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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'ai lu les 6 premiers tomes en suivant Aya depuis ses débuts en 2006 et jusqu'en 2010. J'avais pris beaucoup de plaisir à voyager ainsi, avec légèreté et humour en Côte d'Ivoire (+ Paris avec Inno[cent]), non seulement grâce à la BD mais aussi aux bonus ivoiriens, en fin des 7 tomes et contenant des éclaircissements lexicaux (ici par exemple le « goumin » ou chagrin d'amour), mais aussi des recettes de cuisine (ici le GARBA).

C'est mes filles qui m'ont offert ce tome 7, du retour d'Aya, en cadeau pour Noël. Je viens enfin de trouver le temps de le lire. Cela a beau être addictif au point de se lire d'une traite, je ressens tout de même comme une pointe de déception. J'hésite même entre trois et quatre étoiles. Il m'a manqué un peu de la fraîcheur d'avant des trois amies (Aya, Bintou et Adjoua), mais aussi du côté solaire de la protagoniste et de la coloration. Cela reste cependant fort subjectif et ce tome 7 réserve quand même de belles surprises côté scénario. Je resterai donc sur 4 étoiles, car l'action est bien relancée et on a réellement envie de connaître la suite.

J'ai beaucoup aimé le personnage de Bobby, le fils d'Adjoua, mais je trouve qu'il n'a pas une bouille très sympathique pour un petit prodige.
On avait fait la connaissance d'Aya alors qu'elle voulait devenir médecin pour échapper à la fameuse série des trois C (coiffure, couture et chasse au mari), mais ici elle a abandonné les études de médecine pour se réorienter en droit.
La fiche des personnages en préambule est très utile pour se remémorer les liens entre les ami(e)s ou familiaux.

On rit toujours, mais la tension dramatique est ici située sur une échelle plus grave donc. Un bon moment de divertissement, mais plus l'engouement pour moi des premiers tomes, hélas.

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Tiens, un nouvel épisode de la vie d'Aya, ai-je pensé en voyant ce livre en évidence dans ma bibliothèque de quartier. Et puis, j'ai eu un doute: n'avais-je pas lu l'entièreté de la saga? Donc, avant de l'emprunter, j'ai vérifié la date de publication: pas de doute, c'est une nouveauté. Je me jette donc dans la lecture en ayant un peu de mal à me remémorer tous les personnages et leur spécifié et me sens d'autant plus perdue qu'on passe de l'un à l'autre, d'un lieu à l'autre sans autre transition qu'un saut de page…. Bref, je n'ai pas du tout été convaincue par le scénario de ce nouvel épisode où l'on apprend rien de bien nouveau. J'aime néanmoins toujours autant le dessin à la ligne un peu trouble et aux couleurs évocatrices.
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12 ans après la parution du tome 6, Marguerite Abouet et Clément Oubrerie remettent le couvert pour nous offrir une suite.
On retrouve donc Aya qui suit des cours de droit à l'université, Bintou qui a une carrière d'actrice, Albert qui se cache après avoir avoué son homosexualité, Innocent qui espère ses papiers pour rester à Paris auprès de Sebastien, Adjoua qui apprend que son fils est surdoué, Moussa qui voit son père lui préférer Gregoire.
Toute une vie de la côte d'ivoire et ses difficultés sociétales dans cette bande dessinée à la fois engagée et drôle ou touchante.
Les dialogues ne sont pas toujours très fluides à lire du fait du phrasé très particulier des personnages. ca nous plonge dans le langage local mais ce n'est pas forcément facile à déchiffrer.
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C'est un plaisir de voir revenir Aya; elle a 19 ans maintenant et veut se libérer de l'autorité paternelle en choisissant sa profession et en refusant un mariage arrangé.
Aya devient Flora , la gâteuse de foyer pour la TV mais les gens confondent réalité et fiction: du coup Aya s'attire la haine des ivoiriennes.
Le langage est toujours original, c'est celui d'un quartier populaire de Yopougon, à savourer sans modération. Les personnages sont haut en couleur et le petit Bobby promet, un HPI comme on dit maintenant. L'homosexualité est toujours mal acceptée.
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Douze ans après le sixième opus, Aya, ses amies et les personnages rencontrés entre 2005 et 2010 sont de retour.
Pour le plus grand plaisir des fans de cette série qui se déroule dans un quartier populaire d'Abidjan.
Si la scénariste Marguerite Abouet n'occulte pas les travers de la société ivoirienne (affairisme, conditions de vie déplorables des étudiants, bien-pensance sclérosante...), elle nous offre un portrait réjouissant d'une jeunesse en marche faisant fi des conseils de leurs aînés.
Les dialogues, truffés de locutions issus du parler local et de proverbes empreints de sagesse, sont vivants et truculents.
Le dessin, très coloré, est expressif pour mieux souligner les sentiments des protagonistes.


Lien : http://papivore.net/litterat..
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Lecture du 16 octobre 2022 : « Aya de Yopougon, tome 7 », scénarisé par Marguerite Abouet et dessiné par Clément Oubrerie. La BD est publiée aux éditions Gallimard bande dessinée.

Résumé :
Une nouvelle ère commence à Yopougon !
Bintou, devenue star du petit écran, réalise que ce nouveau statut ne lui apporte pas que des avantages…
Bobby, l'enfant d'Adjoua, révèle des talents insoupçonnés ; Albert, qui a dévoilé son homosexualité par erreur à sa famille, semble rétablir la communication avec elle. Quant à Aya, elle est sur tous les fronts, militante et révolutionnaire, toujours prête à aider ses proches, quitte à délaisser sa vie privée…

Un vent de fraîcheur souffle sur Yopougon, alors que nous retrouvons nos personnages quelque temps après la fin du tome 6.

Entre drame et comédie, la saga continue d'être dans l'air du temps - et plus encore dans ce tome.

De la situation précaire des étudiants au statut contesté des célébrités locales, la série pose son regard acéré sur les événements qui chamboulent le quotidien de nos héros.

Devenue célèbre, Bintou réalise avec terreur qu'elle est devenue la cible d'un public incapable de différencier réalité et fiction, et qui n'hésite pas à la menacer et la mettre en danger.

Le sort des immigrés continue également d'être exploré grâce aux mésaventures parisiennes d'Innocent. Les injustices et la haine raciale l'amènent à se demander si espérer une meilleure vie en Europe n'était pas qu'une douce illusion.

Avec Aya, c'est un combat d'un autre ordre que nous observons, entre ambitions professionnelles et épanouissement personnel. Son cheminement nous rappelle que la vie n'attend personne, et qu'à trop se laisser distraire par les drames d'autrui, on peut laisser s'échapper sa chance…

Quel plaisir d'être de retour à Yopougon, ce quartier vivant dont les nombreux rebondissements et le cliffhanger final nous laissent espérer un tome 8 passionnant !
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C'est drôle, c'est touchant. Même 12 ans après le 6ème album (enfin presque 14 maintenant !)
Parce qu'on se souvient des épisodes précédents.
Parce qu'on est content de retrouver Aya, Bintou, Adjoua et les autres.

Comme avant sont abordés des sujets importants comme les difficultés avec l'argent, les problèmes d'alcool, les traditions.
On parlait d'avortement, d'infidélité et de bigamie. Cette fois on creuse un peu plus vers l'homosexualité et surtout les difficultés de logement.

Bon, dis comme ça on dirait un documentaire mais pas du tout. C'est très drôle,
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Un petit moins prise que les tomes précédents … peut être ai-je laissé y peu trop de temps avant de pouvoir lire le tome 7.
C'est toujours drôle et sympathique, les thème centraux toujours présent. Je manque un peu de lien entre nos trois amis filles. Je cherche un peu leur relation qui me manque. Quelque quiproquos censé être drôle mais étonnamment ça passe un peu moins bien et devient facile.

On aime Aya qui lance des manifestations, la découverte de Bobby surdoué et le quiproquo sur Bintou mais ça devient un peu redondant sur la fin.

Hâte de lire le tome 8 quand même.
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