figure de proue du féminisme me laisse perplexe.
Pour le reste, on est bien dans la nef des fous, mais attention, celui qui la dénonce s'y est parfois embarqué lui-même. En témoigne sa cécité sur le vaccin et la politique gouvernementale qu'il a cependant ratifiée même s'il en devine les abus en critiquant le confinement. Il a défendu le vaccin avec ténacité sans se priver de culpabiliser ceux qui étaient réticents (taxés d'être de mauvais citoyens, irresponsables, voire « complotistes »), sans pressentir les milliards de dollars qui étaient en jeu et le manque flagrant d'éthique de Pfizer qui a trouvé le moyen de se désolidariser des effets secondaires et de passer sous silence la très relative efficacité prophylactique du vaccin qui n'empêche pas la contamination. Je n'affirme rien, mais n'était-il pas légitime d'avoir des doutes et de se poser des questions et de déplorer l'absence de débats sérieux sur ce sujet?
Étrange époque où la vérité se brandit comme un étendard et n'a plus besoin d'être cherchée…
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Lecture facile et agréable qui ressasse les actualités de l'année 2020, des évènements les plus cocasses aux plus tragiques en passant par les plus désolants. Ce qui marque principalement ce bouquin, ce sont les petits commentaires ironiques et humoristiques de l'auteur et c'est ce qui permet également au lecteur de ne pas sortir dépressif (la décadence de la société se faisant évidemment fortement sentir au sortir de cette lecture).
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Il y a quelque chose de décevant que de voir Michel Onfray, ce grand philosophe moderne, examiner et commenter les événements d'actualité grotesques et tragiques.
Selon moi, il gâche à cette occasion sa grande intelligence et sa grande érudition.
Cela ne m'empêchera pas de continuer à écouter ses cours à l'université populaire afin de consacrer mon temps libre à ce qui est important (la philosophie) et de ne pas perdre mon énergie dans ce qui ne l'est pas (YouTube, Internet et la télé).
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Michel Onfray. La Nef des Fous. Tome 1. Ed. Bouquins 5 étoiles
Comme le présente la couverture : notre civilisation occidentale, « démocratique », qui fait de la place aux particularités nationales et à leurs richesses (arts, croyances, tradition, coutumes, langues,…) est au bord du gouffre.
Les assises en étant rongées par la prolifération de partis politiques politiques tous plus débilitant pour la population qui ne fait que se diviser.
Le monde de l'art, de la mode, du cinéma, de la politique, des arts, est mis en exergue dans ce qu'il a de plus démentiel. Tout au long de l'année 2020, l'auteur a relevé presque au jour le jour les faits divers qui parlent d'eux-mêmes.
Il faut être en bonne santé psychique pour l'aborder. Cela remue, irrite, révolte…C'est du Onfray.
Ce n'est pas la facette de cet auteur que je préfère : je n'en ai pas besoin pour observer ce début de la fin d'une civilisation démocratique qui est aujourd'hui devenue marchandisation à outrance. le marché a tué toutes les vertus avec l'approbation du plus grand nombre…
Lire ce livre peut être salutaire pour ceux qui ne comprennent pas encore la situation…
C'est une fenêtre ouverte sur la France de qui n'aime pas la France. A méditer par ceux qui l'aime pour trouver en eux la ressource de la défendre de « ceuelles » qui veulent sa mort, celle de son système (incroyablement avancé au point de vue social) et de sa langue et de ses arts (yc culinaire 😊)


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On sort de cette lecture désespéré. Et pourtant on a ri presque à chaque page.
Ce catalogue des folies de notre époque est navrant. Onfray acte le triomphe inéluctable de la bêtise et de la veulerie, la mort de l'intelligence et le culte de la mort qui sont en train de détruire notre civilisation et nous avec.'
Je ne vais pas le paraphraser, c'est inutile, et je serais bien incapable d'y mettre son esprit et son talent.
Alors de quoi parle-t-il ? de beaucoup de choses et dans de nombreux domaines, hélas.
Pour vous mettre en appétit, quelques perles pêchées au hasard, en me limitant cependant à ce qui est drôle. Il y a beaucoup de choses qui ne le sont même pas, et même ce qui l'est ne l'est pas tellement tant la bêtise qu'il traduit est énorme et navrante.
Dans le prochain James Bond le rôle-titre sera joué par une femme noire. L'auteur se demande si dans sa prochaine biographie Angela Davis sera incarné par un homme blanc.
L'UNEF a rebaptisé du nom de Beyoncé un amphi de la fac de Nanterre.
Une militante féministe a souhaité que, pour éviter les viols,tous les mâles subissent une vasectomie à dix huit ans (ce qui d'ailleurs ne permettrait nullement d'atteindre le but recherché. Une autre, constatant que les relations hétérosexuelles comportent nécessairement une part de violence, se pose la question de leur interdiction. L'église suédoise a proclamé Greta Tunberg "successeur du Christ"
Je m'arrête là. Parce qu'en feuilletant le livre, je retrouve l'information suivante : dans les années soixante dix, les autorités de Berlin-Ouest ont confié des enfants sans abri à des pédophiles estimant qu'il pourrait en résulter des conséquences positives. Et là ce n'est plus drôle du tout.
Et je n'aurais pas dû écrire cette chronique :'ordonner mes idées sur le livre s'est révélé profondément deprimant.
En me relisant je ressens le besoin d'ajouter un post scriptum. le plus effrayant dans ce livre est peut-être l'abominable histoire de ces livres retirés de bibliothèques scolaires de l'Ontario pour cause de cancel culture et brûlés en public. Les organisateurs ont eu la bonté de préciser que les cendres seraient utilisées " pour quelque chose d'utile ", par exemple comme engrais. Mais quand on commence à brûler des livres on finit souvent en brûlant des gens. On peut penser aux auto da fe médiévaux... où à la dernière fois où on a brûlé des livres en Europe. Curieux que les grandes consciences toujours prêtes à déceler le nazisme dans ce qu'elles appellent "propos nauséabonds" n'est rien senti cette fois -ci. Un rhume, peut-être ?
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