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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Quel plaisir de retrouver Aya et tou.te.s ses copin.e.s...mais que de nouvelles aventures! Entre Bintou qui est aux prises avec l'image que son personnage de télévision véhicule, Adjoua à qui Boby réserve une surprise bien inattendue, Inno qui ne parvient pas à avoir des papiers, Albert qui est rejeté des siens et Moussa qui s'efface petit à petit face à Grégoire...on ne s'ennuie pas une seconde et, en plus, on apprend un tas de maximes et de dictons que je serais bien tentée de ressortir au détour d'une conversation.
C'est étonnant de voir comme tous les personnages secondaires de cette histoire deviennent aussi attachants que le personnage titre.
C'est vraiment une BD très solaire, amusante et enrichissante.
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Voilà une saga BD qui est un véritable coup de coeur.

Cette bd met en scène le quotidien d'une jeune et belle femme intelligente appelée Aya dans le quartier de Yopougon à Abidjan.

Tout dans cette série est d'une originalité absolue : les lieux d'action, le langage et expressions/argot fleuris employés, les personnages atypiques etc… le tout accompagné d'un superbe dessin qui évoque par moment l'art africain, et surtout incroyablement et gaiement coloré. L'ensemble respire la joie de vivre malgré les thèmes lourds abordés souvent tabous dans les moeurs africaines comme l'avortement, l'homosexualité, la précarité, la polygamie et l'infidélité, le machisme quotidien etc…
Bref elle décrit une société sur une base et culture forte du patriarcat des années 70-80.
Et dans ce contexte, la maline Aya et ses amies Bintou et Adjoua ne se laissent pas démonter malgré les mésaventures qu'elles subissent. le combat féministe est inconsciemment amorcé par notre héroïne.
L'humour est omniprésent malgré les sujets parfois durs et les situations paraissent parfois cocasses, voire absurdes, pour nous petits occidentaux…
Au-delà de ces raisons, cette BD me tient aussi à coeur car elle m'apprend énormément sur mon pays natal que je ne connais pas hélas, et sur l'environnement que mes parents ont pu connaître lors de leurs années d'expatriation africaine (et ils m'en ont évoqué tellement de bons souvenirs !)
Je ne peux que vous recommander d'absolument lire ce chef d'oeuvre qui vous ouvrira les portes d'une autre fabuleuse culture.
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Aya!!!
Aya est de retour! Enfin! Et moi, j'ai l'impression de retrouver une très bonne copine perdue de vue depuis bien trop longtemps, une amie qui m'aurait manqué.

Lorsque le premier opus des aventures et mésaventures d'Aya, de Bintou, d'Adjoua et de tous leurs comparses est sorti, j'avais dix-sept ans, presque l'âge des héroïnes, et j'avais tout de suite adoré l'univers, tant graphique que scénaristique d'ailleurs, proposé par Marguerite Abouet et Clément Oubrerie. Alors que je prenais conscience que la bande dessinée, ce n'était pas uniquement les grands classiques dont regorgent les bibliothèques de mon père, de mes oncles ou encore de mon cousin, "Aya de Yopougon" et que tâtonnais dans mon exploration du genre, ces deux-là m'offraient une histoire drôle, moderne, mordante. Quelque chose de frais et de différent, de mordant, de tellement humain que ça ressemblait à la vie, la vraie. Et puis ce petit côté feuilleton... Cette identification aussi. Bien sûr que ma vie ne ressemblait en rien à celle trio le plus attachant , le plus explosif qui soit: pas le même continent, pas le même pays et mon joli village de campagne n'a rien des problématiques des grandes villes et de leurs banlieues. Mais n'empêche, Aya, Bintou, Adjoua et moi avions presque le même âge, les même préoccupations d'adolescente, les même familles insupportables (!), alors forcément, elle me parlait cette bande -dessinée, comme elle parlait à ma soeur et mes amies... Il faut dire aussi que les personnages créés par le tandem Oubrerie/Abouet sont de vraies réussites: attachants, authentiques.. le fait est qu'à Yop City, se faisait des amis...
Ainsi de 2005 à 2010, j'ai attendu avec impatience et fébrilité les aventures des filles et de leurs proches. J'ai ri, j'ai eu le coeur serré parfois, j'ai tout dégusté, tout aimé. J'ai relu aussi un nombre incalculable de fois.
Après le tome 6 qui pourtant semblait appeler une suite, il a bien fallu se résoudre au silence d'Aya. A regrets. Mais après tout, si la source s'est tari, si les auteurs avaient d'autres projets… J'ai bien essayé de garder l'espoir face à la parution d'Akissi mais ça paraissait fou, cet espoir-là, aussi fou que l'arrivée de ma lettre à Poudlard ou de ma rencontre avec D Artagnan.

Jusqu'à cet automne: l'annonce du tome 7 d'abord puis le retour d'Aya! Bien sûr que je me suis précipitée en librairie, bien sûr que j'avais très peur d'être très déçue, bien sûr que je l'ai dévoré assise dans mon entrée. Est6ce que j'ai aimé ce tome 7? Oui. Est-ce que j'ai été déçue? Non. Est-ce qu'il est la hauteur des opus précédents? Oui. Est-ce que ça valait le coup d'attendre? Oui. Est-ce qu'il y aura un tome 8? Et bien... s'il y n'y en pas, j'arrête de croire en tout ce en quoi je crois, voilà. Une fin pareille... On ne peut pas nous laisser comme ça, pas possible. Est-ce qu'il faudra attendre douze ans à nouveau? Je ne l'espère pas, mais s'il le faut, alors je m'armerai de patience.

Si nous avons tous vieilli de douze ans entre la publication du tome 6 et elle du tome 7, ce n'est pas le cas des habitants de Yop City que l'on retrouve plus où moins là où on les avait laissé la dernière fois.
Bintou triomphe dans un soap qui tient tout le quartier en haleine mais ne lui attire pas que des amitiés et pour lequel elle voudrait bien pouvoir imposer ses conditions, Adjoua gère son maquis et Bobby qui se révèle un enfant... très en avance, Aya a délaissé médecine et le beau Didier (mais pourquoi?) pour la fac de droit et tente de mobiliser les étudiants de l'université pour qu'ils obtiennent de meilleures conditions de logement... Et les autres? Et bien, Inno tente de régulariser sa situation et s'émeut des conditions de vie des sans papiers qui n'ont pas de Seb, eux; Moussa (qu'il m'a fait de la peine dans ce tome!) n'arrive plus à se débarrasser de Grégoire, toujours aussi insupportable. Quant à Albert, il a par mégarde révélé son secret à ses parents... et c'est le drame!

Pétillant, pétaradant, impossible à lâcher avec ses mille rebondissements et autant d'éclats de rire et de voix, "Aya de Yopougon, tome 7" tient toutes ses promesses et plus encore. Un délice, une friandise, une lecture qui rend heureux autant qu'elle réjouit.

Vivement le tome 8!

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Quel plaisir de retrouver Aya, Bintou, Adjoua, et tout leur entourage.
Plusieurs années ont passé depuis l'écriture du tome précédent, mais nous retrouvons les personnages dans la continuité de leurs aventures.
Aya cherche un stage, mais refuse de le faire chez Didier, l'avocat qui semble en pincer un peu pour elle. Bintou est devenue une véritable vedette de série télévisée… pour le meilleur et pour le pire. Albert a quitté le foyer après la découverte de son homosexualité, mais l'émancipation sur le campus étudiant n'est pas si simple qu'il l'espérait. Moussa préfère toujours la fête au travail, mais son père pourrait bien chercher à lui trouver un remplaçant. Et pendant ce temps, à Paris, Innocent espère vainement que la présidence de François Mitterrand lui garantira des papiers. 
Malgré les années, les ingrédients sont toujours présents : personnages mémorables, rebondissements, humour et drama. Et bien sûr, des proverbes à foison et un langage bien relevé. Une série qui fait voyager, nous plongeant dans les quartiers populaires d'Abidjan.
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C'est un plaisir de retrouver Aya et la Côte d'Ivoire dans ce septième tome. On a l'impression d'y être et de les entendre parler. L'humour est toujours présent et les personnages poursuivent leurs aventures : Inno, Adjoua et Bobby, Bintou, Albert, Moussa et Grégoire. J'aime autant l'histoire que les dessins, très agréables et colorés. Vivement la suite!
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La suite très attendue des aventures d'Aya et de son entourage.

Un vrai plaisir de retrouver cette série ! Il me semblait avoir lu qu'elle resterait inachevée, je suis contente de m'être trompée !

Si vous avez aimé les tomes précédents, vous aimerez celui-ci : mêmes personnages attachants, mêmes graphismes expressifs, même langage imagé... le ton m'a semblé légèrement plus sombre que dans les épisodes précédents, mais c'est peut-être ma mémoire qui me joue des tours. En tout cas, les auteurs ne se privent d'aborder aucun sujet, même les plus difficiles. Mention spéciale aux mésaventures d'Innocent en France, particulièrement atroces. Ce garçon porte bien son nom, beaucoup trop gentil et honnête pour Paris...
L'évolution de certains personnages que l'on était pas forcément poussés à apprécier dans les premiers tomes (Albert, Moussa), est particulièrement touchante.

Vivement la suite !
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Enfin un tome 07 pour Aya de Yopougon, la série qui m'a fait redécouvrir la bande-dessinée !

Ah, qu'il est merveilleux de retrouver les dessins d'Oubrerie, qui se marient si bien avec les dialogues et les situations hautes en couleurs de la scénariste, Marguerite Abouet.

Les personnages sont là, tous plus authentiques que jamais, les blagues toujours aussi raffinées, et la fin nous laisse penser qu'un tome 08 paraîtra un jour... Affaire à suivre !
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On reprend tous les amis qu'on a suivi pendant les 6 tomes précédents : Aya est à la faculté, toujours prête à aider les autres, elle décide de monter un mouvement pour les étudiants mal logés, Alfred s'est enfuit de chez ses parents après avoir avoué son homosexualité et fait parti des mal logés, Bintou est une actrice reconnue mais confondue par beaucoup par son personnage et Inno a trouvé l'amour en France mais reste un sans papier.
Les différentes intrigues nous présentent une photo sensible et sociale de la Cote D'Ivoire : les difficultés d'assumer sa sexualité, le "qu'en dira t'on" au coeur des relations de voisinage, les difficultés financières de chacun...C'est riche, truculent, drôle et les situations semblent à la fois invraisemblables et si réalistes. Une vraie réussite, quelle bonne idée d'avoir repris cette série. A lire!
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