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3,76

sur 514 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Qu'il a été difficile d'arriver au bout de ce livre.
Que de listes, d'accumulations, de raccourcis pour ne pas dire grand chose finalement.
Je m'attendais à quelque chose de plus fourni, d'enrichissant intellectuellement, et je pense qu'il ne me restera rien de cette lecture que j'ai tenu à mener à son terme, mais qui m'a bien ennuyée.
Lien : http://lirerelire.blogspot.c..
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Grosse déception.
Un livre ou la partie scientifique déçoit par sa légèreté, mais pouvait-il en être autrement; et la partie "philosophique" par son vide.
Certes il y a de belles phrases qui donnent le vertige, mais rappelons nous que seul le vide donne le vertige.
Livre pas digne d'un académicien.
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Cher Monsieur d'Ormesson

J'ai eu le bonheur de vous écouter il y a quelques semaines ; ce fut un plaisir, un régal ; comme à chaque fois d'ailleurs. Naturellement j'ai eu très envie de vous lire…..
Et quelle ne fut pas ma déception : je ne vous comprends pas, je m'ennuie, j'avance dans le brouillard-autant dire je suis très mal à l'aise.
Il y a quelques années déjà, je planchais sur un de vos textes lors des épreuves de français du baccalauréat……….déjà je n'avais rien compris à vos mots, et j'ai raté l'épreuve.
Inconsciemment, je vous en ai longtemps « voulu », au point de ne jamais oser vous lire.
Monsieur d'Ormesson, vous resterez, pour moi, une voix, à défaut d'être une plume-dont je ne juge en rien la qualité, loin de moi cette idée d'ailleurs.

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Voici ce qu'écrit l'IA de Wordpress sur ce livre :

"C'est une chose étrange à la fin que le monde est un essai philosophique écrit par Jean d'Ormesson, qui suscite de profondes réflexions sur la condition humaine et notre place dans ce vaste univers. L'auteur nous invite à contempler les mystères et les merveilles de la vie, tout en questionnant la signification de notre existence. À travers des réflexions personnelles, de grandes questions métaphysiques et une prose élégante, ce livre incite le lecteur à remettre en question ses croyances et à explorer les vérités universelles. En lisant cet ouvrage, vous serez transporté dans un voyage intellectuel fascinant qui vous fera réfléchir sur la complexité et la beauté du monde qui nous entoure."

L'IA a sans doute été achetée par l'éditeur Robert Laffont...

Voilà ce que j'en pense :

C'est l'histoire d'un écrivain qui se met à considérer d'un coup sa mort comme seule perspective à peu près certaine, une sorte de rendez-vous à inscrire sur son agenda, sauf qu'il ne sait pas bien à quelle date. Essai sur le sens de la vie, ce livre au titre improbable se veut la synthèse d'une connaissance livresque et l'expérimentation d'une vie. Derrière la fausse modestie de Jean d'Ormesson connu pour ses manières de ne pas y toucher, synthèse presque parfaite entre les stoïciens et les épicuriens, se cache une oeuvre ambitieuse et qui à mon sens manque son but.

Le texte en deux parties, au terme d'une évocation de l'histoire de la pensée et de la physique, perd toute sa saveur pour sombrer dans une somme de propos de comptoir sur Dieu et qui serait bien fade sans la prose allègre de l'auteur. Abuserait-il de phrases pleines de mots, habiles passe-passes littéraires, mais vides de sens ?

Petit florilège :

"Dieu existe-t-il ? Dieu seul le sait."

"Nous ne savons rien de l'avenir. Sauf une chose : nous mourrons tous."

"La vie est belle. Il lui arrive d'être cruelle."

"L'histoire est la forme que prend le temps pour forger l'histoire des hommes."

"Les hommes font l'histoire mais ils ne savent pas l'histoire qu'ils font."

"Le soir vient. La nuit tombe. Les astres sont là."

Après quelques centaines de ces pages parsemées de propos aussi impressionnants et de bons mots d'académiciens, la question qui me revient est : à quoi bon ?

Oui, si le désespoir sur le sens de la vie vous étreint à quoi bon préférer ce livre à celui d'un excellent Cormack Mc Carty par exemple ? Et si ce livre qu'était que l'expression de l'égo gentil d'un esprit sans aucun doute très doué, un propos répété à l'envie. L'optimiste réaliste de jean d'O me parait une équitation artificielle, un produit sur étagère (ie marketing) comme un autre, destiné à un public qui, mettons carte sur table, a sans doute son âge, dont les 30 glorieuses ont été l'âge d'or, qui a vu avec quelle rapidité que ce qu'ils avaient connu est devenu vite obsolète, et qui face à la certitude de sa fin dernière tente encore de garder le sourire et un soupçon d'espérance.

Bel effort.

L'index de noms qui s'étend sur une dizaine de pages est très instructif car il montre les nombreuses références culturelles de l'auteur (de Kierkegaard à Tintin) et dévoile la vanité de cette pensée qui, pour échafauder cette réflexion, a dû se nourrir d'une telle somme d'intelligence. le tout serait-il plus que la somme des parties ? Pas certain en fait.

En tout cas, c'est en parlant des autres que l'auteur est le plus intéressant. Les citations sont excellentes. Je ne savais pas que les opérettes d'Offenbach étaient des livres. En tout cas, la liste de son best of qui est comparable à une liste de livres d'été à lire pour les prépas littéraires crée un contraste troublant dont cet ouvrage ne sort pas gagnant. Jean d'O, bon joueur, en accepte l'augure mais se console en expliquant que pour lui ce livre était extra. Ouf, cela fait au moins un heureux.

T. Sandorf
Lien : https://thomassandorf.wordpr..
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[Livre audio lu par Hervé Lacroix]

“Les bons livres sont ceux qui changent un peu leur lecteur.” 4:49:26

A force d'entendre parler de Jean d'Ormesson, j'ai fini par écouter un de ses livres. Mais que j'ai trouvé ça bête ! C'est un machouilli de culture survolée, un exercice de vulgarisation mal construit qui embrouille plus le lecteur qu'il ne l'éclaire. Jean d'Ormesson lance des bouts d'histoire, de mythologie et de connaissances scientifiques qu'il ne prend même pas la peine d'éclairer d'un jour nouveau (et qu'il ne comprend pas toujours vraiment lui-même comme il l'avoue dans l'interview). Une érudition vaine.

Mais où sont passés les académiciens d'antan, les Maurice Genevoix, les Hervé Bazin, les François Mauriac, qui ne sacrifiaient pas leur vision du monde et leur complexité humaine à une flatterie condescendante pétrie de fausse générosité visant à éduquer les foules incultes ?

Hervé Lacroix, qui expose le texte avec la lenteur d'un instituteur de maternelle n'améliore pas cette impression d'être prise pour une idiote.

Nadine Monfils que je lisais au même moment et sur le même personnage – Dieu ! – m'a paru de bien meilleur goût. Je crois qu'elle même n'oserait pas mettre des phrases telles que : “Les chinois, qui sont jaunes et qui sont nombreux” (00:39:39) ou “Les hommes primitifs vivaient dans la magie.” (5:18:54) dans la bouche de Dieu comme le fait Jean d'Ormesson. Peut-être dans celle de JCVD, et encore, ça manquerait d'authenticité…

Un livre audio à écouter pour les 3 dernières minutes de l'interview – qui a le mérite d'être vivante comparé au livre – pour un délicieux moment de déclamation poétique.

Je comprend maintenant pourquoi Michel Onfray faisait la moue à l'évocation de Jean d'Ormesson dans une émission de la Grande Librairie. Je vais plutôt aller écouter Michel Onfray
Lien : http://versautrechose.fr/blo..
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Je n'avais jamais rien lu de cet auteur jusque-là et il a fallu que j'aie besoin de lire « un auteur mort » pour un challenge pour que je me décide à me plonger dans ce livre qui était dans ma PAL depuis un petit moment.

Du coup je ne vais pas me faire que des amis c'est sûr mais c'est très simple, je n'ai pas aimé du tout ma lecture qui fut particulièrement laborieuse.
Je n'ai jamais étudié la philosophie et je n'ai jamais eu envie de m'y intéresser, du coup les digressions interminables sur la vie et la religion m'ont grandement ennuyée.
Parlons de l'écriture, qui est certes très belle (ce serait difficile de le nier et en prime de quel droit je pourrais affirmer le contraire) mais je j'ai trouvée particulièrement pompeuse, comme si l'auteur se regardait écrire.
Je n'aime pas ces lectures où l'on doit relire plusieurs fois la même phrase pour essayer d'en comprendre un tant soit peu le sens.
Soit il faut être effectivement féru de philosophie pour apprécier ce livre soit il faut être supérieurement intelligent pour tout piger du premier coup ou encore peut être aussi un peu snob (pas taper svp) car cela fait bon chic-bon genre d'aimer lire Jean d'Ormesson.
Et du coup comme je ne suis ni l'un ni l'autre, en ce qui me concerne l'expérience s'arrêtera là, il y a trop d'auteurs que j'aime et tellement d'autres encore à découvrir pour m'ennuyer avec ceux qui ne me touchent pas du tout et qui m'ennuient.

Lien : https://delcyfaro.blogspot.c..
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J'aurais aimé être emporté par ce livre, avoir une vraie réflexion sur la vie comme le résumé du livre le démontrait mais malheureusement ce ne fut pas le pas. Ce livre m'a ennuyé par une énumération de faits, de noms... des choses qui n'avaient pas de sens pour moi.
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