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Critiques filtrées sur 4 étoiles  

S'appuyant sur son expérience de travailleur précaire à Paris, puis brièvement de vagabond dans Londres, Orwell décrit et tâche d'analyser la question de l'extrême pauvreté. L'un ne va pas sans l'autre et la description du quotidien (le sien et celui de ses compagnons) prend beaucoup plus de place. Pourtant, ce sont ses réflexions au sujet de la définition du travail, du concept de travail utile et ses propositions d'amélioration de l'aide apportée aux plus démunis qui m'ont le plus intéressée. C'est un ouvrage dénué de pathos et qui se plaît à renverser les perspectives en mettant au centre les similitudes de notre humanité commune indépendamment des accidents de la vie et des revenus perçus.
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Dans les années trente, George Orwell connaît la précarité. "Dans la dèche à Paris et à Londres" relate ses mois de galère et de misère. Avec humour, voire cynisme, Orwell raconte ses multiples démarches dans la capitale française pour dénicher un « petit boulot » nécessaire à sa survie. Il trouve une place de plongeur, ce qui lui permet de livrer au lecteur une description étonnante de cet univers des cuisines de restaurant où se mêlent amitié, jalousie, fierté, misère... Finalement, il quitte Paris et regagne l'Angleterre, son pays natal. Il espère connaître des jours meilleurs dans la capitale anglaise. Mais, très vite, il rejoint les « trimardeurs », ces sans-abri qui errent d'asile en asile et dont la vie n'est qu'attente. Vagabond au milieu des autres vagabonds, Orwell prend conscience du regard que porte la société sur ceux qu'elle exclut.
Ce livre est très descriptif, cela permet d'être en immersion dans son univers.
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Cet ouvrage retrace un épisode autobiographique de la vie de Georges Orwell.
En quelque sorte Orwell avant Orwell du temps où il s'appelait encore Eric Blair. Il y décrit sa vie à Paris et Londres à la fin des années 1920, période au cours de laquelle il a connu la misère. Ce livre se révèle être très moderne sur le sans abrisme. Il y décrit les possibilités de survie à Paris et à Londres. Je trouve que ce récit très précis et vécu pèche par des longueurs et des redondances qui finissent par lasser. Mais ce reportage sur la misère demeure d'une brulante actualité.
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Écrit en 1933, ce « roman » nous raconte les vicissitudes de George Orwell, alors sans le sou, obligé de vivre d'expédients à Paris puis à Londres.
Une chronique de la société, celle des laissés-pour-compte, dure et violente, entre les petits boulots, les espoirs et les promesses d'embauche, la saleté et l'absence de nourriture, l'obligation de se délester de tout bien personnel pouvant valoir quelques sous... Les « patrons », profiteurs et exploitant la misère n'ont pas le beau rôle, sans pour autant que l'auteur éprouve ni haine ni ressentiment à leur égard et sa description des asiles de nuit anglais, à frémir, est faite avec recul, presqu'avec détachement. Tout au plus l'auteur concluera-t-il qu'à tel endroit il y a un petit peu moins de punaises et la planche de bois qui sert de lit est un peu plus confortable...
Outre évidemment l'exposé historique et sociologique de la misère, ce qui ressort de cette lecture est la profonde solidarité entre les hommes, le partage des quelques biens trouvés, les conseils et les astuces transmises. Et l'espoir, malgré tous les jours qui passent, malgré les températures qui baissent, malgré la santé qui décline, que ça ira mieux demain.
Un lecture bénéfique.
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Un journal d'antan
Tout parcours peut être semé d'embûches. Alors qu'on imagine qu'un auteur à succès ne peut avoir été couronné d'autre chose, George Orwell nous prouve le contraire, en nous racontant un passage sombre de sa propre vie. Celui où, entre Paris et Londres, il côtoya de près la misère.
Parce qu'on ne refait pas un écrivain, ce dernier s'attache à retranscrire de façon journalistique ce qu'il romance cependant. On imagine aisément qu'il ait tenu un carnet de bord et en ressorte certaines annotations. Des détails, comme les salaires et le prix de la nourriture ou des hébergements, qui donnent un pragmatisme inégalable au récit, et dans le même temps une vérité brutale, qui saisit à la gorge et s'empare de nos tripes.
À travers un tel texte, c'est aussi l'occasion de mieux cerner une époque, qui ne remonte qu'à un siècle mais paraît bien lointaine, et de comprendre les divergences culturelles entre la France et l'Angleterre. Dans le premier pays, le prérequis est d'obtenir un emploi pour ensuite trouver un logement ; dans le second, il faut savoir où dormir la nuit qui vient, puis se reposer la même question le jour suivant, car la mendicité étant interdite, la pauvreté est encadrée par des établissements conçus pour les sans-logis, mais dans lesquels il est impossible de demeurer plus d'une journée...
Des morceaux de vie choisis, crus et cruels : le livre ouvre une parenthèse sur la déchéance mais lorsqu'on la referme, on sort enrichi d'une telle lecture*.

*Lecture qui, dans la langue originale, est abordable dans la première partie ayant lieu à Paris mais se complique une fois à Londres, où le vocabulaire devient très parlé et argotique.
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Un récit qui mêle à la fois l'écriture de reportage et quelque chose de l'ordre du réalisme zolien, sans pour autant de longues descriptions symboliques. C'est un livre qui se lit plutôt rapidement, tant on est pris par les multiples rebondissements consécutifs à la situation d'Orwell à cette époque. Car oui, s'il faut le rappeler, "Dans la dèche..." (auparavant intitulé "La vache enragée") est bien un récit autobiographique et ici segmenté en deux parties : tout d'abord le périple parisien, qui est davantage centré sur la survie avec un travail incroyablement pénible et misérable (on y découvre tout l'univers de la restauration, avec des passages délectables comme d'autres carrément affreux) et une deuxième partie qui se déroule à Londres, où le personnage fait ici l'expérience d'une misère plus profonde et plus "nomade" (c'est le récit du vagabondage et de ses affres).
L'ensemble est donc particulièrement agréable à lire, un peu longuet par moments certes mais le renouvellement constant des situations (car oui, il se passe plein de choses dans la vie d'un "misérable"...) et une large galerie de personnages plus ou moins attachants (de l'exécrable Charlie au sympathique Bozo) rendent le tout digeste (si on peut utiliser cet adjectif pour ce livre...). Surtout il y a quelques passages plus "théoriques" qui n'ont pas perdu de leur charge et si certaines situations paraissent datées on ne pourra qu'être au mieux blasé au pire scandalisé par la perpétuation de cet état de fait qu'est la misère sociale dans nos pays si "développés".
Je signale pour terminer quelques propos qui pourront... déranger. En effet il est fait souvent référence aux Juifs, aux "nègres" ou plus généralement à des minorités de façon quelque peu... "ancienne". Difficile de dire si Orwell tombe dans les travers de son époque, il paraît le plus souvent à distance de ces réflexions mais on ressent bien à certains moments que l'on est au début d'un XXe siècle qui est encore loin de prôner l'égalité entre tous (et on est toujours pas sorti de l'auberge, n'est-ce pas ?).
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Orwell en immersion dans les bas-fonds de Londres et Paris, entre les deux guerres. On est loin de l'auteur de 1984... Et le récit, en forme de témoignage, accumule les petits faits vrais et offre une peinture de caractères qui le rend particulièrement vivant. A lire !
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Une plongée dans le sous prolétariat, des laissé-pour-compte de la société industrielle des années 1920. Un univers de débrouille au quotidien pour survivre, trouver à manger et un toit.
Orwell en côtoyant ces hommes (et quelques femmes), dans les mêmes conditions (par obligation et non pas dans un but journalistique prémédité) nous montre l'humiliation, le renoncement pour beaucoup, l'avilissement qu'entraîne une descente dans ces abîmes sociaux engendrés (et maintenus) par le système.
Les descriptions faîtes sont brutes, chirurgicales. Des observations, des faits, du vécu.
Avec parfois, pour se décharger intellectuellement, ses visions et commentaires sur ces situations intolérables.
Cette vie d'infortune, l'amènera à suivre un engagement humaniste et politique socialiste (nota. pendant la guerre d'Espagne) et servira de fondement à l'écriture de ses futurs romans.
Le monde a-t-il vraiment changé?
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C'est le premier roman (à saveur autobiographique) d'Eric Blair, le véritable nom de George Orwell. L'auteur y décrit sa vie de jeune travailleur pauvre et de vagabond à Paris où, après ses pérégrinations de recherches infructueuses d'emploi, il décrochera un travail de plongeur dans un hôtel, et à Londres où il se mêlera à un groupe de chemineaux parcourant les gîtes et les quelques lieux où ils peuvent trouver une couche et de la nourriture. Tout cela se déroule dans la misère de la fin des années 1920 et du début des années 1930. Orwell porte un regard cru sur la réalité saisissante d'un abîme social. Il s'agit, il me semble, d'une lecture importante pour comprendre cette époque et l'état dans lequel se trouvaient certaines et certains.
Lien : http://rivesderives.blogspot..
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De la pauvreté

Très beau récit au ton et style « journalistique" de la misère banale, commune, que George Orwell a vécu et observé lors de son expérience de grand dénuement à Paris puis à Londres à son retour d'Asie.

Je dis style journalistique, sans ici, arrière pensée péjorative, mais dans le sens où il observe, détaille minutieusement et pertinemment, sans user de trop de superlatifs ou d'envolées lyriques. On peut dire sinon, qu'il ne littéralise pas son récit, si on veut employer un barbarisme langagier, qu'il tente de rester au plus près de l'observation sans trop essayer de romancer.
Le style est d'ailleurs froid, sans identité diront certains, ce qui tranche par rapport à London, pour comparer avec une lecture récente, qui parle aussi de la misère et du labeur extrême de certaines catégories de travailleurs mais pourtant, il est en parfaite adéquation avec le sujet du livre. Point ici de misérabilisme ou de volonté de jouer sur la corde sensible.

Je trouve que finalement, sans m'y connaître, que George Orwell se met (habilement ?) dans l'habit d'un ethnologue (du dimanche ?) venu étudier un milieu inconnu. Une immersion dans un monde différent que l'auteur décrit, et commente régulièrement au fil de son récit, se servant de cas concrets pour partir dans une réflexion plus générale - c'est ainsi que du cas du plongeur il en profite pour réfléchir à l'explication de leur existence, et ne peut relever que le plaisir d'une minorité fait elle le « malheur » d'un plus grand nombre, que d'un plaisir « bourgeois » né une condition populaire.
A un moment donné, Orwell évoque la condition du personnel de restauration et c'est l'occasion pour lui, en simili sociologue de décrire la stratification sociale et symbolique qui caractérise chaque sous groupe de cette catégorie. Entre le patron, le chef de cuisine, le cuisinier, le garçon (serveur), le plongeur, à chaque fonction est ainsi associée un type de comportement voire même une mentalité propre/commune (au sous groupe) et notamment une attitude particulière envers les autres (frappant la mise en lumière du garçon méprisant ceux en dessous de lui et révérant envers les bourgeois qu'il côtoie « à table », comme pris entre deux mondes, chacun inaccessible).
De même, Orwell fait la même chose pour ce qui est de la typologie des mendiants Londoniens où chacun se trouve à une place bien déterminée allant de l'artiste de rue au vendeur d'allumettes.
Au-delà de la simple description de la pauvreté, ce qu'on peut en retirer c'est aussi « l'anarchie » qui peut régner lorsqu'aucune forme de réglementation du marché du travail n'existe. Amusant parallèle avec notre situation actuelle. En effet, quand aucune règle n'est imposée, notamment pour ce qui est d'un salaire minimum et surtout concernant les embauches on voit à cette époque ce que cela pouvait donner. Rien que dans l'hôtellerie on voit ce que la flexibilisation à l'extrême peut donner. de même, comme le dit bien Orwell, la surabondance d'offre de travail par rapport à la demande de force de travail créé une situation d'instabilité et de précarisation du marché de l'emploi sans réglementation : «les grands hôtels ne font preuve d'aucune pitié à l'égard des gens qu'ils emploient. Ils embauchent et débauchent du personnel en fonction des besoins et licencient dix pour-cent au moins de leurs employés quand la pleine saison est terminée. Et ils n'ont aucun mal à trouver un remplaçant si quelqu'un leur fait faux bon, car à Paris ce ne sont pas les candidats à ce genre de place qui manquent » (bon d'accord, un peu d'herméneutisme, je surinterprète un peu ce qu'il dit, je l'avoue).

Il n'est pas ici opportun de faire un inventaire à la Prévert des misères décrites par Orwell, mais on se dit à la lecture que Paris offre plus d'opportunités et une crimininalisation moins frappante de la pauvreté qu'à Londres. C'est finalement ce qu'il réaborde dans ses « écrits politiques » où il détaille l'institutionnalisation de la pauvreté errante.
D'une part, la mendicité est prohibée, d'où les fameux vendeurs d'allumettes devant montrer officiellement pâte blanche - petite parenthèse concernant la mendicité, dans la vision libérale l'assistance aux pauvres ne doit pas provenir de l'Etat mais de l'initiative privée. En gros, l'idée est que spontanément les classes les plus aisées donneraient une part de leur pécule durement gagné aux pauvres sous forme du modèle de la charité, or, ce n'est pas mentionné ici, mais dans ses écrits politiques Orwell nous montre qu'à l'inverse, la subsistance des plus miséreux se fait par la « générosité » des classes inférieures ! En effet, les « mendiants » (officieux ou non) étant repoussés des quartiers bourgeois par les forces de l'ordre ce sont dans les quartiers pauvres et ouvriers que les mendiants touchent quelques pièces par ci par là. Entre les discours et la réalité, encore une fois, c'est tout autre chose.
D'autre part, a été mis en place l'impossibilité pour un miséreux de résider deux soirs de suite dans un même lieu d'accueil. C'est-à-dire que concrètement, une personne sans toit doit chaque soir trouver un autre lieu d'accueil, ce qui pousse donc des milliers d'individus à parcourir Londres et le reste de l'Angleterre à pieds pour trouver un abris et on parle bien de dizaines de milliers d'individus concernés.

Outre ce récit frappant et poignant sur ces pauvres hères, ce qui marque, c'est aussi cette vie, cette réserve d'humanité qui émane de ces gens, de ce milieu ô combien défavorisé-exploité. C'est finalement une formidable leçon de vie de voir ces gens toujours debout malgré les affres de l'existence. Boris, l'émigré russe en est un parfait exemple. Positif, ambitieux, débrouillard, toujours d'attaque malgré les déconvenues en chaîne qu'il subit. le roseau plis mais ne rompt pas.

C'est donc un ouvrage à la fois poignant malgré sa froideur, mais aussi par certains aspects chaleureux grâce à ces hommes qui l'animent et cette volonté de vivre, de faire face aux événements qui ressort constamment. Finalement pour eux, exister, c'est résister.

Une ode à la solidarité, un éveil des consciences face à la stigmatisation de la pauvreté (sur son existence et sa tolérance).

Et comme Orwell conclu magnifiquement son récit : « Jamais plus je ne considérerai tous les chemineaux comme des vauriens et des poivrons, jamais plus je ne m'attendrai à ce qu'un mendiant me témoigne se gratitude lorsque je lui aurai glissé une pièce, jamais plus je ne m'étonnerai que les chômeurs manquent d'énergie. »

PS : Evidemment, l'ouvrage est rempli de passages qu'on a envie de garder quelque part en mémoire :

« Lorsque vous vous trouvez au sein de la misère, vous faites une découverte qui éclipse presque toutes les autres. Vous avez découvert l'ennui, les petites complications mesquines, les affres de la faim, mais vous avez en même temps fait cette découverte capitale : savoir que la misère a la vertu de rejeter le futur dans le néant »
« Il est un autre sentiment qui aide grandement supporter la misère. Tous ceux qui sont passés par là doivent sans doute l'avoir connu. C'est un sentiment de soulagement, presque de volupté, à l'idée qu'on a enfin touché le fond. Vous avez maintes et maintes fois pensé à ce que vous feriez en pareil cas : eh bien ça y est, vous y êtes, en pleine mouscaille - et vous n'en mourez pas. Cette simple constatation vous ôte un grand poids de la poitrine. »
« Faire la vaisselle est un travail parfaitement odieux - pas vraiment pénible, certes, mais assommant et stupide au-delà de toute expression. On frémit à l'idée que des êtres humains puissent passer des dizaines d'années de leur vie à ne rien faire d'autre. La femme que je remplaçais avait bien la soixantaine et elle restait rivée à son bac à vaisselle, treize heures par jour, six jours par semaine, toute l'année durant. (…) Cela faisait une curieuse impression de voir que, malgré son âge et sa condition présente, elle continuait à porter une perruque d'un blond éclatant, à se mettre du noir aux yeux et à se maquiller comme une fille de vingt ans. Il faut croire que soixante-dix-huit heures de travail par semaine ne suffisent pas à étouffer toute envie de vivre chez l'être humain. »
« Pour beaucoup d'hommes du quartier, sans femme et sans nulle perspective d'avenir, la beuverie du samedi soir était la seule chose qui donnait un semblant de sel à la vie. »
« le plongeur est un des esclaves du monde moderne (…). Pour ce qui est de la liberté, il n'en a pas plus qu'un esclave qu'on peut vendre et acheter. le travail qu'il effectue est servile et sans art. On ne le paie que juste ce qu'il faut pour le maintenir en vie. Ses seuls congés, il les connaît lorsqu'on le flanque à la porte. Tout espoir de mariage lui est interdit, à moins d'épouser une femme qui travaille aussi. Excepté un heureux hasard, il n'a aucune chance d'échapper à cette vie, sans pour se retrouver en prison (…). Si les plongeurs pensaient un tant soit peu, il y a belle lurette qu'ils auraient formé un syndicat et se seraient mis en grève pour obtenir un statut plus décent. Mais ils ne pensent pas, parce qu'ils n'ont jamais un moment à eux pour le faire. La vie qu'ils mènent a fait d'eux des esclaves. »
« A force d'absorber cette répugnante imitation de nourriture, il était devenu, corps et âme, une sorte d'homme au rabais. c'était la malnutrition, et non quelque tare congénitale, qui avait détruit en lui l'être humain. »
« Dans la pratique, personne ne s'inquiète de savoir si le travail est utile ou inutile, productif ou parasite. Tout ce qu'on lui demande, c'est de rapporter de l'argent. »
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