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Citations sur Anthologie de l'OuLiPo (21)

...
La chair est triste hélas et il ne s'en repaît
Plus, il a lu, lu tous les livres épais.
"J'ai tout lu j'ai tout lu" dit-il, non quel toupet !
Qu'a lu Maidelapet ?
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Aïku-ku la praline

Mon petit garçon
Tu es mon petit garçon
Mon petit garçon
Désolé, moi, ce genre de truc me fait hurler de rire.
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la séparation

LUI - Adieu ma jolie, farewell my lovely
Adieu ma belle
Adieu ma concubine
ELLE - Au revoir à jamais
LUI - Sans pitié
ELLE - C'est ma vie après tout

ELLE - Séduite et abandonnée
Seule dans la nuit

LUI - Seul dans la nuit
LUI - Souviens-toi l'été dernier
ELLE - Notre histoire

TOUS LES DEUX - Nous ne vieillirons pas ensemble

les histoires d'amour finissent mal en général.

FIN.
JR.
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Notre Auber

Notre Auber qui êtes Jussieu
Que Simplon soit Parmentier
Que ta Volontaires soit Places des Fêtes
Que ton Rennes arrive
Sur Voltaire comme Courcelles
Donne-nous Galliéni notre Havre-Caumartin
Et ne nous soumets pas à la Convention
Cambronne-nous nos Défense
Comme nous Odéon à ceux qui nous ont Maraîchers
Délivre-nous des Halles.
Miromesnil.
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Pour se prouver leurs bons sentiments réciproques, les pies échangent des plumes. Ce qui prouve que les pies s'tolèrent.
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Table de Nain :
Nain fois nain nain
Nain fois deuil deuil
Nain fois toit toit
Nain fois carte carte
Nain fois sein sein
Nain fois scie scie
Nain fois sexe sexe
Nain fois huître huître
Nain fois œuf œuf
Nain fois disque disque
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Le réveille-matin, ou texte-souche, sera ici, en l'occurrence, une phrase dont la brièveté exemplaire va de pair avec une célébrité justifiée : nous nous proposons d'en exploiter les nombreuses potentialités au moyen de triturations qui porteront séparément ou simultanément sur ses composantes littérales, phonétiques, grammaticales, syntaxiques et littéraires, aucune de ces opérations n'étant d'ailleurs privilégiée par rapport à une autre, l'ensemble étant par conséquent livré sans souci de hiérarchie ou de système.
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Mairie de Saint-Ouen
-
tao ni dieu ni sa mère

— Michelle Grangaud - Anagrammes de Métro, ligne 13
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Tes cheveux
ton front
tes yeux
tes oreilles
ton nez
ta bouche
tes épaules
tes bras
tes mains
tes fesses
tes jambes
tes pieds

voir tes épaules
mélangeant tes cheveux
entre tes bras
dénude ton front
alors tes pieds
devant tes pieds
écartent tes jambes
jouxtant tes oreilles
puis tes fesses
rencontrent ton nez
et tes mains séquestrent ta bouche

en voyant tes jambes
glissant de tes épaules
qui libèrent tes oreilles
alors que tes cheveux
ondulant sous ta bouche
rejoignant donc tes bras
je prends tes mains
j'embrasse ton front
juste sous ton nez
qui respire tes pieds
alors que tes fesses
te cherchent des yeux

regarde-moi avec tes mains
dévisage-moi avec tes jambes
promène-moi avec ton front
en réfléchissant avec tes épaules
tu verrais là tes yeux
à gauche de tes oreilles
au niveau de tes fesses
à droite de tes cheveux
qui cachent donc tes pieds
en faisant que ta bouche
se joint avec ton nez
aux creux de tes bras

mais en regardant avec tes fesses
on voit immédiatement que tes mains
éparpillant la splendeur de tes cheveux
sur le marbre de tes jambes
et en reniflant avec ton front
on sent que, bouché, ton nez
ne sait plus distinguer tes épaules
ne sait plus regarder ta bouche
ne sait plus décrire tes yeux
alors que, dépaysées maintenant, tes mains
écoutent la musique de tes oreilles

alors tu me regardes avec ton nez
et tu me soutiens avec tes fesses
et le toucher subtil de tes épaules
ainsi que l'écoute de tes mains
en te caressant de tes propres oreilles
je vois mes traces dans tes cheveux
descendant plus haut que tes deux pieds
ne suivant pas la chute des jambes
jusqu'au bas de tes jolis yeux
pestant l'entracte de tes bras
avec l'étreinte délicieuse de ta bouche
et le goût salé de ton front

pieds, tout toi, qui pinces pour mon
nez qui se la coule douce entre
jambes qui se cherchent autour de tes
fesses, la chaleur de ton regard, mon
front qui suit la musique de tes
épaules, rigides comme fer, alors que ma
bouche gondole sans entendre les mots des
mains qui jaillissent aux bouts des quatre
bras en air, en accordéon de cils,
oreilles qui questionnent apparemment plutôt surprises les
yeux qui dénichent le regard de tes
cheveux qui tombent comme un rideau sonore

bouche ne songeant plus à mes
pieds qui ne caressent plus tes
mains qui ne brossent plus mon
nez fourrant se doigts dans tes
cheveux qui ouvrent délicatement mes deux
jambes qui écoutent attentivement tes deux
oreilles serrant comme un radeau mon
front recevant les larmes de mes
bras glissant la langue de tes
épaules aux dents de mes deux

yeux avec un goût de
bouche d'incendie de tes
fesses alors que nos quatre
pieds se haussent comme les
épaules d'un blasé, les
mains d'un indécis mes
bras se saisissent d'un
nez, mais lequel ? un
front, à toi peut-être ?
cheveux à moi dans tes
oreilles, emberlificotés tout autour des
jambes qui appartiennent à personne

bras contre le mur
yeux dans les épaules
nez dehors donnant du
bouche à jambes cousues
jambes à l'air
fesses en l'air
oreilles sous la table
pieds qui chauffent avec
cheveux d'agneau sur
épaules d'une Vénus
front dans le front
mains dessus fesses dessous

oreilles dans mes
bras dans tes
pieds dans mes
yeux dans tes
mains derrière mon
nez dans ton
front devant ma
bouche sur tes
épaules avec mes
jambes et tes
cheveux puis mes
fesses en toi

front dévasté
oreilles gamahuchées
bouche bée
bras honorable
fesses affaissées
pieds pris
cheveux bien
yeux exorbités
jambes enjambées
mains basses
épaules jetées
nez nouveau

- IM
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Notre Auber qui êtes Jussieu
Que Simplon soit Parmentier
Que ta Volontaires soit Place des Fêtes
Que ton Rennes arrive
Sur Voltaire comme Courcelles
Donne-nous Galliéni notre Havre-Comartin
Et ne nous soumets pas à la Convention
Cambronne-nous nos Défense
Comme nous Odéon à ceux qui nous ont Maraîchers
Délivre-nous des Halles.
Miromesnil

- Hervé le Tellier - Notre Auber
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