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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Un vrai classique cette pièce en quatre actes présentée pour la première fois à Paris en 1929 !
Retrouvée dans ma bibliothèque et jamais lu ? Une hérésie alors que bien-sûr j'ai vu les films éponymes il y a des années.
Une vraie immersion marseillaise, avec l'accent qui va avec et que l'on retrouve à la simple lecture. Une bouffée d'air frais, un départ en vacances ; le livre m'a transportée sur le vieux Port de Marseille au Bar de la Marine et je voyais également la Malaisie s'éloigner.
A lire ou relire de toute urgence !
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J'ai déjà eu l'occasion de décrire mon admiration pour Pagnol sur mes précédentes critique.
Alors, est-ce que mon avis est subjectif ou non ? Tout ce que je dirais c'est que c'est vraiment un plaisir de lire ces échanges, surtout quand on vu le film et que l'on aime à la folie le film, car en lisant les lignes, j'ai eu les accents en tête, et ça m'a donné envie de le lire à voix haute et de limite jouer la pièce seul dans ma chambre, et de faire tous les personnages.

Je l'ai lu peu de temps après le cinquantième anniversaire de la mort de Pagnol, alors l'occasion s'y prêtait
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Je ne suis jamais déçue par la plume de Marcel Pagnol.

Après avoir lu ses récits d'enfance, je voulais découvrir ses pièces de théâtre. Je n'ai pas l'habitude de de pièces, alors mon avis est celui d'une novice.

J'ai adoré. Marius, tome 1 d'une trilogie est une pièce passionnante, touchante et pleine d'humour. Je suis passée du rire à une profonde tristesse en quelques pages.

La romance entre Marius et Fanny est compliquée, mais si belle. Quelle plus grande preuve d'amour que le sacrifice pour l'autre ?
Marius prêt à abandonner son rêve pour Fanny.
Fanny prête à le laisser partir alors qu'elle le veut à ses côtés. C'est vraiment magnifique.

La façon d'écrire de Pagnol, que ce soit une biographie ou une fiction est toujours remarquable !
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J'attaque avec Marius la célèbre trilogie marseillaise de Marcel Pagnol (''Marius'', ''Fanny'' et ''César''). Ces célèbres pièces de théâtre retracent la vie d'un gérant de bar marseillais, César, incarné à l'origine par le grand Raimu, et de ceux qui gravitent autour de lui. Marius est son fils, et bien qu'il ait le rôle titre, il m'a pourtant semblé en lisant cette pièce que c'est bien César qui est au centre de la pièce, et que c'est lui qui incarne le plus la ville De Marseille (du moins le Marseille d'il y a un peu moins d'un siècle). Après avoir découvert Pagnol il y environ deux ans et demi avec les deux premières parties de ses souvenirs d'enfance (''La gloire de mon père'' et ''Le château de ma mère''), c'est un nouveau grand régal que de lire cette fois ses trois pièces les plus connues. ''Marius'', comme les deux autres pièces, est une comédie, et bien que l'humour a fortement évolué depuis lors et que par conséquent les fous rires n'étaient pas vraiment au rendez-vous, j'ai quand même dévoré cette pièce avec le sourire au lèvres de bout en bout, ayant à l'esprit les ''figures'' ayant incarné les célèbres Panisse, Escartefigue, Marius, Fanny et bien sur César, pour ne citer qu'eux. Non pas que j'ai déjà vu les films, ce n'est pas le cas, mai je n'ai pu m'empêcher durant ma lecture de faire des pauses pour aller voir sur youtube les plus célèbres extraits du film adapté de la pièce. Ca se lit rapidement et il y a une vrai histoire, une vraie profondeur, ce n'est pas seulement un pièce à sketchs. Une très bonne lecture pour commencer l'année, d'autant que mon édition (éditions Pastorelly, reliée) contient une plutôt longue mais très intéressante introduction de Pagnol lui-même qui raconte comment s'est formée la pièce, avec un plus un beau portrait de la personalité de Raimu. Je fais une pause d'un livre et je lis ''Fanny''.
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Un grand classique qui nous transporte immédiatement à Marseille. Presque un siècle après sa première représentation, la différence de moeurs est évidente. Pour autant, la célèbre partie de cartes demeure un grand moment. Les personnages sont attachants. Marcel Pagnol savait manier la plume avec une intense émotion.
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Lorsqu'un livre est terminé, je me pose toujours cette question : cette lecture mérite-t-elle de rester dans ma bibliothèque ou est-elle de passage, vite lue, vite oubliée ? Un livre doit me faire réfléchir, rire, pleurer, etc.

Que cette pièce est savoureuse ! Nous avons l'ambiance et les odeurs du Midi grâce aux personnages et à l'écriture de M. Pagnol.
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Une pièce magistrale, un chef-d'oeuvre, une classe de maître de l'écriture théâtrale à tous les niveaux, "Marius" n'est pas un classique pour rien.

Déjà parce que Pagnol réalise le double exploit d'écrire l'oralité comme personne et de l'implanter sans aucun doute possible dans un parler régional. le décor est absolument planté, non seulement par les descriptions des lieux et des atmosphères, indolents instants de quiétude échauffée provençale, mais aussi et surtout par la langue utilisée qui ne saurait être prononcée autrement qu'avec l'inflexion marseillaise.

"Marius" dont les personnages si grandioses ont chacun une chance de prendre vie et de s'exprimer dans toute leur entièreté et dans toute leur poésie, est aussi un prodige de tendresse, de lien entre les coeurs.

Faire rire à haute voix et pleurer à chaudes larmes en moins de 200 pages, c'est une prouesse. Y ajouter une déclaration d'amour aux parents, à la mer, aux traditions, à la rébellion, à la jeunesse : c'est une action d'éclat que seul le grand Marcel Pagnol pouvait réaliser.
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La trilogie marseillaise s'ouvre ici avec Marius.
Marius, c'est le fils de César qui tient un bar sur le Vieux Port de la cité phocéenne. le fils est jeune, rêveur et un peu feignant. le père est fort en gueule. Tous les jours, une bande d'habitués vient boire et jouer au carte dans le petit établissement familial. Il y a Panisse, le maître voilier, Escartefigue, le conducteur du ferry boat, M. Brun, un lyonnais. En face du café, il y a un stand de coquillages tenu par Honorine et sa fille Fanny. La belle Fanny, du haut de ses dix-huit ans, ne laisse plus personne indifférent. Maitre Panisse est intéressé, lui qui est veuf et sans enfants, il aimerait tellement se marier à une femme jeune qui lui ferait des garçons qui pourraient hériter de son commerce. Mais, malgré toutes les qualités de l'homme d'âge mûr et la sécurité matérielle qui offrirait, Fanny n'est pas intéressée et Honorine ne se sent pas d'imposer un tel mariage à sa fille. C'est cette proposition de mariage qui va piquer la jalousie de Marius et enfin décider le garçon à déclarer sa flamme à son amie d'enfance. Fanny aussi est amoureuse de Marius. Mais voilà, l'époque n'est pas favorable aux relations hors mariage. L'honneur est plus important que tout. A cela s'ajoute le fait que Marius ne rève que d'une chose : s'embarquer sur un bateau et prendre la mer. Il voit son avenir sur la mer et pas derrière un comptoir. Mais que va devenir Fanny ?
A la fin du premier tome, on laisse Fanny prendre une décision lourde de sens pour leur avenir avec Marius. Une histoire simple mais belle, des tranches de vies au début du siècle dernier. La plume de Pagnol est vivante et enjouée et il prête à ses personnages des répliques savoureuses et devenues célèbres.
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J'ai lu ce livre il y a presque trente ans déjà. Et mes souvenirs d'enfant ne lui rendaient pas justice.
Je me rappelle d'une pièce de théâtre que j'avais adoré. Mais trop jeune, je ne pense pas avoir compris tout les tenants et les aboutissants qui fait de cette pièce une dramaturgie .
Le film à bercé toute une génération dont je fais partie. Je me rappelle encore de mes parents le regardant à la télévision. de cette phrase répétée dès que c'était possible : "tu me fends le coeur".
Et pourtant, j'avais oublié le courage de Fanny, l'abnégation de Marius...
Bref, je suis repartie en enfance avec cette pièce mais avec mon regard d'adulte et j'ai adoré ça.
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On oublie souvent qu'avant d'être un film inoubliable « Marius » a été une pièce de théâtre, créée en 1929 par les mêmes interprètes. La distribution de départ devait être différente : Raimu était bien pressenti, mais pour le rôle de Panisse. Les rôles de Marius et Fanny auraient dû être joués par Victor Francen et Gaby Morlay, mais ils n'auraient pas tenu « l'assent » tout le long de la pièce. Pierre Blanchar, sollicité, n'étant pas libre, Pagnol prit le risque de faire appel à Pierre Fresnay, immense acteur, mais plutôt éloigné du type marseillais de Marius. Mais à force de travail, Fresnay fit un Marius inoubliable. Quant à Orane Demazis, compagne de l'auteur à l'époque, elle trouva naturellement sa place. Charpin accepta d'être engagé, mais à la seule condition d'avoir le rôle de Panisse. Pagnol accepta et se gratta la tête en se demandant comment Raimu allait le prendre. Mais celui-ci prit les devants et dit que finalement il se verrait mieux en en César qu'en Panisse.
L'histoire est connue de tout le monde, et dans tout le monde : le Bar de la Marine, tenu par César et son fils Marius, a ses clients privilégiés : Panisse, Escartefigue, Monsieur Brun et Innocent Mangiapan le chauffeur du ferriboite. Non loin de là, Honorine et sa fille Fanny vendent les coquillages. Marius aime Fanny, Fanny aime Marius, mais Marius a, chevillée au corps, l'envie de partir en mer. Au petit matin, le bateau « la Malaisie » a un marin de plus, et le Bar de la marine, un garçon de moins. Fanny reste seule. le patron du Bar, César, le père de Marius, et ses amis Panisse, qui a demandé la main de Fanny, Escartefigue, Monsieur Brun et le chauffeur, ainsi qu'Honorine, vont devoir faire face à la situation.
Pagnol a ceci de particulier c'est que chez lui, la forme et le fond, tout en étant complémentaires, sont toujours en équilibre instable : il n'en faudrait pas beaucoup pour tomber soit dans la plus truculente des galéjades, soit dans la plus noire des tragédies. Il faut un talent fou à l'auteur pour maintenir cet équilibre entre un texte coloré, sensuel, charnel, un langage non seulement parlé mais vécu, et une situation qui peut à tout moment basculer dans le mélodrame et peut-être même le drame passionnel. Car les esprits s'échauffent vite, et il y a de la violence latente chez ces personnages dont la sensibilité est à fleur de peau. Il faut également un talent fou aux acteurs pour suivre l'auteur sur ce terrain : chacun des personnages a une personnalité propre, extravertie ou intravertie, capable de s'épanouir dans la bonne humeur, comme de sombrer dans la tristesse ou d'éclater dans la colère. Chez Pagnol, il faut une sensibilité extrêmement affinée pour saisir la vérité de ces personnages, et surtout « jouer juste », sans faire d'excès ni dans un sens ni dans l'autre, au risque d'enlever tout le sel de la pièce, ou même de la dénaturer. Voilà pourquoi, « Marius » est un chef-d'oeuvre : c'est la rencontre entre un auteur, son oeuvre, ses acteurs et son public.
Et puis « Marius » c'est la création d'un mythe : la Provence de Pagnol. Moins intemporelle que celle de Daudet, plus souriante que celle de Giono, cette Provence-là est plus moderne, c'est la Provence de la ville, et profondément humaine (on comprend tout ce que le merveilleux réalisateur Robert Guédiguian doit à Pagnol). Les personnages appellent l'empathie, parce qu'ils nous ressemblent et parce qu'ils brassent des sentiments que nous connaissons, des situations que nous avons vécues ou que nous pourrions vivre, et la générosité, l'humanité dans lesquelles baigne la pièce, portent en elles une puissance d'émotion considérable. Certains ont reproché à l'auteur d'avoir insisté sur le côté folklorique, le côté carte postale, pour donner à la pièce une couleur locale à nulle autre pareille. de ce côté-là, on peut dire que c'est réussi, mais je doute que ce soit dans ce but que la pièce a été écrite. N'est-ce pas plutôt pour Pagnol un hommage appuyé à son pays natal, et de plus à ses comédiens qui le représentent si bien ?
Té, on va se le revisionner le Marius, en sirotant un pastis, peuchère ! Oh, monsieur Brun, gardez-nous quelques olives, on arrive !
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