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4,42

sur 9943 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Arrivé à la page 300 du livre, je me suis fait mon idée sur ce livre, ses forces et faiblesses. La force de cette oeuvre réside dans la description de l'environnement dans lequel l'histoire se déroule; la zone des marais de la Caroline du nord, un écosystème doté d'une grande biodiversité. Avec sa faune et sa flore méconnues et uniques. Chapeau à l'auteure pour ses descriptions imagées, exhaustives, et fort bien documentées. de la façon dont le tout est écrit, il s'agit d'un vibrant hommage à la nature, à la petitesse de l'humain dans cet univers grandiose régit par ses propres lois millénaires. Pour ça, le livre mérite d'être lu, bien qu'il y ait de nombreuses redites.

Passons maintenant aux faiblesses qui, à mon humble avis, sont multiples.
L'histoire entourant les amours de l'héroïne (Kya) est digne d'un roman Harlequin. Il y a de multiples invraisemblances. La psychologie des personnages est peu fouillée, et le livre est aussi un simili-polar simpliste et un peu bâclé, avec des dialogues d'une grande banalité. Bref, les nombreuses faiblesses l'ont emporté sur les qualités énoncées. Il s'agit, pour moi, d'une déception qui, encore une fois, n'a pas comblé mes attentes. Conclusion: à trop avoir d'attentes la déception nous guette toujours au détour du marais!



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Bon, je suis bien embêtée, comme à chaque fois que mon ressenti va à l'encontre de l'avis général...

Je vais tuer le suspense tout de suite, je n'ai pas aimé du tout. Trop de clichés, trop de pathos. Trop d'invraisemblances et trop d'évidences. J'ai eu bien du mal à le terminer et je n'ai même pas envie d'argumenter mes ressentis, j'ai juste envie d'oublier au plus vite cette morne expérience.

Mais bon, je vais faire un effort !

Trop de pathos : la pauvre petite fille abandonnée de tous, qui se retrouve d'abord seule avec un père alcoolique et violent avant de se retrouver seule tout court, qui vit à l'écart des gens qui ne s'occupent pas d'elle, la jugent et se moquent, sauf bien sût le couple de gentils noirs également ostracisés - normal, on est à la fin des années 60 en Amérique.

Trop de clichés : j'ai trouvé la plupart des personnages caricaturaux, Chase, les filles qui l'entourent, les policiers chargés de l'enquête, Jumping et sa femme, et même Kya. Aucune profondeur psychologique chez aucun de ces personnages, j'ai trouvé.

Trop d'invraisemblances : rebondissement pécuniaire digne d'un conte de fées qui n'ajoute rien de vraiment essentiel à l'intrigue.

Trop d'évidences : évidemment que Chase allait se comporter comme ça, et évidemment que sa mort était la seule solution possible du point de vue de la personne coupable !

Alors pourquoi ce roman a autant plu au public ? Je pense que le côté "self-made woman" de Kya, ses capacités de résilience et son autonomie forcent le respect. le cadre aussi, du marais, est fascinant. L'histoire d'amour d'abord contrariée avec celui qui l'épousera au final est belle aussi, et l'amitié devenue au fil du temps amour filial entre Kya et Jumping et Mabel est aussi une des belles péripéties de ce roman. le fait que l'intrigue s'étale sur toute la vie de l'héroïne aussi, c'est assez original et j'ai bien aimé pour ma part la suivre ainsi jusqu'à sa mort...

Bref, je reconnais qu'il y a de très bonnes choses et je comprends son succès. Mais bon, ça reste pour moi globalement une lecture qui m'a agacée et ennuyée.
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Mais quel dommage, quel dommage... (en même temps, j'aurais dû me douter : ce livre est plébiscité par les libraires (femmes) et les bibliothécaire (femmes) !)

Ca commence façon conte de fées à la Perrault, dans la veine « tableau social bien glauque « : une famille au milieu de la forêt (dans un marais de Caroline du Nord) le papa ogre, la maman princesse, les frère et soeurs, et tous qui disparaissent un à un, sans laisser un seul petit caillou blanc, abandonnant la petite dernière seule à survivre dans la nature (bienveillante, elle, et quelque peu Douanier Rousseauscisée)...
De fait, par convention, on accepte les invraisemblances et le côté caricatural des personnages.
Cette belle écriture sent bon la terre et les herbes sauvages, et cette pauvre petite poucettte nous tire une larmichette...

Et puis...on sent doucement venir la chose, la petite grandit, rencontre un prince charmant -Non ! L'auteur ne va pas oser nous faire ça ? Mais si - : patatras (si vous permettez cette expression de jeunes) : on bifurque alors sur une histoire d'amour bien tarte : quand un auteur n'a rien à dire, il écrit une histoire d'amour. Avec toujours la même recette éculée depuis la fameuse collection Arlequin (en fait bien avant quand certains pondaient des "Paul et Virginie" et autres inepties) (en fait bis : déjà au moyen-âge ; bon en fait depuis qu'existe l'écriture et sans doute avant) : la pauvre fille rencontre le prince charmant, ça se complique et à la fin ils finissent ensemble après bien des épreuves (il faut être très con (conne) pour feindre le doute sur ces retrouvailles finales)

Sur le coup, ça ne fonctionne plus : le côté invraisemblable ne passe plus, ça devient infantile, tellement basique, notamment ces méchants qui sont des méchants et les gentils qui sont des gentils.
Exemple de passage torché où l'auteur ne s'embête pas à développer du crédible : le père du prince charmant, qui toute sa vie a eu, comme tout le village, des préjugés sur la fille des marais, subitement , là d'un coup, sans crier gare, se rend compte de son fourvoiement impardonnable : il gare son bateau fissa au port, court comme un dératé vers le tribunal où a lieu le procès et va s'asseoir dans la salle au côté de son fils : tout ça torché en une demi page !

Autre exemple dans ce foisonnement abracadabrantesque : cette pauvre orpheline qui n'a jamais été à l'école, à 20 ans devient auteur de livres scientifiques ("prouesse scientifique et artistique" nous dit l'auteur, peu avare à en faire des tonnes (artistique parce que comme le gentil prince a donné de la peinture à la Causette, celle-ci devient évidement un maître dans la maîtrise de la couleur et du dessin) ! Et puis après, on dirait qu'elle aurait un gros chagrin d'amour, et même qu'un très méchant essaie de la violer, et elle, toute frêle, elle arrive à bagarrer le méchant géant toxique champion de football américain surentraîné en lui mettant un coup de pied dans les roustons (ça, les mémères vont adorer ! Si elles n'avaient pas encore réussi à se glisser dans la peau de la pauvre orpheline, là... peu importe qu'elles sachent (dans leur chair) combien tout cela n'est que fable, une jeune fille qui échappe à un homme en rut !)

Et puis après on dirait qu'elle est accusée de meurtre et mise en prison : parce que l'auteur ne sait pas où aller (où plus certainement pour essayer de ratisser au delà des très majoritaires mémères qui vont adorer mouiller leurs yeux et leur culotte, sans doute une suggestion de l'éditeur, y a pas de petits profits) voilà t'y pas que ça devient une enquête policière !
A ce stade, seule une fin inattendue, surprenante, pouvait encore sauver le roman (car oui, malgré tout ce naufrage, c'est encore possible : la partie "polar" n'est pas mal fichue : si on déchire toute la partie nounouille d'amour, ça peut se lire), mais non.

Certains pourraient alors s'étonner d'un tel succès pour un produit d'une telle naïveté : cela serait ignorer ce qu'est devenue la littérature populaire aujourd'hui : si les collections spéciales pour mémères (du type Arlequin) n'ont plus le vent en poupe, c'est parce que c'est pratiquement toute la production actuelle populaire qui a infusé (imbibée, détrempée) ces logiques d'éditions infantilisantes : la mémère est reine dans l'édition aujourd'hui, elle a tous pouvoirs : en choisissant de plaire à celles qui sont la très grande majorité des lecteurs (lectrices) de la littérature populaire aujourd'hui, on reproduit évidement du produit sans aspérité, sans complexité et sans aucune surprise (la mémère n'aimant pas être malmenée, tel l'enfant au fond de son lit qui aime bien se faire peur tout en sachant qu'à la fin la gentille princesse sortira triomphante)

Malgré ce constat, il n'ya pas là malédiction, certains (très très) rares auteurs arrivent quand même (Dans « le prince des marais » de Pat Conroy par exemple, malgré là aussi pas mal d'invraisemblances) à créer un intérêt littéraire. Il faut chercher, longtemps, très longtemps.
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Je n'ai pas du tout accroché - le sujet m'avait pourtant paru intéressant : une petite fille abandonnée qui vit dans les marais, la splendeur de la nature, le soleil, les coquillages, et comment diantre va-t-elle s'en sortir ?

Point positif, une écriture fluide et de jolies descriptions de paysages.
Point négatif, une histoire prévisible, des personnages sans profondeur, une recette éculée.

Dommage, on a (encore) droit au sempiternel bad guy, au père alcoolique, aux villageois plus ou moins sympas, aux donzelles stupides et au shérif obtus.
N'oublions-pas le jeune mâle viril (cliché cliché) et sa demoiselle énamourée - de quoi donner des palpitations.

Sérieusement ?
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Difficile de passer à côté du roman de la zoologiste américaine Delia Owens paré d'un joli titre : Là où chantent les écrevisses, un bouquin qui a fait la Une des blogs, des revues et des vitrines de libraires depuis plusieurs mois.
Cet endroit perdu c'est le coeur profond du bayou de Caroline du Nord, une région insalubre où depuis toujours se cachent les coureurs des bois ou les nègres marrons.
Une contrée belle et sauvage mais inhospitalière et dure aux hommes. Un pays que visiblement Delia Owens connait bien.
Deux histoires nous y sont contées : dans les années 50, une sauvageonne grandit seule au coeur du marais, à moitié abandonnée par sa famille.
Presque vingt ans plus tard, des gamins découvrent le cadavre d'un jeune homme tombé dans la vase d'une lagune.
Dès les premiers chapitres on devine comment vont sans doute se raccorder ces deux histoires tragiques et dès lors, l'intrigue parait un peu trop cousue de fil rouge.
Et même si l'auteure a une bonne plume (d'oiseau !), les longueurs font qu'on a bien du mal à se passionner pour les amours adolescentes de notre belle sauvageonne.
Cette bluette ressemble trop à de littérature "young adult" et il faudra pas mal de patience au lecteur pour arriver enfin au petit twist des dix dernières pages.
C'est le premier roman de dame Owens et on espère pour elle que l'énorme succès rencontré ne va pas étouffer sa carrière, comme ce fut le cas par exemple pour Harper Lee et son Oiseau moqueur, une histoire qui a d'ailleurs plusieurs points communs avec celle nos écrevisses.
Pour celles et ceux qui aiment les marais.
Lien : https://bmr-mam.blogspot.com..
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Kya est une petite fille qui vit en marge d'une petite ville d'un état du sud des USA (Caroline), dans le marais, au milieu des bois et de la faune et la flore du coin. Non scolarisée, elle vit avec un père au tempérament vif, une mère aimante, et une flopée de frères/soeurs… qui sont partis de la maison sans laisser d'adresse. Car la vie n'est pas simple, entre cris, coups, ce n'est pas de tout repos. Quand, tour à tour, son dernier frère et sa mère la quittent, Kya se retrouve seule, et par intermittence avec ce père. Alors Kya observe la nature, parle aux arbres, aux oiseaux, fait des courses avec le peu d'argent qu'elle récupère.
Puis le père disparaît aussi et Kya reste seule, complètement, seulement aidée par un couple de noirs qui tient une petite épicerie… sous couvert de quelques poissons ou moules pêchés, Jumping lui fournit de la nourriture, des vêtements récupérés dans la communauté, etc.
Kya est seule mais heureuse, car elle ne connaît que cela… la solitude lui pèse mais elle s'en accommode. Un jour, elle rencontre Tate, un jeune garçon de quelques années de plus qu'elle, orphelin de mère, dont le père pêcheur espère autrement chose pour son fils.
Amis, ils grandissent ensemble, partagent des intérêts communs, puis à l'adolescence, Kya et Tate développent des sentiments amoureux, mais comment Kya peut être faire confiance puisque tous ceux qu'elle aime la quitter.
Tate part à l'université pour étudier la biologie et ne revient pas, laissant Kya seule, encore.
Alors, elle grandit, devient appétissante, et le beau gosse du coin lui conte fleurette, elle succombe mais n'est pas heureuse, ni lui…qui finit au pied d'une tour de guet dans le marais.
Kya, après une enquête laborieuse, est inculpée de meurtre et attend son procès… enfermée pour la première fois. Seuls Jumping, son épouse et son avocat, sont là ; puis Tate revient et se mortifie de l'avoir abandonnée sans lui avouer ses sentiments…. Entretemps, Kya a été publiée pour ses travaux sur la faune et la flore, mais sa réputation d'enfant sauvage, de sauvageonne, même, la dessert.
On va suivre l'enfance, l'adolescence et l'entrée dans le monde adulte de cette jeune fille qui est juste une solitaire par force, puis par habitude, car elle ne connaît rien d'autre. Sa réputation lui nuit mais elle ne sait pas ce que l'on dit d'elle, puisqu'elle vit en marge et son procès à venir l'expose.
A-t-elle tué Chase ? Va-t-elle revoir son ami –et amoureux ?
Alors que les pages se tournent, on se demande comment juger ce roman ? Entre nature writing (mais pas tout à fait abouti… comme si l'auteure n'avait pas voulu trop en dévoiler, s'arrêtant en cours de description), roman initiatique basique (Kya, dans le marais, Kya à la plage, Kya à l'école d'un jour, Kya malheureuse, Kya çà, Kya là), romance à trois sous (on voit arriver la fin gros comme une maison) et procès à l'américaine (avec rebondissement en dernière page), Où Chantent les Ecrevisses est un roman agréable à lire avec une écriture légère, sans lourdeur mais sans trop de saveur non plus.
Dire que j'ai passé un mauvais moment serait faux, j'ai apprécié ma lecture, mais en fin de course, je me suis dit « tout ça, pour ça ? ». Il manque une profondeur, une densité et moins de facilités aussi ; certes il y a des clichés, mais cela n'est pas ennuyeux, c'est juste l'impression d'avoir lu un roman agréable mais ne rien en garder qui m'interroge.

Je ne comprends pas l'engouement.
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« Là où chantent les écrevisses » D.Owens
L'ayant vu souvent passer sur toutes les plateformes livresques, encensé par les critiques et portée aux nues par les influenceurs, je sors perplexe de cette lecture. J'ai beau chercher, je ne m'explique pas l'engouement suscité par ce livre !
Evidemment, je ne m'attendais pas à un thriller et sur ce point, je n'ai pas été déçue ; il y a bien un mort, une enquête, un procès et une résolution. Malheureusement, l'enquête est assez sommaire, son dénouement reste flou et seul le procès a éveillé mon intérêt par certains aspects. Au vu des critiques élogieuses, j'avais de fortes attentes sur les descriptions de la nature, de l'écosystème de ce marais de Caroline du Nord, l'auteure étant biologiste. Mais là encore, nous dérivons longuement et incessamment sur les chenaux, pour n'y rencontrer que des goélands, des hérons et des moules…
Je reconnais que l'ambiance du marais est agréable mais curieuse de nature et amatrice des longues descriptions naturalistes classiques, je suis restée sur ma faim.
Quant aux personnages… leur psychologie est si succincte et si commune qu'elle ne permet pas de s'attacher. En 2022, faut-il 400p. pour comprendre qu'une enfant successivement abandonnée par sa mère, l'ensemble de sa fratrie, son père et deux amoureux développe une névrose abandonnique couplée à une tendance à la misanthropie ? D'ailleurs, et c'est là que le bât blesse, l'histoire est totalement invraisemblable. Pâle figure face à Nell, Rémy sans famille, Mowgli ou même Tarzan, D.Owen ne parvient pas, selon moi à renouveler le mythe de l'enfant sauvage. Qui pourrait survivre seul dans un milieu hostile à l'âge de 5 ans ? Qui aurait appris à lire dans des bouquins de sciences nat et deviendrait une sommité scientifique, D'accord, c'est un roman et on ne lui demande pas d'être vrai mais de là à perdre toute crédibilité…
Bref, si la lecture n' pas été désagréable, elle me laisse non seulement indifférente mais aussi très songeuse quant à la part du marketing dans les succès éditoriaux. Sans doute les confinements ont joué en faveur de l'évasion qu'offre ce livre mais, il y a tant de vrais bons romans qui dépaysent. Je vous laisse juge…
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Un peu lent au départ, mais bon on s'y fait. Bonne approche des mécanismes de rejet de la société à l'égard de personnes qui ne répondent pas aux normes sociétales, qui ne sont pas comme tout le monde, mais j'ai dû m'accrocher pour aller jusqu'au bout de cette double histoire d'amour, l'une intellectuelle, l'autre physique. Ce récit ne me laissera pas un souvenir impérissable.
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Je suis complètement passé à côté de ce roman. Je ne comprends pas.
L'adaptation cinématographique sera sûrement meilleure. Fil conducteur plus apte à être filmé que narré.

Beaucoup de propos et scènes surréalistes mais surtout invraisemblable ! Ce qui m'a déconnecté de cette lecture et m'a laissé sur le côté, avec zéro empathie pour Kya alors que j'aurais tant aimé. Une double temporalité qui n'apporte pas grand chose et surtout des longueurs et des longueurs pour ne rien dire.

C'était une lecture assez lente également, trop de descriptions, un peu trop poétique, un peu trop fleur bleue, un peu trop m'as tu vu, un peu trop fade. J'ai dû m'y reprendre à plusieurs fois pour la terminer avec labeur.

En bref, j'en attendais peut être un peu trop : ce qui donne une immense déception pour cette lecture...
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Un roman dont le décor, les marais sont quasi personnifiés et décrits avec passion et dévotion, et c'est assez enchanteur.
A contrario la magie n'opère ni avec les personnages, ni avec l'histoire. C'est si long, si lent, si déjà vu, ..à tel point qu'en fermant le livre, je me suis réellement demandée si l'autrice était contemporaine à notre siècle. le cas contraire je crois que j'aurai été un peu moins tranchante dans ma critique.
Un livre qui se lit et s'oublie tout aussi rapidement.
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