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3,76

sur 514 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
J'ai beaucoup de chance cette année car je trouve énormément de nouveautés disponibles ou aisément réservables en médiathèque. Il faut avouer que mon réseau est quand même conséquent aussi.
Cette fois, j'ai porté mon dévolu sur le dernier ouvrage de Jean d'Ormesson : "C'est une chose étrange à la fin que le monde".
Un auteur qui me fascine, mais que je n'avais encore jamais lu. Manque de temps, la crainte de ne rien y comprendre, paresse, tous ces prétextes ont été justes au moins une fois !
Mon erreur réparée en partie, voici mes impressions.

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L'auteur : (source evene)

Né d'un père ambassadeur du Front populaire et ami de Léon Blum, Jean d'Ormesson se voit dispenser une éducation privilégiée, dans le respect des valeurs traditionnelles.
Evoluant dans un cadre libéral, il entame un parcours sans entrave. Elève brillant, il accumule très vite les diplômes : agrégé et diplômé d'études supérieures de philosophie, normalien... Cet érudit ne s'arrêtera pas là.
Jean Lefèvre, comte D Ormesson, embrasse une carrière de haut fonctionnaire devenant président du Conseil international de la philosophie et des sciences humaines à l'Unesco. Il s'essaie également à l'écriture : 'L' Amour est un plaisir', 'Du côté de chez Jean'. Ses oeuvres dénotent insouciance et joie de vivre. Mais c'est en 1971 que débute réellement sa carrière littéraire, avec la parution de 'La Gloire de l'Empire', Grand prix du roman de l'Académie française. Académicien, il ne néglige pas pour autant son statut de directeur au journal Le Figaro. Aspirant à un monde 'traditionnellement moderne', il insuffle à ses écrits un peu de lui et ce n'est pas pour déplaire ! Mais, il ne fait pas que parler de lui-même et transmet à la nouvelle génération des réflexions philosophiques comme 'Le Rapport Gabriel' ou encore 'Presque rien sur presque tout'. En 2003, 'C' était bien' raconte la vie de l'auteur et anticipe même sa mort. Avec 'Une fête en larme' en 2005, il tente l'originalité et, toujours en se mettant en scène, il se met à raconter son roman idéal à un journaliste. Enfin en 2006, il se laisse aller et publie 'La Création du monde', roman d'un nouveau genre pour lui et très attendu par la critique littéraire. En 2007 paraît son nouveau roman 'Odeur du temps' aux éditions Héloïse d'Ormesson, maison dirigée par sa fille. En 2009, il publie coup sur coup deux ouvrages, 'L' Enfant qui attendait un train', un album jeunesse, et 'Saveur du temps', le deuxième tome de ses chroniques au Figaro.

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L'intrigue :

Qu'est-ce que la vie et d'où vient-elle ? Comment fonctionne l'univers? Pourquoi y a-t-il quelque chose au lieu de rien ? Des mathématiciens aux philosophes grecs, à Einstein et à la théorie des quanta, en passant par Newton et Darwin, voilà déjà trois mille ans que les hommes s'efforcent de répondre à ces questions.
L'histoire s'est accélérée depuis trois ou quatre siècles. Nous sommes entrés dans l'âge moderne et postmoderne. La science, la technique, les chiffres ont conquis la planète. Il semble que la raison l'ait emporté. Elle a permis aux hommes de remplacer les dieux à la tête des affaires du monde. Où en sommes-nous aujourd'hui ? Dieu est-il à reléguer au musée des gloires étrangères et des puissances déchues ? La vie a-t-elle un sens ou est-elle une parenthèse entre deux néants? Est-il permis d'espérer quoi que ce soit au-delà de la mort ? Avec les mots les plus simples et les plus clairs, avec une rigueur mêlée de gaieté, Jean d'Ormesson aborde de façon neuve ces problèmes de toujours et raconte au lecteur le roman fabuleux de l'univers et des hommes.

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Ce que j'en pense :

La première chose qui me vient à l'esprit, c'est qu'en lisant ces pages, j'ai eut comme l'impression de sentir sur mon épaule son regard espiègle, plein de sagesse néanmoins et très vivant, pétillant (comme sur la photo en bandeau sur cette édition). J'ai également eu la sensation de l'entendre prononcer à haute voix certains passages un rien sarcastiques, piquant, mais jamais violent. Un peu comme une personne âgée, expérimentée commente les agissements désordonnés de la folle jeunesse.

L'auteur se prend pour Dieu et aussi étrange que cela paraisse, cela ne m'a pas du tout choquée, gênée. Non pas que je sois particulièrement croyante ou que je trouve cette hypothèse trop osée pour être tentée, j'ai aimé imaginer le Tout Puissant avec cette désinvolture.
C'était une incarnation qui coulait de source !

Jean d'Ormesson nous conte là une belle histoire, celle de notre Histoire. On en connait forcément quelques parcelles et il est délicieux d'en (re)découvrir d'autres.
C'est une lecture facile, que l'on peut conseiller même aux adolescents, eux qui peuvent être aussi curieux. Les adultes se laisseront bercer, mais point endormir.

Cet essai est toutefois présenté comme un roman. Il se lit comme tel.
On se pose beaucoup de question, on reçoit quelques réponses. D'ailleurs y en a-t-il vraiment à toutes nos interrogations ?
Goûtons ces mots, ces idées, ces réflexions… Ce sont des cadeaux inestimables à eux seuls !
Lien : http://espace-temps-libre.bl..
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L'histoire du monde. L'évolution de la science. La découverte de la raison. Les croyances qui s'entrechoquent ou qui cohabitent ou se surajoutent. Les théories qui se succèdent, à travers plus de trois mille ans. L'infiniment petit et l'infiniment grand. le rien et le tout. L'Histoire qui s'accélère. le règne de la foi. L'existence de l'être humain. L'existence de Dieu…

Avec l'auteur et sa dernière oeuvre, c'est un peu (dans un style léger mais profond… comme lors d'une discussion tranquille «au coin du feu»), une réflexion, plus même, un vériable roman (fabuleux) du monde et de l'homme à la recherche de Dieu.

Les civilisations (avec l'homme au centre, toujours) naissent, croissent et disparaissent… mais l'être est toujours là, car il y a «quelque chose au lieu de rien»… Mais, tout cela, seul, le «Vieux» le sait et comprend le «fil du labyrinthe».
Avis : A lire pour mettre fin à vos problèmes existentiels… et pour méditer, avec l'auteur, sur «le temps qui passe»… et pour ceux qui n'ont pas (ou plus) la foi, agnostiques (comme l'auteur) ou même athées, afin de «renouer avec l'espérance». Des pages superbement et simplement rédigées qui résument l'humanité, son passé et son (probable) devenir.
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Alors là, je suis bien embêtée. J'ai beaucoup aimé cette lecture et je la conseillerai avec plaisir à tout mon entourage. le problème, c'est que j'ai beau réfléchir, j'ai du mal à dire exactement pourquoi ce livre m'a tant plu. J'ai envie de dire que « Ce livre il est très bien et puis c'est tout ».
Donc, veuillez m'excuser si cette critique n'est pas des plus complètes.

J'ai aimé l'écriture simple et légère dans son style, mais riche dans son contenu. Jean d'Ormesson nous propose une réflexion philosophique sur l'origine de notre monde. Avant de débuter ma lecture, j'avais peur de me confronter à des réflexions trop ardues pour moi, de me perdre dans des références que je ne connaissais pas ou que j'avais oublié. Et surtout, j'avais peur que l'auteur ne noie toutes ses pensées dans un flots de phrases et paraphrases compiquées, du genre de celles que t'es obligé de lire quatre fois pour en comprendre le sens. Et bien pas du tout. Les thèmes abordés sont nombreux, les réflexions riches, mais l'écriture simple et poétique rend cette lecture très attrayante. J'avais l'impression que Jean d'Ormesson me racontait cette histoire du monde à voix haute. Une histoire que j'aurais volontiers écouté pendant des heures.

J'ai aimé découvrir « le rêve du vieux ». Où quand D Ormesson se prend pour Dieu et nous livre ses pensées. Et ce, avec une certaine désinvolture qui n'est pas pour me déplaire.

J'ai aimé le fait qu'en refermant le livre, je me suis posée autant de questions sur le monde qui m'entoure, sinon plus. En somme, ce roman m'a conforté dans l'idée qu'il y a encore beaucoup à découvrir, beaucoup de sujets qui n'auront jamais de réponses, et moi je trouve ça vraiment grisant, de se dire que la vie recèle de tant de mystères.


Je n'ai pas aimé… galérer pour écrire une critique convenable ^^
Lien : http://desliresdestoiles.ove..
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Un livre magnifique, fait d'érudition et d'humanité. le don d'un homme d'expérience et d'expériences à ses semblables. Une apologie de la curiosité, de l'échange de savoirs, du débat contradictoire. Je ne suis pas à la recherche de Dieu comme l'auteur mais si tous les hommes raisonnaient comme ce dernier, je changerais peut-être d'avis...
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Serait-ce excessif d'adorer un auteur dont on n'a dévoré que trois ouvrages? Alors je revendique le droit d'être excessive!

Je me suis à nouveau régalée avec C'est une chose étrange à la fin que le monde. C'est un livre qui fait du bien.

Jean d'Ormesson est gai, optimiste. Il aime la vie, la mer, les voyages, la musique et la poésie.

Des origines du monde, de la naissance de la pensée, de l'invention de l'écriture, aux philosophes ou aux scientifiques et inventeurs, il n'y a finalement que deux grands mystères : on ne sait toujours rien de ce qui s'est passé avant 10-43s, avant le Big Bang, le temps du mur de Planck, il y a 13 milliards 700 millions d'années, et pas plus de ce qu'il y aura après la mort. Comme ce second mystère reste inaccessible à l'homme et à la science, une seule solution : oublions-le et vivons!

Quant à Dieu, comme toujours, il est postulé, évident, car comment croire que la vie ne soit la conjonction que de milliards de hasards sans cohérence, sans nécessité?

Une fois n'est pas coutume, j'ai envie de partager avec vous quelques extraits!

"Les hommes découvrent et ils inventent. Quand ils découvrent, les unes après les autres, les lois cachées de la nature et ce qu'ils appellent la vérité, ils font de la science. Quand ils se livrent à leur imagination et qu'ils inventent ce qu'ils appellent la beauté, ils font de l'art. La vérité est contraignante comme la nature. La beauté est libre comme l'imagination."

"Ce monde est inépuisable, il n'existe que deux voies pour tenter d'en rendre compte: l'art et la science. D'un côté, des peintres, des musiciens, des poètes, des romanciers, des philosophes, des mystiques ; de l'autre, des astronomes, des physiciens, des biologistes, des mathématiciens. Pour les uns et pour les autres, il s'agit d'une tâche infinie et d'avance désespérée."

"Nous sommes sur Terre pour aimer, pour être heureux, pour nager dans la mer, pour nous promener dans les bois. Peut-être même pour faire de grandes choses ou pour jouir de la beauté. Peut-être."
Lien : http://partageonsnoslectures..
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Ce qui est épatant avec jean d'O. c'est que tout est, dans ses écrits, douceur, calme et volupté.
A la différence de Pascal, il ne tente pas de vous violenter pour croire en Dieu.
Il est si doux, affable et cabotin qu'on l'imagine presque tel Paul Bowles lors de sa dernière interview, nous dire si on lui demandait si Dieu existe ou non:
"Tout ceci n'est pas très important"...
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C'est une mine de renseignements diffusés comme si de rien n'était avec la légèreté habituelle de jean D'Ormesson et une construction originale de ping pong entre l'auteur et "le Vieux", qui apporte un brin de malice rafraîchissant et jouissif. Car ce monde est d'une telle complexité que , plus on le connaît, moins on le comprend et l'auteur nous conduit jusqu'au précipice des questionnements qui donnent le vertige, comme "pourquoi y-a-t-il quelque chose au lieu de rien?" On en sort essoufflé de surprise et presque d'angoisse, mais aussi enrichi d'un foisonnement d'informations et de possibles qui dépassent notre petite imagination. Nous n'avons aucune réponse à toutes nos questions existentielles, mais quel voyage! dont on ressort encore plus plus perdu qu'en partant, mais tellement ébloui par la force tranquille de l'auteur !
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Humble, malicieux, facétieux et érudit. Voilà un homme qui fait aimer l'Homme. Ce livre ‎est fortement recommandé dans le cadre d'une thérapie sociale ! On y entre vide on en sort ‎plein de l'univers tout entier et tout ça sans la moindre indigestion ! Cet homme est un ‎magicien à l'ancienne ! Un Merlin ! Un enchanteur !‎
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Oui, avec Dieu qui prend la parole pour développer les réflexions de l'auteur, avec "Le rêve du Vieux" (Dieu) et "Le fil du labyrinthe" (l'auteur qui déroule, en effet, le fil depuis la création du monde jusqu'à l'avenir le plus lointain ou envisageable), dans la première partie qui couvre les 143 premières pages, je me suis absolument "régalée" à la lecture à la fois légère, profonde, savante, poétique, - quel dithyrambe, mais pourtant mérité - de ce nouveau petit chef d'oeuvre.

J'avais craint que ce nouveau roman ne ressemble, par certains aspects, au précédent, "Qu'ai-je donc fait", que j'avais lu avec délices et qui parlait, lui aussi, de la création de l'Univers et des rapports de l'homme avec Dieu. Or, il n'en est rien, et ce livre est une profonde réflexion sur le Monde, bien sûr, sur la place de l'homme dans l'univers, sur la vie, sur la mort. Une thèse et une synthèse des savants et philosophes de tout temps qui ont essayé de donner une explication à la création du monde : aucun ne manque, et même ceux que la plupart d'entre nous ne connaissaient pas, apparaissent, et nous étonnent.
Beaucoup d'humour, quand "Le Rêve du Vieux" s'exclame "Poussière d'étoiles, mon cul" (p.106), et qui remercie, pour conclure, la main d'un homme qui a effacé, sur les murs d'une université américaine,le fameux "Dieu est mort signé Nietzsche", pour écrire "Nietzche est mort, signé Dieu". Dieu s'amuse et s'étonne, argumente et s'attendrit ou s'agace, tandis que "le fil du labyrinthe" expose les croyances, progrès, errances, exploits ou erreurs de ceux qui ont essayé de comprendre et d'expliquer.

La seconde partie, intitulée "Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien", rend la parole à Jean d'Ormesson, toujours disert, brillant, réconfortant aussi. Il s'étonne, il s'émerveille devant les multiples aspect de la Création, et nous invite à jouir de la vie, qui est Beauté avant tout, et fait naître ce sentiment d'admiration. Il s'interrompt pour nous dire qu'il est agnostique et qu'il s'interroge pour comprendre. Dans cette seconde partie, un long développement sur tout ce qui touche à Dieu et au Monde, partie structurée par plus de quarante "titres" qui suscitent un intérêt majeur et inattendu :"le monde est un roman", "le temps est un mystère","la réalité est un rêve", "le monde est une énigme", "l'être est et c'est assez". Bref : "Dieu existe-t-il ? et "qu'y a-t-il après la mort ? Voilà les questions essentielles.

La dernière partie, "La mort, un commencement ?" nous amène à nous transcender, à devenir meilleurs. La bonté de l'auteur perce à travers toutes les lignes, lui qui a foi en l'homme et qui nous incite à l'aimer. S'il ne croit pas vraiment en Dieu, il écrit cependant "Je doute de Dieu parce que j'y crois". Et s'il devait croire en une seule chose, plus qu'en les mots mêmes qui sont pour lui sa raison d'être, il ne devrait croire qu'en Dieu !
Dans les dernières pages, il s'exclame, empli de la joie du Monde et de l'espérance, "tout est bien :" Une telle posture, une telle ouverture et sincérité, voire naïveté, de sa part, nous font éprouver pour lui une grande sympathie, qui est sans doute celle qui devrait unir tous les habitants de notre planète.

Il y a, en effet, un tel amour de notre monde, de tous ces hommes, grands et petits, sentiment servi par un style toujours étonnamment beau (malgré l'âge qui avance...), limpide, sincère, que nous avons parcouru cet ouvrage avec une grande joie au coeur. Car le talent ou le génie de Jean d'Ormesson, c'est de nous rendre la joie de vivre quand nous sommes tristes ou inquiets. Lui nous rassure toujours. Il est tel que nous le voyons à la télévision : calme, ouvert au dialogue, convaincant, apaisant, étonnant. Avec lui, tout est possible.

Certains lecteurs ou critiques pourront lui reprocher de faire étalage de sa culture ou d'être trop narcissique. Qui ne l'est pas, d'une façon ou d'une autre ? Cette ostentation, qui n'est en fait que le support d'un développement intime n'ayant pas d'autre but que toucher aux universaux, est rachetée par ce ton de confident nous assurant que nous sommes véritablement ses amis, nous lecteurs, et qu'il est, lui, assurément, aussi notre ami et notre frère, celui qui connaît les questions que nous nous posons tous, auxquelles il apporte des réponses sensées, humaines et poétiques.

Je recommande chaudement ce livre, qui a le mérite de plaire et de toucher, de nous rendre plus gais et plus forts, plus confiants également en nous-mêmes et en l'Homme, tout en nous instruisant.
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Ce livre fait bien partie de mes livres de chevet. Un grand souffle d'émerveillement, par lequel on a juste envie de se laisser porter jusqu'aux dernières pages, où on arrive ébouriffé, apaisé, heureux.
Thèmes, rythme, style, tout est fait pour nous combler.
Pourtant, j'aimerais reprendre ce que Jean d'Ormesson dit de l'agnosticisme pour y apporter un autre éclairage. « L'auteur ! L'auteur !, écrit-il, il est agnostique. Il ne sait pas. Il aimerait bien savoir. Ou du moins en savoir un peu plus. » Et plus loin : « Je ne sais pas si Dieu existe mais, depuis toujours je l'espère avec force. » Et plus loin encore : « Il faut toujours penser comme si Dieu existait et agir comme s'il n'existait pas. »
Alors, agnostique Jean d'Ormesson ?
J'ai du mal à le croire. Il y a en cet homme, si minime soit-elle, une conviction élémentaire sur l'existence possible de Dieu. Chez l'agnostique, il n'y a pas trace de cette conviction, si minime soit-elle. le doute radical, seul maître du terrain. C'est ce qui m'a fait écrire à Jean d'Ormesson, dans ma lettre ouverte du 24 décembre 2013 :
"Je vous en supplie, cessons de semer la confusion en jouant sur les mots. le dialogue, si on le cherche vraiment, ne peut se faire qu'à ce prix : reconnaître la spécificité de l'autre.
Cessons de jouer sur les mots, ça fait trop mal à certains – et peut-être trop de mal à tous dans la confusion stérile ainsi entretenue."
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