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Je fais partie de ces ados qui ont grandi dans les années 90 et qui maintenant font partie de cette génération sans nom, du coup je me suis un peu retrouvée dans cette BD.
C'est un beau témoignage de ces années 90.
Les réflexions et les doutes sur le féminisme, le regard sur soi, comment les autres nous perçoivent sont bien représentés. le parallèle entre les souvenirs adolescents et les inquiétudes d'une mère face à cette nouvelle génération connectée est bien amenés.
Il y a encore beaucoup de choses à construire et surtout à déconstruire, une BD intelligente qui fait réfléchir.
J'aime beaucoup le travail d'Ovidie, je suis très contente d'être tombée sur ce livre.
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Comme quoi, on n'a pas tous la même adolescence… Ovidie a seulement quelques années de moins que moi, mais l'adolescence qu'elle décrit, pourtant celle d'une fille de fonctionnaires d'une banlieue pavillonnaire sans âme, n'est pas du tout la mienne. J'espérais, avec cette bande dessinée, mieux décrypter certaines choses de comment cela se passait hier. Cela a bien été le cas, mais le propos est peut-être un peu trop superficiel et unidirectionnel pour véritablement me parler. L'aller-retour entre l'expérience de l'adolescence dans les années 90 et l'expérience d'être mère d'une adolescente aujourd'hui est elle aussi une bonne idée, mais à part exprimer des craintes, je ne suis pas sûre d'avoir trouvé dans ce livre beaucoup de pistes de réflexion pour m'aider à mieux assumer ce rôle.
En définitive, je me dis que ce livre ne m'étais peut-être pas destiné. Pour aborder pour la première fois ces questions, peut-être a-t-il du bon, mais si on a déjà commencé à y réfléchir un peu, ce livre semble un peu trop effleurer son sujet pour être utile. Il semble plus comme une étape dans une réflexion qui n'est pas encore mûre (sur la façon d'être mère aujourd'hui) ou dans la mise à nu de certaines blessures qui ne sont pas encore tout à fait guéries ou qui n'ont pas encore été complètement soignées. Un livre qui me laisse un peu comme au milieu du gué, il me faudra trouver d'autres occasions de côtoyer cette autrice pour achever la traversée.
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Alors qu'elle fête les 15 ans de sa fille, Ovidie (autrice et documentariste), se revoit à cet âge, ado dans les années 1990. Elle fait partie de cette génération qui n'a pas de nom : à l'époque, pas de réseaux sociaux, pas de vagues, on ne parlait pas de consentement et on était persuadés que l'anarchie avait réponse à tout.

On découvre donc, à travers des flash-backs, une jeune Ovidie, qui tombe amoureuse, qui découvre le monde militant, mais aussi la misogynie et violence sexuelle.

On a parfois tendance à idéaliser les années 90, mais avec ce très beau roman graphique, on prend conscience que même si certaines choses étaient sympas, d'autres étaient déjà bien répandues et continuent d'exister : injonction à l'hétérosexualité, « la salope du lycée », le harcèlement de rue, le patriarcat…

Née en 1990, je n'ai pas vraiment connu ce qu'Ovidie nous décrit de cette époque. Mais ce que je retiens, c'est qu'on avance, doucement mais sûrement, et que l'on se construit - ou déconstruit - à tout âge. Cet ouvrage, je le recommande aux ados d'hier et d'aujourd'hui, à tous ceux pour qui la liberté n'a pas de prix. Bref, plongez-vous dans une autre décennie et admirez les sublimes illustrations d'Audrey Lainé, aussi parlantes que les textes d'Ovidie.
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Ce roman graphique est proposé par OVIDIE, figure du féminisme, réalisatrice et productrice. Celle qui est également autrice revient sur son adolescence au moment même où sa fille de 15 ans est en train de vivre la sienne.
Préfacée par l'écrivaine et performeuse Wendy DELORME, elle y documente sa jeunesse de la classe moyenne et de la France pavillonnaire des années 90, entre exaltations, premières fois, misogynie et violences qui passaient autrefois pour ordinaires.
Ainsi, au fil des pages, OVIDIE se remémore certaines expériences difficiles pour lesquelles, à l'époque, on ne dit rien. Personne ne parle encore du consentement, du harcèlement de rue, du viol par faiblesse, du "slut-shaming", du "revenge porn" ou autres violences sexuelles ordinaires.
Avec délicatesse, elle compare les époques et les illustrations originales et efficaces d'Audrey LAINE, aident à bien les distinguer. Elle laisse son dessin s'approprier la page, prendre des libertés sans cases tracées. Des teintes de jaune, orange représentent le présent tandis que des couleurs bleu, blanc et rouge évoquent le passé.
Ce témoignage riche et émouvant expose les faits sans jugement ni tabou, mais révèle de sincères convictions féministes témoignant de l'évolution des mentalités.
Un roman graphique engagé et percutant découvert dans le cadre du Prix "La Bulle des lecteurs" édition 2023, organisé en Charente par le Service départemental de la lecture.
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Dans cette bande dessinée, le lecteur est plongé dans un univers à priori sans vague, celui de la jeunesse de classe moyenne et de la France pavillonnaire des années 90.

Personnellement, étant née en 97, je n'ai pas été adolescence en 90. Mais j'ai adoré découvrir ce qu'avait été la jeunesse dans ces années sans portable, sans réseaux sociaux. Des années souvent idéalisés, prétendument sécurisés…Ovidie, à travers son témoignage nous parle sans tabou de son adolescence et croyez-moi que certaines planches soulèvent le coeur.

Il est question de sexualité, de violences sexuelles et sexistes, de misogynie, de politique, d'insécurité et tant d'autres sujets tout autant intéressants.

J'ai aimé ce parallèle qu'elle a fait avec notre monde actuel, les questionnements qu'elle soulève concernant l'évolution de la représentation des corps et la construction de la sexualité.

Cette femme, devenue mère, se demande quel est son rôle dans la transmission mère-fille,

Dans cette BD, en apprend plus sur cette jeunesse dans les années 90 et ça peut faire froid dans le dos autant que ca peut faire sourire. Mais le parallèle avec notre société, au moment de l'ère #metoo pousse encore plus à la réflexion.

J'ai trouvé ce témoignage riche, intéressant, touchant. Sans jugement, sans tabou, les sujets explorés sont traités avec brio. Il y a un côté assez féministe, ou plutôt engagé et politique qui ressort. Mais ça ne m'a pas du tout dérangé.

Les illustrations sont simples mais percutantes et c'est d'autant ce qui m'a plu dans cet ouvrage. Gros + pour les planches qui parlent d'homosexualité et notamment du mariage pour tous.

une BD à découvrir !
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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J'étais impatiente de recevoir ce roman graphique, qu'en attendais-je ? Un certain écho à mon adolescence vécue dans la fin des années 90 ? Ou plutôt un autre regard sur cette époque, témoignant d'un autre vécu, forcément différent du mien ? Je ne sais pas vraiment, toujours est-il que j'ai lu ce livre en une soirée et qu'à la fin, j'ai ressenti une vague déception, une frustration peut-être de ne pas en avoir découvert davantage, comme si je restais un peu sur ma faim. Pourtant il y a des souvenirs forts dans ce livre, de l'intime, du poignant, du révoltant, de l'émouvant, de la réflexion... Alors ? En essayant d'approfondir mon ressenti à l'issue de la lecture, je crois que j'attendais autre chose, sans savoir quoi, ce qui est évidemment impossible à contenter. J'ai trouvé une ambiance évoquant le journal intime par moments, la critique sociétale à d'autres. Je pense relire ce livre une deuxième fois pour mieux l'apprécier, et voir si j'arrive à préciser mon avis. Quoi qu'il en soit, comme chaque fois grâce aux opérations Masse Critique, je fais de belles découvertes, merci !
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Un scénario qui semble retranscrire le choc entre l'adolescence de deux générations. L'auteur met en opposition deux regards : celui de l'adolescente qu'elle était et l'adolescence de sa fille.
Dommage, le récit est vu à travers uniquement les yeux de la mère et raconte plutôt son adolescence personnelle ponctué d'expérience professionnelle. Autant la partie expérience personnelle est épuré de l'idéalisation d'une période passé. Elle est raconté de façon très intimiste et donne vie au récit. Autant, la partie expérience professionnelle semble froide et détachée et donne au récit un ton plat.
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Tombée un peu par hasard sur cette bd, je ne regrette pas d'avoir craqué, même si je n'ai pu m'empêcher de penser "encore une fois le féminisme..." Mais, il s'agit plutôt du Féminisme en majuscule, un veritable questionnement sur la place de la femme y'a 25 ans et à nos jours.
Je me suis remémoré certains événements de ma vie d'adolescente et les mots mis par les auteurs étaient très justes.
L'identification a fonctionné d'autant plus dans l'exploration des questionnements maternels (et autres angoisses...).
J'ai beaucoup aimé ce livre pour son fil narratif, les enchaînements bien faits, et aussi pour ses dessins et le joli travail sur les couleurs qui mettent en valeur le récit.
Coup de coeur de cette toute fin d'année !
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génial ! hyper honnête intellectuellement: ce qu'on permet, ce qu'on interdit à nos enfants sans regarder trop en arrière mais surtout ce qu'il faut leur expliquer
On reconnaîtra ou pas selon sa génération
Dans tous les cas, c'est une bonne base de discussion
À lire et faire lire: d'utilité publique
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Cette bd raconte l'histoire d'une mère qui fait un retour sur son adolescence lorsque sa fille atteint cet âge là. On évolue donc entre les années 2020 et 1990 et on peut se rendre compte de tout ce qui a changé. Que ce soit au niveau des interdictions (consommation d'alcool, fumer au sein d'un établissement scolaire) ou du quotidien, on remarque que les avancées sont majeures même si elles ne sont pas encore suffisantes. Je dois avouer que de voir des lycéens et des collégiens fumer au sein de leurs écoles m'a vachement étonné ! Je ne pensais pas que ce serait autorisé aussi tard. La BD argumente également en faveur de la PMA pour toutes (surtout au début) vu que la fille de notre héroïne semble avoir évolué sans figure paternelle et elle s'en sort très bien. J'ai beaucoup aimé le style de la BD, que ce soit au niveau des dessins ou des couleurs choisies. C'est un bon ouvrage qui fait relativiser tout en nous rappelant pour quoi nous nous battons au quotidien et en nous donnant la force de continuer.
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