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Citations sur La gloire de mon père (271)

L'âge d'Augustine, c'était le mien, parce que ma mère, c'était moi, et je pensais, dans mon enfance, que nous étions nés le même jour.
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Même après des années ce passage est grave dans ma mémoire ...

.Mais dans les bras d'un églantier, sous des grappes de roses blanches, et de l'autre cote du temps, il y avait depuis des années une très jeune femme brune qui serrait toujours sur son cœur fragile les roses rouges du colonel. Elle entendait les cris du garde, et le souffle rauque du chien. Blême, tremblante, et pour jamais inconsolable, elle ne savait pas qu'elle était chez son fils.
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Il était bien joli ce chemin de Provence. Il se promenait entre deux murailles de pierres cuites par le soleil, au bord desquelles se penchaient vers nous de larges feuilles de figuier, des buissons de clématites, et des oliviers centenaires. Au pied des murs, une bordure d'herbes folles et de ronces prouvait que le zèle du cantonnier était moins large que le chemin.
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Vers le 10 août, les vacances furent interrompues, pendant tout un après-midi, par un orage, qui engendra, comme c'était à craindre, une dictée.
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Telle est la faiblesse de notre raison : elle ne sert le plus souvent qu'à justifier nos croyances.
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Comme il savait bien son métier, et que la mer ne lui faisait pas peur, on l' en-
-voya un jour à Rio de Janiero, pour dépanner un navire à vapeur dont la machi
-ne ne voulait plus repartir .
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Ce que j’écoutais, ce que je guettais, c’était les mots : car j’avais la passion des mots ; en secret, sur un petit carnet, j’en faisais une collection, comme d’autres font pour les timbres.
J’adorais grenade, fumée, bourru, vermoulu et surtout manivelle : et je me les répétais souvent, quand j’étais seul, pour le plaisir de les entendre.
Or, dans les discours de l’oncle, il y en avait de tout nouveaux, et qui étaient délicieux : damasquiné, florilège, filigrane, ou grandioses : archiépiscopal, plénipotentiaire.
Lorsque sur le fleuve de son discours, je voyais passer ces vaisseaux à trois ponts, je levais la main et je demandais des explications, qu’il ne me refusait jamais. C’est là que j’ai compris pour la première fois que les mots qui ont un son noble contiennent toujours de belles images.
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Et dans mes petits poings sanglants d'où pendaient quatre ailes dorées, je haussais vers le ciel la gloire de mon père en face du soleil couchant.
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D'autre fois, l'oncle attaquait des gens qui s'appelaient "les radicots". Il y avait un M. Comble, qui était un radicot, et sur lequel il était difficile de se faire une opinion : mon père disait que ce radicot était un grand honnête homme, tandis que l'oncle le nommait "la fine fleur de la canaille" et offrait de signer cette déclaration sur papier timbré. Il ajoutait que ce M. Comble était le chef d'une bande de malfaiteurs, qui s'appelaient les "framassons".
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"C'est là que j'ai compris pour la première fois que les mots qui ont un son noble contiennent toujours de belles images."
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