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Il était évident qu'il allait se passer quelque chose avec cette lecture. Si je remet les événements dans l'ordre, je reçois tout d'abords une invitation Facebook de Gipsy, je découvre donc que sort son nouveau roman Vices, je connaissais l'auteure, bien-sûr, mais je n'avais jamais pris le temps de lire ses romans( Oui je sais, je vais me mettre des coups de fouet!). Et me voilà avec Vices entre les mains après l'avoir acheté dès sa sortie, séduite par la couverture en premier lieu, mais aussi par le personnage de Gispsy Paladini et surtout curieuse d'enfin découvrir l'écriture de celle dont tout le monde parle en ce moment. En effet, se faire éditer par Fleuve et se retrouver en tête des rayonnages de vente de livres, cela ne peut pas être anodin...
Après avoir lu les 401 pages de ce livre et l'avoir traîné partout avec moi pour grappiller chaque minute de lecture possible, je dois dire que la claque est sévère, mais qu'il est difficile d'y mettre des mots.
Gispsy Paladini parvient à faire d'un univers policier que l'on rencontre dans tous les romans de ce genre, un univers vrai où le lecteur s'immerge en totalité. Des personnages sur lesquels elle garde un mystère tout en les rendant palpables, si proches par leurs imperfections. Oubliez les super héros qui sortent leur flingue à tout va, les flics décrits dans Vices ont des états d'âmes, ils traînent leur passé comme un boulet et tentent de continuer à avancer. 
Lien : https://livresque78.wordpres..
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J'ai aimé découvrir l'écriture de Gipsy Paladini, celle-ci est rythmée et très agréable à suivre

Ce livre contient les deux premiers épisodes ou enquête, la première concernant le harcèlement scolaire et les nouvelles technologies comme les réseaux sociaux ou toutes les réputations peuvent se faire et se défaire très rapidement. L'effet de groupe ou d'appartenance à une bande et également plus qu'importante à l'adolescence.

La seconde enquête est plus axée sur la vie en cité, sur certaines croyances, sur la recherche d'une vie meilleure.

J'ai aimé également suivre Zolan et Marie lors de ces enquêtes, mais également les personnages secondaires.

J'ai tout de même un petit bémol sur ce livre car je n'y ai pas trouvé de fin pour chacune de ces enquêtes à proprement parlé, peut-être cela figure t-il dans les autres épisodes.

J'ai en tout découvert une nouvelle auteur dont j'aime beaucoup la plume.
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Vices c'est noir, glaçant, puissant et dynamique.

Un thriller de deux épisodes au cours desquels nous faisons connaissance avec l'équipe de la BJV (Brigade des Jeunes Mineurs), composée de personnalités fortes, déterminées et un peu barrées.
Et il faut l'être pour conduire les enquêtes auxquelles ils se trouvent confrontés.
Harcèlement scolaire, influence et emprise de l'entourage et des réseaux sociaux sont au coeur du premier épisode, Trois petits singes.
Changement de décor pour le deuxième épisode, Zabulu. Ici, place à la vie des cités, aux populations venues trouver refuge en France, et leurs croyances, plus particulièrement les croyances africaines.

Vraie série littéraire, avec des thèmes forts, des personnages fouillés, pas toujours attachants, des failles.
J'adore et j'adhère totalement à ce style de construction, cette écriture incisive, ce rythme enlevé.
Une seule remarque : Mme Paladini, une fin pareille est cruelle pour le lecteur.
Je ne connaissais pas votre univers avant la lecture de ce très bon thriller. Je vais rectifier ça au plus vite.
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Gipsy Palladini nous prévient en exergue de la première partie de Vices. Une enquête qui va nous faire frémir. Prière de bien accrocher son coeur. Elle nous conseille également d'écouter sa playlist en lisant le roman.
Massive Attack & Ghostpoet pour commencer suivi de Arctic Monkeys, Do I Wanna Know ? « Is there anyone who cares ? » Five Finger Death Punch, « Coming Down ».

Bienvenue à la BJV – Brigade des jeunes victimes – royaume de policiers peu conventionnels. Une création obtenue de haute lutte il y a 7 ans, par le commandant Louis Tala «(...) silhouette filiforme dans un élégant costume dont la couleur bordeaux accentue la noirceur de la peau.»
Vous y rencontrerez :
Myriam la quinquagénaire citant Sénèque, « La vie n'est pas d'attendre que les orages passent, c'est d'apprendre comment danser sous la pluie. »
Marie Lafontaine, la justicière maniant le couteau, «Le gnome blêmit quand l'arme s'enfonce entre ses côtes. Il est projeté contre le mur et s'affale, laissant derrière lui une longue traînée de sang.»
Zolan Stanić, le motard, «(...)une masse de cheveux qui se déploie jusqu'au milieu du dos (...) jean clair et t-shirt blanc. de nombreux tatouages (...) le long de ses bras.».
Son chef Marcus toujours à le réprimander «Ça suffit ! Tu crois que tu ne traînes pas assez de casseroles comme ça ?»
Bia, fan de K-Pop, des écouteurs en forme de panda collés sur les oreilles :
«— Oups. Sorry, les amis, dit-elle en les retirant. C'est le nouveau clip de Girls' Generation. Elles sont pas au top, sérieux ? Ma prèf, c'est Yuri… elle a joué dans Attack on the Pin-Up Boys. Trois étoiles au Michelin du ciné. Une histoire sur des flower boys victimes d'attaques fécales.»

L'affaire qui les mobilise démarre par la disparition d'une adolescente :
« Amélie Perrault » disparait. La BVJ découvre qu'elle se fait passer pour « Pierre Malleaut » sur les réseaux sociaux. Une anagramme que «même un gosse de 7 ans l'aurait deviné» dit Bia.
 

La BVJ est confrontée à l'indicible. le harcèlement entre adolescents, au collège ou sur les réseaux sociaux. Les adultes se rejettent la responsabilité, les parents attendent tout de l'école, l'école attend des moyens de l'Etat, l'Etat se défausse sur ses fonctionnaires et la police est souvent chargée de démêler la pelote, dans une ambiance où le «pas de vagues» est la règle.
«— Vous savez quel est le crime d'Amélie ? le délit de faiblesse. C'est le même pour toutes les victimes. Dans une société nombriliste où on avance à coups de griffes, les victimes sont pointées du doigt. Vous savez pourquoi ? Parce qu'on n'aime pas qu'on nous renvoie notre propre vulnérabilité.»



La proviseur du collège d'Amélie, «...élégante femme dont le port de tête lui donne des airs de reine à l'affût» ne joue pas vraiment le jeu, mobilisé par la réputation de son établissement, autant dire la sienne :
«— Enzo Bogato, alias Voldemort, ça vous dit quelque chose ?
Roselyne Bergeaux se tapote les joues pour leur redonner de la couleur.
— Le cancer de l'établissement. Depuis le collège que je me coltine ce petit con, si vous me pardonnez l'expression. Ses parents ont cinq entreprises en France et dix à l'étranger. Plus de huit mille employés dans le monde. Intouchables.»

Du côté des adolescents interrogés, la compassion n'est pas la règle non plus :

— Elle était tellement cheum qu'on avait juste envie de lui cracher à la gueule.
— Elle avait un petit ami ? enchaîne Marie.Les gausseries reprennent de plus belle.
— Qui voudrait se taper un truc pareil ?
— Faut crever la dalle !
— … et aimer le boudin !»

Mais derrière la provocation et les bravades, se cachent les émois amoureux et la peur d'être différent des autres. de ce point de vue le récit restitue tout à fait l'univers adolscent tel qu'il demeure depuis des lustres, en dépit des réseaux sociaux et des scandales que l'on voudrait y associer.

Question horreurs, le roman se montre à la hauteur des avertissements de l'auteur. Il navigue dans un monde que le lecteur a du mal à imaginer. Moi en tous les cas. Les policiers sont parfois des adolescents attardés et sont souvent plus proches des adolescents au milieu desquels ils mènent leurs investigations que des parents de ceux-ci.

Pas de portée moralisatrice ou démonstratrice de la part de l'auteur. Les faits sont rapportés bruts de décoffrage. J'ai parfois regretté ce côté « c'est comme cela on n'y peut rien », d'autant que le chute est à rebours de ce que laisse entendre le récit. Pas une déception de ma part, mais de l'étonnement.

La découverte de Gipsy Palladini a été une révélation.
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"Vices" de Gipsy Paladini - La chronique qui a le tourne-vices !
Gipsy Paladini est une auteure à l'oeuvre particulière. Ses aventures du détective new-yorkais al Seriani avait enchanté notre TLJ (temps de lecture jouissive), notamment son roman majeur sorti en 2015 "J'entends le bruit des ailes qui tombent" (l'inénarrable chronique ici !) qu'il vous faut absolument vous procurer.
Gipsy possède un univers atypique, âpre et sombre. Sa plume est aiguisée, tranchante et énergique. Son écriture transpire la rage mais possède une étonnante chaleur. Il suffit de voir l'amour qu'elle porte à ses personnages pour s'en convaincre.
Fraîchement signée chez Fleuve Noir, ce n'est pas avec un simple roman qu'elle débarque mais avec un concept : Gipsy ambitionne de vous rendre aussi addict à "Vices" que vous pourriez l'être avec votre série TV favorite. C'est donc sous un format cut et percutant qu'elle nous présente son livre à la manière d'une série TV du meilleur cru. de manière cohérente, ici on ne parlera pas de "Partie 1, Partie 2" ou "acte 1, acte 2". Non c'est en épisodes que Gipsy découpe son livre. Étonnant et original donc !
Composé en deux épisodes, "Vices" suit les tribulations de la BJV (Brigade des Jeunes Victimes), son quotidien et ses enquêtes. du coup bonus pour toi ami lecteur, ce sont deux histoires qui te seront contées ici, deux enquêtes indépendantes l'une de l'autre ; l'évolution des personnages et de leurs rapports sera le VRAI fil conducteur.
Marie, Zolan, Marcus, Amir, Ben, Youssif, Bia, Sophie, Tala... la galerie de personnages est variée et impressionnante. 9 entailles dans ton coeur de lecteurs, 9 balles dans ton barillet de lectrices d'élite.
Chacun d'entre eux possède sa part d'ombre, ses secrets, ses failles, ses mystères. Avec nos ongles de lecteurs, on a envie de creuser la terre meuble qui les compose pour fouiller au plus profond de leur entrailles et les obliger à nous les révéler. Oui, onse doute que Gipsy Paladini en garde sous le coude pour les prochains épisodes et l'idée est délicieuse... frustrante ?... délicieuse... frustrante ?... délicieuse...
Je précise au cas, légitime, où vous vous poseriez la question, chaque enquête trouve son aboutissement à la fin de son épisode. Donc pas de risques d'attendre le prochain volume pour assister à la résolution de l'enquête.
D'ailleurs, si on s'attarde sur le contenu des enquêtes, on verra à quel point Gipsy appuie là où ça fait mal en choisissant de traiter de sujets de société brûlants et dérangeants.
Harcèlement à l'école amplifié par la loupe grossissante que sont les réseaux sociaux pour le premier épisode ; les cités et ses dangers empreints d'un parfum de croyances ancestrales africaines pour le second. Ses sujets sont d'une actualité criante à la fois bouleversant et criant de vérité. Ce ne sont pas tant les enquêtes qui comptent, c'est l'état du monde qui effraie et les personnages qui vont vous fasciner.
Et ça marche ! Dès la fin du premier épisode on est hooké pour la suite ! Ça tombe bien il y en a un deuxième, même si on enragera d'avoir à attendre un an pour retrouver nos nouveaux compagnons d'aventure favoris !!!
Je te suggère chère lectrice, cher lecteur de récompenser l'audace et l'envie de raconter des histoires autrement. Je t'enjoins de plébisciter une auteure qui tente de nouveaux formats.
Allez, aide-moi ! Faisons de Gipsy Paladini la grande gagnante de littérature policière du XXIeme siècle !

Lien : https://cestcontagieux.com/2..
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Deux épisodes différents, deux " vices " pour ce roman de Gipsy Paladini en un seul tome. En revanche, les policiers de la brigade des mineurs sont récurrents et m'ont immédiatement fait penser au film Polisse de Maïwenn.
J'ai beaucoup beaucoup aimé ! Nous vivons chacune des deux affaires avec intensité, émotion, révolte et dégoût. Gipsy Paladini, grâce à un style énergique et réaliste nous conduit tout droit en Enfer non sans humour. L'ouverture et la fermeture de chaque épisode par une chanson illustrant chaque drame et que l'auteur nous invite à écouter nous plonge encore plus dans l'ambiance. Un policier extrêmement efficace.
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Vices est un roman qui prend aux tripes, qui bouleverse par son authenticité et sa description clinique de situation difficiles, qui touchent les enfants.

Car dans ce roman qui se lit, comme se regarde une série , par épisode, le lecteur fait connaissance avec les enquêteurs de la BJV . Marie, policière idéaliste prête à redresser les torts, Zolan, gros dur au coeur tendre, qui a un passé pour le moins sulfureux , Sophie femme pleine de rage et de jalousie qui ne pense qu'à se venger, Marcus et les autres, toute la galerie de personnage y passe. On apprécie de découvrir ces personnages hauts en couleurs, auxquels on s'attache , car ils sont mystérieux, touchants, sensibles dérrière des façades rudes.

Dans la première enquête constituant ce tome, nos enquêteurs vont tenter d'élucider la mort d'une jeune fille de 15 ans , dont tout semble indiquer le suicide. Plongés dans l'Univers d'un lycée bobo de la région parisienne, ils vont y découvrir harcèlement en ligne, tricheries, coucheries et revente de stupéfiants ...bref la réalité dérrière la surface lisse. Cette enquête enlevée prend par ses personnages détestables, et son dénouement satisfaisant .

Dans la deuxième enquête, changement d'univers, l'équipe enquête sur la disparition d'un enfant de 15 ans. En remontant les pistes , ils vont découvrir le monde des croyances et des superstitions africaines, et se confronter à la loi du silence. Mais encore une fois nos super-héros ne veulent qu'une chose , découvrir la vérité.

Pour conclure, je vous encourage vivement à découvrir Vices, que vous soyez amateurs de séries comme Engrenages , ou que vous ayez aimé le film de Maïwenn qu'il rappelle par moment. de bonnes enquêtes , bien menées, des personnages très attachants , en bref un super moment.
Lien : http://livresforfun.overblog..
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" Tala a choisi sa spécialisation, instauré ses codes, organisé ses procédures, fondé ses unités, et six mois de méandres administratifs plus tard, la BJV - Brigade des jeunes victimes - avait pu être inauguré. "
 


Une nouvelle brigade est en place créée par Tala un ancien des Stups. Dans cette unité spéciale on gère les dossiers délaissés et pourtant primordiaux, tel que les suicides, le harcèlement, les viols, les disparitions.



" (...) une majorité des criminels ne le seraient pas devenus si enfant, adolescent ou jeune adulte, victime ou incriminé, s'ils avaient été mieux traités. Chaque individu à un processus propre. C'est notre travail de le cerner pour mieux réorienter les blessés et les égarés (...) Soyons les médecins de la société future. Prévenons pour ne pas avoir à guérir. "


Une équipe spéciale, un peu cramée, plus amène pour affronter les ténèbres urbaines.
Néanmoins de bons flics qui vont oeuvrer pour que justice soit faite.

À travers deux enquêtes, nous allons faire connaissance avec eux, les apprivoiser, et très vite nous y attacher avec une forte envie de les retrouver pour de nouveaux sauvetages chez cette jeunesse malmenée par notre monde de plus en plus cruel.



" Dans un monde peuplé de requins, les poissons rouges servent de festin."


Je retrouve la plume de Gipsy Paladini découverte auparavent via Le bruit des ailes qui tombent, et une fois encore son style incisif a tout pour me plaire. 
Nouveau thriller, nouveaux flics, nouvel univers. Nouvelle équipe d'enquêteurs plutôt mystérieux qui se révéleront petit à petit, chacun a ses secrets, ses casseroles et ses blessures qui font d'eux des flics plus vrais. D'ailleurs ces deux histoires pleine de Vices sont extrêmement proches de la réalité qui nous entoure. L'écriture enragée de l'auteure nous plonge dans cette noirceur effrayante, avec sa propre signature et toujours avec un attachement féroce à ses personnages. Un concept de présentation original qui présage une suite. Après cette mise en bouche réussie, l'impatience se fait sentir et j'ai hâte de retrouver cette bande de flics prête à tout pour sauver la jeunesse en danger.

Une arrivée en fanfare chez Fleuve, des retrouvailles à la hauteur de mes attentes, prête pour les prochains épisodes. 

À vos marque... Prêt... Lisez... Un peu de Vices ça peut pas vous faire de mal, bien au contraire. 



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Gipsy Paladini nous embarque dans sa série et l'on a qu'une envie, découvrir la suite...

Marie est une bleue fraîchement débarquée dans la BJV (Brigade des jeunes victimes). Impressionnée, elle est immédiatement plongée dans 2 affaires de taille : le suicide d'une adolescente victime de harcèlement sur les réseaux sociaux puis une disparition accompagnée d'un meurtre... accompagnée sur le terrain de ses collègues, elle doit résoudre ces enquêtes tout en combattant ses propres démons intérieurs...

Tantôt plongé dans le monde cruel du harcèlement sur les réseaux sociaux, tantôt dans celui de la sorcellerie Africaine, Gipsy Paladini nous propose des enquêtes intéressantes présentant des sujets d'actualité. On découvre petit à petit les personnages et très vite on se prend au jeu de vouloir découvrir la suite...
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Sortie le 9 novembre mais chronique publiée en avance avec l'accord de Gipsy et de son éditeur en exclusivité mondiale puisque Gipsy nous fait le plaisir et l'honneur d'être présente ce week-end au festival Lausan'noir.
Les ptits suisses auront pour une fois la primeur 😜 Ne ratez pas cette super occasion !
Ce sera pour moi, une première rencontre que j'attends depuis des lustres et pas besoin de vous dire que je me réjouis à fond les manettes !!!!
Un livre qui se décline en deux parties. Deux histoires pour la même brigade. La BJV, Brigade des jeunes victimes. Une équipe avec ses histoires, ses alliés et ses presque ennemis. Ceux dont il faut se méfier.
Un petit air de "Polisse" de Maïwenn. Un grand air de Paladini !
J'avais déjà été happée par les précédents écrits de Gipsy: Sang pour sang et J'entends le bruit des ailes qui tombent mais alors là...Putain le truc ! (Me voilà à nouveau dans les gros mots mais parfois ça ne peut pas se dire autrement !)
Vices c'est deux histoires aussi terrible, aussi dramatique l'une que l'autre: Trois petits singes et Zabulu.
Vices c'est des personnages fabuleusement travaillés. Attachants et excellents:  Marie, petite jeunette qui débarque de sa campagne, fan d'Eastwood. Zolan le ténébreux au grand coeur. Bia, fan de pop culture asiatique, experte en informatique. Amir, pour qui tout est bon à faire la fête. Marcus et Sophie la jalouse maladive.
Chaque personnage poursuit ses propres démons et tente d'évoluer et de les chasser. Ils cheminent chacun à leur manière sur les voies de la vérité.
Une première histoire, une première affaire pour Marie: la pendaison d'Amélie. Une histoire qui pourrait être celle de n'importe qui. La vôtre...
La cruauté à l'état brut cachée sous une pseudo jeunesse qui n'est pas supposée comprendre. Une jeunesse déchue par les réseaux sociaux.
J'ai trouvé là plus de haine, plus de violence dans ce récit presque quotidien, devenu presque banal que dans certains récits de tueur en série... Certaines scènes m'ont bouleversée et m'ont clairement foutu les frissons.
Laissée pantelante comme après une grosse soirée, un matin d'hier après cette première histoire. Ce n'était pourtant que le début...
On part pour une deuxième affaire: Djibril, 16 ans a disparu, une femme africaine est brûlée vive après avoir été rouée de coups.
On plonge cette fois-ci dans les cités avec tout ce qu'elles peuvent apporter. La misère au quotidien dans toute sa splendeur ne générant pas grand choses d'autres que le vice sous toutes ses formes. Un univers à part, un autre monde...quoique...vos voisins, les gens juste là-bas...Le tout baigné par les croyances africaines, leurs rituels et leurs habitudes.
Aucun temps mort. Magistral de bout en bout. Des émotions, des sentiments à la pelle...non au tractopelle. Un livre d'une réalité crue et sans faux semblant.
La violence, Gipsy la décrit avec un réalisme puissant qui vous laissera sur le carreau !
Et sa plume ? Que vous dire de sa plume ?
Une poétesse du noir. le noir foncé, le noir obscure...pas le noir clair !
Acérée, piquante, à vous transpercer les mirettes...
Allez je vous avoue mais chut ne le dites pas plus loin...C'est la deuxième fois après celui de Norek que j'ai lu un livre avec la boule dans la gorge et les larmes au bord des yeux. Faut que ça cesse !
Bon, c'est pas tout ! Alors ? A quand la suite de la brigade des jeunes victimes ?
Lien : https://sangpages.com/2017/1..
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