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3,69

sur 243 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
« Vous avez raison. J'ai commis une faute. Je n'ai pensé qu'à apaiser les souffrances présentes. Je concède et Je reconnais que les lois et le maître de cette maisonnée n'ont pas tort de faire passer le devoir avant la compassion. » Ses yeux se tournèrent vers Ockham. « Je vous présente Mes excuses, membre Saneer, pour ce décalage entre les rais de notre conséquentialisme. » le silence tomba. Nous n'avons pas l'habitude des mots comme les Siens, qui transpercent le vernis superficiel de nos interactions et plongent jusqu'à la réalité qu'il recouvre. Ockham seul eut la force de sourire. ».

De la force, il ne m'en restait pas non plus après avoir terminé ce vaste roman, lu avec un intérêt totalement décroissant au fur et à mesure de ma progression. Pour apprendre à deux chapitres de la fin, et sans que l'intrigue ébouriffée et répétitive ait réellement progressé, que ce pensum continuait sur un second tome, vraisemblablement tout aussi volumineux et indigeste.

Ada Palmer est certainement une érudite, comme le signale le quatrième de couverture. Seulement toutes ses influences, notamment celles du 18ème siècle français, se retrouvent dans son roman à la manière d'un Dan Brown sous acide ou d'un « pour les nuls » facétieux. Il ne suffit pas d'ajouter un zeste De Voltaire, une cuillerée de Diderot et un frisson de Sade pour donner bon goût à ce brouet étrange.

Tout ne m'a pas déplu : le style est original, comme son sujet. J'estime avoir fait preuve de bonne volonté et j'aurais voulu apprécier ce roman, qui est une belle prise de risque éditoriale. Mais franchement, et ça n'engage que moi, j'estime qu'on a là un ratage presque total, un calvaire à lire en tout cas…
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Ça y est, je l'ai fini ce bouquin !
J'ai dû relire plusieurs fois les premières pages pour comprendre de quoi il s'agissait. Ensuite vers les 250 pages j'ai voulu arrêter, mais j'ai tenu bon. Jusqu'au dernier chapitre qui est le seul qui en vaille la peine à vrai dire.
La lecture est pénible, l'intrigue politique faussement complexe n'amène rien d'intéressant au récit, les éléments de sciences fictions sont saupoudrés ici et là. Les notions d'espace et de temps sont très nébuleuses. Parfois, le livre se transforme en cours d'histoire ou de philo, avec étalage de confiture culturelle, c'est ridicule.
Ce livre s'adresse sans doute à une élite, se nourrissant de lectures des plus fins philosophes et s'autorisant quelques traductions en latin quand il faut s'amuser vraiment.
Lire le tome 2, non merci.
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Avec tout le foin fait autour de ce cycle lors de sa sortie, et qu'on présentait comme un chef d'oeuvre j'ai craqué et je me suis lancé.
J'ai vite regretté. Alors peut être que les thèmes du genre (en l'occurrence sa disparition), de la famille (en l'occurrence sa destruction) et de la nation (là aussi sa disparition) sont cher à la bourgeoisie woke (qui semble être lectorat cible de l'auteure) mais clairement pour moi ce fut l'indigestion au bout de quelques dizaines de pages.

On pourrait également parler de sa tentative de mettre en avant les auteurs du XVIIIe mais c'est clairement un échec et encore une fois c'est indigeste. Elle (oui j'ai le droit, on n'est pas encore en 2454) s'entend parler ou plutôt se lit écrire, et rien de tout ça n'est au service de l'intrigue qui n'avance pas.

Bref, ça fait sans doute de moi un affreux réactionnaire mais je ne recommande clairement pas ce livre.
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Grosse déception. le roman m'est tombé des mains, j'ai pourtant persévéré jusqu'à la page 600. Aucune empathie avec les personnages, une l'intrigue inutilement boursouflée, un style lourd. Je m'attendais à un roman du même calibre que l'exceptionnel Anatèm de Neal Stephenson... raté et de loin !
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Aïe, Outch. Bon, c'est toujours triste de ne pas finir un roman, mais là, cela n'a pas été possible. Ça m'arrive rarement mais j'ai jeté l'éponge au cinquième du roman. Pourtant les critiques étaient plutôt positives. Mais l'univers dans lequel on est projeté n'était pas lisible, à cela s'ajoute une écriture compliquée ou parfois on s'adresse au lecture et parfois en pseudo ancien français ! Impossible de s'attacher aux personnages tant c'est alambiqué. Bref, une déception pour moi...
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Je suis enfin arrivé au bout des 5 volumes de Terra Ignota. Quelle torture ! Les 3 premiers m'avaient été offerts (et ils m'ont littéralement dégouté), mais j'ai poursuivi jusqu'au terme afin de pouvoir me prononcer sur l'ensemble.
Durant 5 tomes, Ada Palmer passe son temps à se regarder le nombril : nombreux (et parfois longs) passages en latin (traduits juste après) – tu as vu , Lecteur, je suis capable d'écrire le latin comme si c'était ma langue maternelle. Multiplication ad nauseam de personnages inutiles avec des noms à coucher dehors ; noms qui, de plus, changent en fonction de l'interlocuteur.
Figures de style, images et analogies souvent totalement perchées qui alourdissent inutilement et rendent indigeste la soi-disant « histoire ». Tout est chiant, là-dedans.
Et le pire, c'est qu'Ada Palmer a le ‘succès' modeste, j'en veux pour preuve un passage de ses remerciements à la fin du tome 5 (écrit lors de la pandémie) : « En cette année où nous sommes tous épuisés (…), je ne pourrais pas être plus fière de voir tant de personnes accueillir et célébrer Terra Ignota, prouvant ainsi notre volonté de continuer à lire des livres difficiles et inconfortables (…) ». ‘Célébrer' ? Des ‘ livres difficiles ' ? C'est illisible et juste destiné à flatter son ego en se disant que l'on saisit les références la plupart du temps absconses. Pourquoi utiliser le mot ‘guerre' quand ‘le neveu de Poséidon' a plus d'impact, hein ? Bref, pas besoin de bouffer un castor pour sauver un arbre. le tome 5 fait 566 pages, ce qui équivaut au nombre de fois où j'ai voulu taper ce bouquin au feu. Pareil pour les 4 autres.
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Embarqué par tant de critiques positives, je me suis lancé dans la lecture de ce premier tome. Ou plutôt, je m'étais lancé, puisqu'il y a de cela longtemps. Et au final, sept mois pour lire ce premier tome. Ça dit tout de ce que j'ai pu penser de ce livre, puisqu'un roman de cette taille, je le lis habituellement en 1 semaine. Quand ça me plaît.
Autant dire qu'il n'y a pas besoin d'expliquer qu'il ne m'a pas plu. Mais alors, pas du tout. le style est ultra-pompeux, faussement philosophique, et le tout au service d'une histoire qui est sur ce premier tome relativement faible : il ne se passe pas grand chose. Et pourtant on ne peut dire qu'il y ait une introduction : on est balancé dans cette époque, dans ce nouvel univers, sans aucune explication. Ce n'est pas forcément un problème, mais pour cela il faut que les choses racontées soient beaucoup plus limpides. Pas faussement compliquées pour étirer le livre.

Bref, la lecture de ce tome 1 a été un calvaire, j'ai failli m'arrêter à de nombreuses reprises : à la fois vide dans le fond et compliqué dans la forme, je ne comprends pas les louanges qui lui sont adressés.
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