Là où chantent les écrevisses

Roman au succès immense et...je me demande encore pourquoi. Certes, l'évocation du marais où survit la jeune héroïne est très intéressante mais l'histoire est prévisible et le style est uniforme, plat, sans aucun relief. Je me suis un peu ennuyée et n'ai pas du tout été bouleversée par le triste sort de Kya.
Bref, si vous voulez un destin de femme extraordinaire dans les romans d'Amérique du nord, c'est Dalva, du grand Jim qu'il vous faut !

La famille de Kya se délite peu à peu . Il y a le départ de Ma , sa mère , puis de ses frères et soeurs . Elle reste seule , isolée dans les marais avec son père brutal et alcoolique . Jusqu'au jour où lui aussi l'abandonne . Elle survie comme elle peut hors de la société ( un peu difficile à imaginer ...). Jusqu'au jour où Tate un garçon surgit du passé va lui apprendre à lire ( un peu vite ) . La lecture lui ouvre les portes de la connaissance . Avec Tate elle découvre aussi les prémices de l'amour, mais lui aussi l'abandonne .Bien! arrive ensuite le beau Chase , avec des intentions pas très romantiques et ensuite c'est long , très long . L'auteur diplômée en zoologie est parfaite lorsqu'elle décrit le marais ,sa faune et sa flore ,un peu moins pour écrire un roman aussi long .Mais les critiques sont bonnes . Donc à chacun de se faire son opinion .

Dès son enfance, Kya se trouve livrée à elle-même lorsque sa mère, ses frères et soeurs et finalement son père, décident de la quitter sans se retourner, l'abandonnant à son sort. Ce récit s'entrelace avec une enquête sur la découverte du corps d'un jeune homme nommé Chase, quelques années plus tard.

Initialement captivée par la poésie et les descriptions évocatrices des paysages, le soufflé est progressivement retombé, certaines situations me semblant peu crédibles.

Le départ successif de tous les membres de la famille sans qu'aucun d'entre eux ne songe une seule seconde à emmener la cadette, la laissant à la merci d'un père ivrogne et violent, soulève des questionnements. Cela inclut également Jodie, le seul frère dont Kya ait été vraiment proche, quoiqu'il ait au moins eu la décence de lui dire au revoir, contrairement à tous les autres. Mais ne vous inquiétez pas, ce dernier lui a apprit à se cacher au cas où leur père (avant qu'il ne décide de tourner les talons, lui aussi) ou tout autre individu dangereux aurait l'intention de lui faire du mal. « J'abandonne ma soeur de sept ans à mon cruel géniteur et au marais, mais je lui ai appris à se cacher donc ça devrait aller ! ». Rien ne va.

La survie d'une petite fille seule, dépourvue de ressources et de figure adulte de référence, dans un environnement inhospitalier, reste également une interrogation.

De plus, la répétition d'un schéma prévisible dans l'enquête parallèle, avec des arguments immédiatement suivis de contre-arguments sans réelle tension narrative, ne parvient pas à maintenir un suspense captivant. Tout est cousu de fil blanc.

En outre, le récit est entaché par une surabondance de clichés, tels que la mère aimante victime du mari alcoolique, le voyou manipulateur, le gentil garçon omniprésent, les vilains blancs, etc.

Le point fort de l'oeuvre réside dans la description immersive des marais, des espèces qui le peuplent et de la flore, agréable pour les amateurs de nature writing. Cependant, le reste de l'intrigue n'a malheureusement pas atteint mes attentes.

Après avoir vue ce livre partout, il était temps que je le lise; mais je dois avouer que pour moi c'est un livre en demi-teinte.

Le roman est plaisant à lire et fait l'éloge de cette nature si belle et à la fois si fragile mais je dois admettre que je reste septique sur certains moments / passage du livre. Kya est simple et attachante, comment ne pas se prendre d'affection pour cette petite fille abandonnée de tous à l'âge de 7 ans. Celle-ci doit se débrouiller par ses propres moyens pour vivre et même survivre seule dans les marais. Je dois reconnaître que je reste peu convaincu car comment Kya peut-elle survivre seule à l'âge de 7ans, elle doit tout apprendre seule (faire à manger, se nourrir, faire les courses, faire le linges ...) à aucun moment les habitant de la ville et des marais ne lui viennent en aide ou ne trouve cela bizarre ?

De même, Kya apprend à lire avec l'aide de Tate à l'âge de 10 ans et cela sans aller à l'école une seule fois (enfin presque, elle ira seulement une journée) donc comment au cours de l'histoire Kya peut lire des thèses et de gros livres complexe et même écrire plusieurs livres sachant qu'elle est seule, avec très peu d'interaction avec le monde extérieur ?

L'histoire est certes simple et plaisante à lire mais je dois avouer que par moment je l'ai trouvé trop fantaisiste et tiré par les cheveux !
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"elle aborda aussi doucement que l'on donne un premier baiser."
"Si quelqu'un devait jamais comprendre sa solitude, c'était bien la lune."

Lorsqu'on lit ces deux citations le premier réflexe n'est pas de crier au chef-d'oeuvre et je trouve qu'elles résument bien le style du livre : plat, fade, gnan-gnan à souhait.

Tout au long de ma lecture je me suis dit que l'histoire ferait un bon film, une sorte de Manon des Sources à l'américaine. Mais qu'est-ce que j'ai trouvé le temps long !

Les personnages manquent terriblement de relief ce qui n'est pas très grave dans un scénario. On esquisse quelques traits de caractère et le talent des acteurs fait le reste. Mais dans un roman il faut étoffer un peu plus sinon on s'ennuie ferme.

Bref mon ressenti général est d'avoir lu le scénario de ce qui pourrait être un bon film car le décor planté est original et l'histoire, bien que tirée par les cheveux, est touchante mais le style du roman est un véritable assommoir.

Edit : le film est bien meilleur. le scénario a gommé toutes les imperfections du livre et les acteurs sont parfaits dans leur rôle. Ça et la beauté des paysages en font une oeuvre vraiment agréable à regarder et très touchante. J'ai beaucoup aimé.

Attirée comme beaucoup par l'image "hymne à la nature" que se donne ce livre, j'ai été assez déçue.

D'abord pour une hymne à la nature, je le trouve très superficielle. D'autres auteurs comme Jim Harrisson ou Kingsolver vont beaucoup plus loin, sans tomber dans un recensement plutôt plat des espèces vivant dans ce marais ou la caricature sur les profils : toutes les personnes ou presque venant de la ville sont des pollueurs, seule la pauvre petite fille des marais comprend la valeur de l'écosystème dans lequel elle vit…

Ensuite l'histoire de cette jeune fille... Sur le début du récit, je me suis attendue à une nouvelle Betty ou Turtle, mais loin s'en faut. Cela m'a d'ailleurs poussée à me poser la question : qu'est-ce qui fait la différence !? le style de l'auteur sans aucun doute : ici je l'ai trouvé plat, les dialogues communs... ["Retournant vers le cycle immuable de la vie des têtards et le ballet des lucioles, Kya s'enfonça plus profondément encore dans un monde sauvage où les mots n'avaient plus cours." Vraiment !??] Peut-être un problème de traduction ?

Enfin l'enquête policière : manque de vraisemblance des événements, lieux communs, faux suspens à répétition, innombrables poncifs américains : [évidemment le quarterback star locale, est un coureur de jupon qui vieillit mal et finit en agresseur, l'héroïne pauvre et rejetée qui apprend à lire et devient par là une référence dans son domaine, multi-primée pour chacun de ses livres... Trop c'est trop !!!]

Cependant même si j'ai passablement décroché en milieu de parcours, je me rends compte que je suis assez sévère dans ma critique : je dois avouer que j'ai été au bout de l'intrigue par pure curiosité et que j'ai souri sur la petite noirceur finale. Pour un moment détente sur une plage ou dans un train sans trop de concentration, on peut se laisser prendre :)

Alors concernant ce livre, il s'agit d'une grosse déception pour moi. Je peux cependant comprendre les avis enjoués de la majorité des lecteurs et je ne les remets pas en question.

En ce qui me concerne, je n'ai pas réussi à m'immerger dans l'univers de Delia Owens. L'époque et le lieu où se situe l'histoire n'ont rien évoqué de particulier pour moi. Les paysages grandioses décrits ne m'ont pas parlé plus que cela. Il en est de même des personnages que je n'ai pas trouvé spécialement attachants hormis Jumping qui rappelle tout en pudeur la condition des Noirs Américains à une certaine époque pas si lointaine que cela.

Pour moi, l'histoire est cousue de fil blanc, je me suis rapidement ennuyée. J'ai eu une réelle sensation de déjà vu du début à la fin et je me suis même surprise à sauter plusieurs passages, notamment ceux évoquant l'enquête puis l'audience. Je trouve que c'est d'un style bien trop convenu et bourré de clichés. Ainsi, le fait que cette histoire sera adaptée pour le petit écran ne m'étonne pas outre mesure.

J'ai néanmoins apprécié le côté sciences naturelles et le message écologique évoqués par l'auteure qui sait de quoi elle parle vue qu'elle est diplômée en zoologie et biologie.

Belle couverture et 4 millions de lecteurs ! Et.... c'est tout. Aucun intérêt, un récit improbable et pauvre. Une pseudo enquête dont la fin arrive avec ses gros sabots. À oublier au plus vite

Impossible de comprendre le succès de ce livre. Traduction hasardeuse , erreur de narration ( j'ai retenu les pages mais aucun intérêt de les reporter ici).Du Harlequin version marécage.Je mets 2 étoiles pour avoir pu m'en débarrasser en moins d'une semaine.

A force de voir défiler sur les réseaux le livre , je me suis laissée tenter, et arrivée page 164 j'abandonne je ne croche pas dans le livre l'histoire j'essaie a chaque page je me dit qu'il va y avoir une avancée et pas plus que sa, je trouve long pour savoir où celà va aboutir comme fin d'histoire.