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3,14

sur 117 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Lucia Lucander, soigneuse et dresseuse de cirque, veille sur Emilia, une éléphante de dix ans. Malheureusement une décision de 1995, interdisant les animaux dans les cirques dans les pays de l'Union européenne, oblige le duo a exercé ses tours dans les cirques en Russie. Après quelques années hors de Finlande, la soigneuse décide de revenir dans son pays pour s'occuper de l'éléphante mais soigner et héberger un pachyderme de trois tonnes six n'est pas facile et la soigneuse doit se résoudre à emmener Emilia en Afrique afin de lui rendre sa liberté.

Je me régalais de découvrir les aventures burlesques et loufoques de l'éléphante Emilia et sa soigneuse, l'étoile du cirque, dans la lignée du roman le bestial serviteur du pasteur Huuskonen, que j'avais adoré...
Énorme déception, un éléphant, ça danse énormément est une succession d'aventures trop réalistes, qui manquent de surréalisme et de loufoquerie, le rythme des situations est assez poussif. Certes, au gré des aventures et du voyage pour embarquer Emilia du fin fond de la Finlande à Port Elizabeth (Afrique du Sud), c'est un peu d'histoire qui est évoquée, celle de la Finlande et celle de la Russie, ex URSS, ou des lieux marquants de la seconde guerre mondiale qui sont traversés, mais le roman hésite entre réalisme et humour et au final, c'est un récit qui devient vite ennuyeux.
Ce road trip aurait pu être intéressant si il y avait eu un grain de folie et une narration déjantée. Malheureusement, le récit ne sort pas de la réalité, passe à côté du potentiel comique du sujet et tombe à plat.
Un manque de rythme et un roman à très vite oublier.
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L'univers de l'auteur finlandais Arto Paasilinna est fascinant. Ses romans proposent des prémisses originales et farfelues, très drôles, tellement que j'ai toujours envie de découvrir ce dont il retourne. Malheureusement, plusieurs de ses idées finissent par me décevoir, se transforment en mésaventures sans queue ni tête. Et c'est le cas de celle-ci, Un éléphant, ça danse énormément.

Pourtant, le début m'avait plus, on plonge immédiatement dans le coeur de l'intrigue sans long préambule. Un cirque finnois doit se défaire de ses animaux (petite flèche à l'endroit des règlementations critiquées de l'union européenne?), incluant une éléphante de trois tonnes, Elena. Sa dompteuse Lucia refuse d'abandonner sa partenaire et la suit dans un long périple qui les mène en Sibérie et en Inde avant de revenir dans en Finlande. Et là, l'histoire s'enlise. J'avais l'impression que l'histoire tournait en rond, devenait répétitive. L'improbable et sympathique duo se promène de ferme en ferme, rencontre des locaux colorés, certains s'attachent à eux et partages leurs aventures. C'est le cas d'un type dont j'ai oublié le nom et de son épouse Katherine. Il pouvait se passer plusieurs pages (parfois des dizaines de pages) sans que l'éléphante soit présente, l'accent étant mis sur les nouveaux amis.

Il y a bien quelques endroits où mon attention s'est réveillée. L'humour était au rendez-vous sporadiquement (moins que dans d'autres romans de Paasilinna, il me semble). Je pense, entre autres, à l'épisode ou l'éléphante, apeurée par un chien, monte sur toit de grange qui cède, et reste coincée. Il y en a quelques uns dans le même genre. C'était cocasse. Je m'attendais à plus du côté de l'humour mais bon... Au moins, le roman était facile à lire, c'est ce qui m'encourageait à passer au travers.
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Alors que j'avais adoré du même auteur la cavale du géomètre, joyeux et foutraque, ce roman m'a beaucoup déçue.
Le sujet était pourtant alléchant : un road-movie en compagnie d'une éléphante, Emilia, pratiquant le gopak (danse acrobatique russe).
On suit l'éléphant et sa dresseuse de ferme en ferme, où elles trouvent toujours quelqu'un de bienveillant pour les aider, alors que la gestion de cet impressionnant animal n'est pas des plus simples.
C'est très répétitif, la narration est plate, la vie quotidienne est décrite dans les moindres détails, pas très intéressants.
Dans la première moitié du livre, on a l'impression qu'Emilia passe son temps à manger et produire des bouses. Puis tout se traîne jusqu'à la fin abrupte et "téléphonée".
Vers la fin du livre, le Mouvement pour la Libération de l'Eléphant m'a fait sourire. Ses membres considèrent qu'Emilia est maltraitée en tant qu'animal sauvage exploité. Ils aimeraient la libérer, mais se demandent comment opérer (ce n'est pas si facile de manier un éléphant adulte), et ce qu'ils en feront ensuite.
L'expédier en Inde demanderait beaucoup d'argent et de logistique. Peut-être vaudrait-il mieux l'euthanasier au cours d'une conférence de presse, pour "mettre fin à ses souffrances dans le climat glacial de la Finlande", et en profiter pour se faire de la publicité.
A part cet épisode grinçant, on sent bien qu'il y a de l'ironie et de la distance dans ce roman, mais je n'ai pas pu vraiment les repérer.
Peut-être est-ce un problème de traduction, ou d'incompréhension de ma part envers l'humour propre à ce livre.
J'essaierai un 3ème roman de l'auteur pour rattraper cette impression.
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Pas le meilleur roman d'arto paasilinna... Beaucoup de phrase descriptive relativement ennuyeuse et inutile au final (du moins, je n'y ai pas vu l'utilité).

J'avais beaucoup ri en lisant le lièvre de Vatanen, je me suis assez ennuyé en lisant celui ci.
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« Un éléphant, ça danse énormément », dixit Arto Paasilinna - quel nom attirant ! -, auteur finnois très populaire, si l'on en juge par son oeuvre (contemporaine) pléthorique. J'ai trouvé son éléphante peu dansante, malgré le titre… Un roman gentillet, mais trop fourre-tout à mon goût, avec de nombreux détails techniques ou historiques juxtaposés, sans grand intérêt pour moi. En outre, j'avais déjà éprouvé de la déception face à un road movie avec éléphant : « Shanghai fengshui », de Nury Vittachi, dont j'aime les autres romans. le pachyderme littéraire ne me réussit pas !

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Il y a beaucoup à apprendre de l'histoire d'Emilia et Lucinda. Moi, apprendre, j'adore ça. Rire aussi, comme beaucoup de gens! Ce roman avait donc tout pour me plaire!
Mais où va-t-on avev ce livre? Eh bien, partout, enfin surtout en Russie...j'ai découvert le trajet du pachyderme sur Google Maps. Pour tout dire, ce n'était pas tant de la curiosité que de l'ennui. En effet, ce roman qui aurait pu être si vite lu ne m'a pas entraînée dans son tourbillon d'aventures. J'ai trouvé beaucoup de répétitions d'un chapitre sur l'autre et j'attends toujours une belle chute à cette histoire.
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