C'est en 1911 que commence la grande histoire de la famille Ossetski. Dans ce roman de 800 pages, nous suivons, "simplement" la vie de cette famille durant plus de 3 générations. Et c'est tout. Pas de situation problématique, si ce n'est deux guerres mondiales, des progroms et des Goulags.
Vous l'aurez compris, le livre est long, les thématiques sont pesantes. Et pourtant, il tient en haleine. Il nous plonge instantanément en Russie, à diverses époques. Et à ce moment-là, elle nous paraît si familière (alors que honnêtement, j'y connaissais rien à la culture Russe). Bien sûr, quand on voit les dates, on s'attend à du drame. Et je vous mentirais s'il y en avait pas mais il m'a tout de même surpris (je vous laisserai découvrir !). Comme tous les récits de vie, on passe de la joie, aux rires, aux larmes, à l'ennui, puis des rires, ...
L'échelle de Jacob, c'est basé sur une correspondance entre Jacob et Maria, tout au long de leur mariage. Ce qui est parfois frustrant, c'est que nous lisons les trouvailles d'une malle. On ne suit donc qu'une partie de la correspondance. Mais cela ajoute encore de l'authenticité !